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La Distillerie de Montréal présente son premier prêt-à-boire à base de rhum épicé

La Distillerie de Montréal présente son premier prêt-à-boire à base de rhum épicé

Faites du mojito votre boisson favorite cet été! La Distillerie de Montréal présente son mojito en prêt-à-boire élaboré à partir
de son populaire Rosemont Rhum Épicé, auquel on a infusé de la menthe fraîche et de la lime pour en faire un cocktail
désaltérant qui nous transporte jusqu’à Cuba!

« Nous sommes les seuls à faire un rhum au Québec à 100 %, alors quand la SAQ a lancé un appel d’offres pour développer des prêt-à-boire québécois, on s’est dit : pour se démarquer de nos collègues, qui se lancent dans les gin-tonics et les aperol spritz, pourquoi ne pas utiliser notre rhum épicé et créer un mojito? » LILIAN WOLFELSBERGER Bouilleur de cru de la Distillerie de Montréal.

Selon M. Wolfelsberger, il a fallu plusieurs semaines pour mettre  au point la recette du cocktail :  

« Avec le mojito, le principal défi, c’est de bien doser la menthe; quand  il y en a trop, ça vole le show; alors on a fait de nombreux tests avec  des menthes différentes — anglaise, marocaine, sauvage, etc. — et on  a finalement opté pour la menthe fraîche du jardin. On a ensuite joué  avec la lime et nos épices maison, pour donner une saveur unique au  cocktail, une signature, quoi. Enfin, il fallait adapter cette recette pour  la production de masse, car il nous fallait en produire 18 000 litres d’un  coup, afin de satisfaire les exigences de la SAQ. » 

Comme pour toutes les histoires de cocktails, l’origine du moji to est souvent contestée, en particulier par La Bodeguita del  medio à La Havane; en effet, ce bar-restaurant prétend être le  berceau du cocktail et jouit de la renommée associée à l’éloge  d’Ernest Hemingway pour sa version particulière de la boisson. 

Dans les années 1500, Sir Francis Drake débarqua à La Havane  , il attaqua et procéda au saccage de la ville pour lui soustraire  son or. L’invasion a échoué, mais heureusement pour nous,  quelque chose de bien en est sorti : comme son équipage  souffrait de dysenterie et de scorbut, un petit détachement  est allé à terre à Cuba et est revenu avec des ingrédients  pour un médicament, car les autochtones d’Amérique du Sud  étaient connus pour avoir des remèdes contre de nombreuses  maladies. Ils ont utilisé de l’aguarediente de cana, des feuilles  de menthe, des jus de canne à sucre et de lime pour préparer  un tonique qui s’est avéré efficace. Nous savons maintenant  que le jus de citron vert était l’agent médicinal, mais les autres  ingrédients l’ont sûrement rendu beaucoup plus savoureux!  Un cocktail nommé «El Draque» utilisant des ingrédients très  similaires à ceux d’aujourd’hui, était connu pour être populaire  à Cuba après cette époque, et aurait été nommé d’après Drake  lui-même.

 


À PROPOS DE LA DISTILLERIE DE MONTRÉAL
La Distillerie de Montréal, installée au cœur d’une portion industrielle de Rosemont, est la seule distillerie au Canada à travailler avec un alambic charentais à double distillation. Durant sa jeunesse, guidé par le savoir-faire familial, Lilian Wolfelsberger a acquis les principes d’une méthode ancestrale en ratissant les vergers de Franche-Comté. Ce bouilleur de cru de cinquième génération, établi à Montréal en 1993, caressait depuis longtemps le projet de mettre en valeur le terroir québécois tout en amenant la maîtrise de son art. Dans cette perspective, il devient l’un des premiers à obtenir un permis de microdistillerie au milieu des années 2000, ce qui lui donne la possibilité de parfaire sa connaissance des matières premières distinctives du Québec pour développer de nouvelles recettes et techniques innovantes.

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