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Entrevue musico-bouffe avec Frank Custeau | 42e édition de Contact ontarois

Entrevue musico-bouffe avec Frank Custeau | 42e édition de Contact ontarois

42e édition de Contact Ontarois | En collaboration avec Baron Mag

L’auteur-compositeur-interprète sherbrookois Frank Custeau a capté l’attention du public avec son album Xénial Blues. C’est une œuvre poétique à la musique folk rock épicée, sur ses désillusions d’adolescent naïf de presque 40 ans qui accepte tranquillement qu’il ne sera pas une rock star. Nous discutons de son univers culinaire et musical.

Vitrines jeunesse secondaire 19 janvier | 9h30 à 12h45 

École secondaire publique De La Salle – Auditorium

 

Comment décrirais-tu ton univers musical?

Je fais de la chanson folk-rock autobiographique, parfois touchante, parfois drôle, un peu punk et un peu country.

 

Y a-t-il une différence entre le style de musique que tu écoutes et celui que tu crées?

Oui et non. J’aime beaucoup de musiques qui se rapprochent de ce que je fais, par exemple les Colocs, Plume ou Charlebois. J’aime particulièrement le vieux rock classique comme les Beatles ou Hendrix, la chanson française, le punk rock et la soul. J’aime la vieille musique organique sans auto-tune

 

Quelle est votre relation à la nourriture?

Je ne suis pas particulièrement foodie, je suis très « comfort food ». J’aime le spag et les bonnes vieilles patates pilées! Ça a peut-être un lien avec ma nature anxieuse. Ayant trop longtemps travaillé dans les cuisines de restaurants, je dois avouer que je suis devenu pas mal paresseux quand il est temps de faire à manger! Ceci dit, je ne suis pas particulièrement difficile, j’aime beaucoup de choses, sauf les démoniaques olives de malheur. Bien que pacifiste, je suis officiellement en guerre contre les olives. Je rêve d’un monde sans olives. 

Quelle est la première recette que vous avez appris à faire?

Je ne sais pas si on peut appeler ça une recette, mais la première chose que j’ai appris à cuisiner par moi-même, ça a été des œufs sur le plat! Laissez-moi vous dire que ça sauve des vies…

Quelle est la plus récente recette que vous ayez faite?

Une recette des plus extravagantes : un riz sauté aux légumes.

Si vous faites un souper, qu’allons-nous retrouver sur la table? Qu’allons nous manger?

Probablement un plat de pâtes, du pain, des fromages et de l’alcool. J’aime beaucoup les pâtes. Les gens qui n’aiment pas les pâtes doivent sûrement aimer les olives:)

Qui dit tournée, dit aussi liste de demandes spéciales en bouffe pour la loge. Lorsque vous faites des spectacles, qu’est-ce qui doit absolument être dans votre loge comme nourriture?

Je n’ai pas de demande particulière. J’ai beaucoup joué dans des conditions DIY, dans des shows à petit budget et je suis simplement heureux quand il y a quelque chose à manger. Un plateau de crudités et un sandwich, et me voilà au paradis! Je dois l’avouer, la chose qui doit absolument être dans ma loge ne peut pas être considérée comme de la nourriture, c’est trop liquide. Tellement liquide que ça doit être contenu dans des cannettes ou des bouteilles (pour pas que ça coule partout).

 

Quelle a été votre meilleure expérience de « catering » dans une loge?

Ce n’est pas exactement du catering de loge, mais ce que j’aime le plus c’est jouer dans les micro-brasseries ou les bars qui ont des cuisines et qui fournissent des repas chauds! Je pense en ce moment à la microbrasserie Tadoussac qui offre de la nourriture sublime faite avec des produits locaux. J’espère bien y retourner cet été! 

Les Affaires Brassicoles #65 : Martin Fournier, directeur général de la Microbrasserie Tadoussac

Quelle a été votre pire expérience de « catering » dans une loge?

Un beau gros rien du tout. Ça ne goûte pas grand chose et ça ne donne pas beaucoup d’énergie.

 

Votre plus gros « fail » culinaire?

M’être endormi après avoir mis quelque chose au four (je ne me souviens même plus quoi), dans mon vieil appartement sans détecteur de fumée. Félicitations François!  

Votre plus gros « fail » musical?

Probablement quelque chose comme recevoir la visite de la police chaque fois que je pratiquais avec feu mon band de punk. C’en était devenu une blague. Je pense qu’on jouait trop fort…! J’aimerais en profiter pour m’excuser officiellement au voisinage des rues Ball et Wellington à Sherbrooke.

 

Si vous deviez mourir demain, quel serait votre dernier repas et le dernier album que vous écouteriez?

J’écouterais l’album blanc des Beatles en mangeant… des pâtes (sans olives).

Et le dernier album que j’écouterai serait Peacetolet par IMPOSS.

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