Le mouvement Mai sans tondeuse, ou No Mow May, qui se tient tout le mois vise à favoriser la biodiversité dans les jardins. L’enjeu est d’autant plus grand quand l’utilisation des pesticides se fait de manière plus intensive, que la pression morale et sociale incite à tondre sa pelouse dès que le printemps se fait ressentir et que le sort des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages déjà en déclin continue de s’aggraver.
Comme le rappelle Greenpeace, l’Université du Québec à Trois-Rivières a démontré que les pelouses forment des écosystèmes de faible biodiversité et que l’état des lieux se détériore lorsque la tonte augmente. Elle entraîne la baisse du nombre d’invertébrés, l’appauvrissement de la diversité végétale ainsi que la présence accrue d’insectes et de plantes indésirables.
Les avantages à ne pas toucher à sa pelouse sont de :
- favoriser la biodiversité, les plantes sauvages et les pollinisateurs
- réduire la présence des herbes indésirables ou envahissantes
- faire des économies d’argent et préserver les ressources
- avoir davantage de temps pour soi
- laisser faire la nature.