Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec
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Consultez notre dossier Défis des industries de boisson au Québec en 2023
Depuis peu, le Québec produit son propre alcool d’érable. (Allez écouter nos entrevues avec le Domaine Acer et la Distillerie Shefford). Mais depuis encore plus récemment, certains producteurs ont commencé à distiller la sève d’érable pour en faire un spiritueux au même titre qu’un rhum, un whisky ou une tequila, et ainsi confectionner le premier spiritueux d’érable, l’Acerum.
L’Acerum n’a pas le goût de l’érable, il s’apparente plus à celui du rhum. Les producteurs du Québec se sont rassemblés pour former une union et s’assurent ainsi que l’Acerum soit reconnu dans le monde, en possédant sa propre IGP (Indication géographique protégée) comme bon nombre de produits de renom.
Nous avons discuté avec Joël Pelletier, co-propriétaire de la Distrillerie du St.Laurent et président de l’Union des distillateurs de spiritueux de l’érable, pour qu’il nous explique en quoi consiste la soumission de l’IGP pour l’Acerum.
« Historiquement, les alcools sont liés à leur territoire par la matière agricole qui est utilisée dans leur fabrication. Pour faire de l’alcool, ça prend du sucre, peu importe la source. Ça peut être du riz au Japon pour faire du Saké, de l’agave au Mexique pour la Tequila, du marc de raisin pour le Cognac ou en Italie pour faire de la Grappa, et au Québec, on dispose de l’érable mais qui est sous-utilisé dans la fabrication d’alcools. Les Québécois n’ont pas pris l’habitude de consommer d’Acerum ou des eaux-de-vie d’érable, parce que tout simplement ça n’existait pas. Pour changer les habitudes de consommation alimentaires, ça prend des décennies et des générations. Il faut donc bien une année de départ, une année zéro’ Et on commence seulement à s’intéresser au potentiel d’alcool de l’érable. »
Écoutez le balado pour en savoir un peu plus sur les défis de créer un nouvel alcool
Le balado Affaires et Terroir est disponible sur les plateformes suivantes :