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«De l’espace, du temps et de la musique» : Entrevue musico-bouffe avec JOLY

«De l’espace, du temps et de la musique» : Entrevue musico-bouffe avec JOLY

L’auteur-compositeur-interprète franco-ontarien JOLY se livre à nous le temps d’une entrevue musico-bouffe, en attendant la sortie de son nouveau single Tu t’en fous le 11 juin prochain, sur toutes les plateformes. Le jeune chanteur fait preuve, autant en musique qu’en cuisine, d’une bonne dose d’amour, de tristesse et d’une pincée de piquant. 

Marc-Antoine Joly nous dévoile ce qui le fait vibrer, que ce soit à la guitare ou sur le comptoir de cuisine, en nous racontant son histoire sur la scène musicale et ses barrières culinaires.

JOLY – Crédit photo: Mylène Desbiens

Comment en es-tu arrivé à faire de la musique?

En écoutant la chaîne MusiquePlus et en voyant comment l’fun ça avait l’air de jouer dans un band. On s’entend que c’était à l’époque que le pop punk ou Blink 182 et Simple Plan était en premier plan, je tripais déjà sur le skate alors la prochaine étape logique était la musique. La musique m’a toujours intéressé. Mes cousins jouaient de la basse et ils m’ont initié à plusieurs groupes. Mes parents sont de vrais mélomanes et ils m’emmenaient voir des spectacles de tous genres dès un très jeune âge. Je crois que ça aussi c’était un grand impact pour la découverte de la musique.

Comment décrirais-tu ton univers musical?

Je dirais que c’est un mélange entre le emo, le folk et le rock. Tout ça avec une belle touche pop.

Pourquoi un single intitulé Tu t’en fous?

C’était la première phrase qui est apparue lorsque j’écrivais la pièce. Il était trop tard quand j’ai remarqué que Marie-Mai avait elle aussi lancé une toune avec ce titre…

Quelle est ta relation avec la bouffe?

J’aime la bouffe, mais je suis extrêmement difficile et j’ai plusieurs intolérances.

Est-ce que tu écoutes de la musique quand tu cuisines?

Je dois être honnête et dire que je ne suis pas le meilleur cuisinier, mais que j’ai la chance que ma fiancée Céleste soit une incroyable cuisinière. On écoute souvent la playlist Singer Songwriter sur Spotify, c’est relaxe et ça nous fait découvrir des artistes qu’on ne connaît souvent pas.

Quel est ton plat signature ou ton GO pour les commandes?

Je pense que ça serait un genre de poulet au citron. Rien de trop fancy malheureusement. Pour commander, des ailes de poulet…ou des doigts de poulet!

Étant donné ton caractère très difficile pour la bouffe, quels sont tes «non» catégoriques et tes aliments favoris?

Pas d’oignon, pas d’ail, pas de fromage, pas de crème et surtout pas de mayo. Donc, j’aime vraiment le gingembre dans les recettes. Je dirais aussi le citron et le sel.

JOLY (blur) – Crédit photo: Mylène Desbiens

Et en musique, quelles sont tes restrictions?

Aucune, tout est permis si ça me fait triper.

Quelles sont les bonnes conditions pour cuisiner?

De l’espace, du temps et de la musique.

Et pour faire de la musique?

De l’espace pour toutes mes pédales, mes guitares et mes amplis. Dans un monde parfait, c’est sans limites de temps, sans distraction, avec un bon espresso ou une bonne bière.

Quel est le meilleur assemblage repas-musique que tu aies pu vivre?

J’ai déjà eu la chance de faire un spectacle au MIFO à Ottawa où il y avait un chef qui donnait un genre d’atelier de cuisine et, entre ses indications et ses ingrédients, on faisait quelques tounes. C’était vraiment cool comme moment.

Ta dernière découverte culinaire?

Je n’avais pas vraiment essayé le Pho dans ma vie et dernièrement j’ai trouvé une place qui fait certaines choses justement sans oignon et sans ail. J’ai vraiment aimé et maintenant, on tente de refaire ça à la maison. On est encore dans l’expérimentation.

Et ta découverte musicale?

Le groupe Hammock. C’est de la musique instrumentale très inspirée de la musique de film. Un musicien que j’aime bien à décrit le groupe comme l’équivalent de prendre un bain chaud, et je trouve que cette description est parfaite pour représenter le band. 

🎸JOLY

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