Close
Mélissa Ouimet : une auteure-compositrice-interprète qui a du piquant!

Mélissa Ouimet : une auteure-compositrice-interprète qui a du piquant!

En collaboration avec Réseau Ontario

La rockeuse franco-ontarienne Mélissa Ouimet continue de faire parler d’elle avec la sortie récente de son extrait «Sans tomber» et un troisième album à venir cet automne. Elle utilise comme références francophones Laurence Jalbert et France D’Amour. Quant aux références anglophones, elle se tourne vers Pink, Bishop Briggs et Steven Tyler.

Mélissa Ouimet nous révèle ses recettes musicales et… culinaires.

Comment en es-tu arrivée à faire de la musique?

C’est vraiment une passion qui a commencé quand j’étais petite. Je baigne depuis toute petite dans la musique, ma famille est très musicale. Mon premier contact avec la musique était autour d’un feu de camp où on chantait tous ensemble, et j’avais un cousin qui grattait de la guitare.

Ma grande sœur chantait dans un spectacle à l’école secondaire, et moi je la suivais parce qu’elle me gardait, car elle est 11 ans plus vieille que moi. Elle m’amenait dans ses répétitions, et c’est vraiment là que j’ai commencé à voir comment on prépare un spectacle.

Ensuite, professionnellement, quand à l’école secondaire j’ai dû faire un choix, j’ai décidé de partir de l’Est ontarien et d’aller étudier dans le collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse. J’y ai fait pendant 3 ans un DEC en Interprétation en musique populaire.

Comment décrirais-tu ton univers musical?

C’est un univers coloré où il faut que ça bouge. Je suis quelqu’un qui aimer parler des choses des fois qu’on n’ose pas parler. J’utilise ma voix et ce que je fais dans ma vie pour dénoncer, pour qu’on fasse avancer les choses, pour aider les gens aussi. Je pense que la musique, pour moi, est avant tout un échange avec le public.

Mélissa Ouimet. Crédit: Bruno Labrie

Quelle est ta relation avec la nourriture?

C’est festif. On partage avec les gens. Ce sont des moments précieux, en famille autant qu’entre amis. C’est la culture, la découverte des choses, l’ouverture d’esprit, parce que j’ai beaucoup voyagé. Après le collège, je suis partie en Asie pendant un an et demi. J’ai eu la chance de goûter à plusieurs mets.

Est-ce que tu écoutes de la musique quand tu cuisines?

Oui, ça arrive souvent que je mélange les deux. Souvent, j’ai mon chum qui est avec moi, qui est aussi musicien. On a tout installé à la maison pour que ça sonne assez fort. Ça varie beaucoup ce qu’on écoute… J’ai grandi dans l’univers pop, rock et country, donc ce sont des styles qui reviennent beaucoup. J’aime aussi être à l’affût de ce qui se passe.

Quels sont les ingrédients de base dont tu as toujours besoin?

L’ail. Je pense que j’en mettrais partout. Surtout en pandémie, on porte tous des masques, donc on peut en manger tous les jours! Le basilic. Surtout pour faire des sauces, du pesto, de la mayonnaise. C’est un ingrédient magique! Ta journée ne se passe pas bien, tu mets du basilic, tout va bien. J’aime vraiment les plats épicés, donc de la sauce piquante ou des flocons de piment.

Quelle est la première recette que tu as appris à faire?

Je pense que ma sœur m’avait montré comment faire une soupe aux légumes.

Quel est ton plat signature?

Des pâtes au pesto. Sinon… mon chum n’aimait pas les salades avant parce que j’ai l’impression qu’il commandait toujours celles au resto, avec de la laitue iceberg et des tomates blanches qui ne goûtent rien. Pour vrai, je suis la fille qui pimp le plus les salades. Je peux mettre des morceaux de pomme, de la feta, des croûtons, des câpres…

Quel est le plat que tu aimes commander?

Un bon resto italien ou la sauce arrabiata vraiment épicée.

Quelles sont tes règles en cuisine?

Se laver les mains avant de cuisiner. Et si je change de maison un jour, ma cuisine va être faite autrement parce qu’on se pile sur les pieds.

En musique?

Less is more. Il y a des chanteurs que je respecte beaucoup et qui ont de grandes voix. Je pense que c’est comme du beurre: il faut que tu en mettes, mais pas trop. Je pense que dans une chanson, il faut toujours respecter l’histoire de la chanson et d’être centré sur le texte sans nécessairement vocalement trop en mettre partout, sinon on perd l’essence de la chanson.

Quelles sont les bonnes conditions pour cuisiner?

Il ne faut pas qu’il y ait plein d’affaires sur le comptoir, sinon ça me dérange.

Pour faire de la musique?

Pour être en équipe avec des gens et faire avancer des choses, il faut que les gens aient une belle énergie et une bonne attitude.

Quel est le meilleur assemblage repas-musique que tu aies expérimenté?

L’ambiance de la Thaïlande.

Quelle est ta dernière découverte culinaire?

Un poulet portugais du bistro le Calumet.

Et musicale?

Le dernier album de Charlotte Cardin, Phoenix.

🎙️Mélissa Ouimet

site web | facebook | instagram

Close
0