Près d’un propriétaire d’entreprise sur deux se dit pessimiste quant à un possible retour à la normale avant 2022, c’est ce qu’il ressort des résultats préliminaires d’un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Parmi eux, un tiers craint pour son avenir et la moitié s’inquiète pour l’avenir économique de sa communauté. Ils disent que la pandémie les touche tant physiquement que mentalement.
«C’est compréhensible, parce que depuis le début de la crise, c’est comme si on leur avait demandé de courir un marathon sans préparation et qu’à chaque fois qu’ils aperçoivent la ligne d’arrivée, on leur ajoute 42 kilomètres de plus», soutient par voie de communiqué François Vincent, vice-président Québec à la FCEI.
Ils sont 67% à cibler comme préoccupation l’incertitude liée à la troisième vague de la pandémie, 56% évoquent l’impact sur l’économie provinciale canadienne et/ou mondiale, 51% parlent des effets sur leur santé physique et celles de leurs employés, 45% pointent du doigt le stress avec lequel ils doivent composer.
«Les PME du Québec souhaitent contribuer à la lutte contre la COVID-19. Le gouvernement peut s’assurer qu’elles font partie de la solution, par exemple en favorisant et en facilitant, le recours aux tests de dépistage rapide pour les entreprises. Ce faisant, on pourrait mieux prévenir et diminuer les risques de propagation dans les milieux de travail et les aider à rester ouvertes de manière sécuritaire», ajoute François Vincent.
En ce sens, la FCEI a fait parvenir une lettre au ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, pour que l’accès à ces tests puisse être facilité dans les PME.
Par ailleurs, deux propriétaires d’entreprise sur trois estiment que les programmes d’urgence du gouvernement restent essentiels à la survie de leur entreprise en 2021. Ils sont près de 9 sur 10 à considérer que l’aide devrait être maintenue jusqu’à ce que toutes les restrictions liées à la COVID-19 aient été levées.