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Kétolat : du chocolat inclusif et des plaisirs gourmands pour la St-Valentin

Kétolat : du chocolat inclusif et des plaisirs gourmands pour la St-Valentin

Fondée en mars 2019 à Saint-Hyacinthe, l’entreprise Kétolat propose des desserts chocolatés qui répondent entre autres à ceux et celles qui ont des restrictions alimentaires. Destinés aux personnes véganes, diabétiques, coeliaqes et qui suivent un régime cétogène, les produits comblent également les simples amateurs de chocolat. Le secret de leur recette? L’âme familiale.

Derrière l’entreprise se cachent Danny Pormerleau, propriétaire, et sa conjointe Véronick Giroux, qui est la cofondatrice et la directrice du développement et du contrôle qualité. Bien avant son arrivée sur le marché, ce type de chocolat a d’abord été confectionné en réponse à une situation difficile et personnelle. En 2018, Véronick Giroux découvre qu’elle est atteinte de lupus, une maladie auto-immune. Si elle ne peut être guérie, l’entrepreneure choisit toutefois d’ajuster son mode de vie pour mieux vivre avec la maladie.

Couverture – de gauche à droite: Emrick Giroux, directeur au développement des affaires, Véronick Giroux et Danny Pomerleau, les deux fondateurs de Kétolat. Crédit: Alma Kismic

«Le lupus est une maladie handicapante par ses symptômes. En apprivoisant la maladie, je me suis rendu compte que si je changeais mon alimentation, ça avait des impacts positifs. J’ai coupé tout ce qui était inflammatoire: le sucre, les féculents, les produits laitiers. Puis, j’ai constaté qu’au niveau des desserts, il n’y avait pas un grand choix. Alors, je me suis mise à m’en faire!», révèle la fondatrice qui a su trouver des solutions afin d’améliorer sa qualité de vie.

C’est alors que Kétolat a pris naissance: offrir des plaisirs gourmands qui sauraient satisfaire et plaire au plus grand nombre. Comment y parvenir? En étant le plus inclusif possible. C’est en ayant des valeurs d’authenticité, de respect et d’ouverture que l’entreprise a décidé de concevoir et de vendre des délices qui riment avec les particularités de chacun.

C’est d’ailleurs sans réserve que les partenaires mettent de l’avant sur leur site la liste des ingrédients de leurs produits, laissant ainsi aux consommateurs de faire un choix éclairé pour leur alimentation. «Je me sentirais mal d’offrir un produit que moi-même je ne consommerais pas», précise Véronick Giroux.

Courtoisie: Kétolat. Crédit: Alma Kismic

Le Québec, une province amatrice de chocolat

Si la complémentarité du couple a su mener à bien l’entreprise, c’est en ajoutant un troisième partenaire, leur fils Emrick, qui s’occupe du développement des affaires et de la gestion de la croissance, que la famille a pu poursuivre l’aventure. Ayant un amour commun pour la cuisine et les produits sains, le trio travaille ainsi à mettre de l’avant ces gâteries éthiques, biologiques, sans sucre, sans gluten et sans produits laitiers dont la clientèle ne cesse de croitre.

«La demande a vite augmenté depuis le lancement du site web en mars 2019. Le Québec est un gros mangeur de chocolat! On produisait tellement que j’avais du chocolat partout sur mes portes d’armoires de ma cuisine. On a alors aménagé le sous-sol, mais rapidement en juillet de la même année, on a déménagé dans une usine agroalimentaire. On est passé de 15 pieds carrés à 3 000 pieds carrés!», souligne-t-elle entre deux rires.

Chocolat pour fondue. Courtoisie: Kétolat. Crédit: Alma Kismic

Parvenir à rendre appétissants des produits comportant de nombreux «sans» n’est pas une mince affaire. Pour faire du chocolat au caramel salé, aux amandes, au café, à la fleur de sel et aux bleuets, la famille a travaillé d’arrache-pied afin de les rendre aussi bons au goût que le nom des saveurs le laisse entendre.

«Notre chocolat est fait de pure beurre de cacao. Pour arriver à des bons ratios, ç’a été long! N’étant pas une experte en chocolat, avant d’atteindre un bon tempérage, j’ai dû faire plusieurs essais. Mais ce qui est bien, c’est qu’il n’y a jamais de gaspillage alimentaire. Si on n’a pas le résultat qu’on veut, on refait fondre et on recommence. On jette jamais», explique-t-elle.

Des gâteries sans culpabilité pour la St-Valentin

Une nouveauté a vu le jour en janvier dernier en prévision du 14 février: la boîte de Saint-Valentin Kétolat.

«Avec le confinement, nombreux sont les couples qui travaillent et vivent sous le même toit. On voulait juste proposer une façon de prendre du temps avec la personne qu’on aime. À tous les jours, pendant 6 jours, à partir de la St-Valentin, on peut s’arrêter et déguster un chocolat ensemble».

Courtoisie: Kétolat. Crédit: Alma Kismic

En édition limitée, cette boîte a donc été conçue afin partager un moment de plaisir sans culpabilité. Dans chaque contenant se trouvent 12 chocolats végétaliens identifiés «toi» et «moi» dans une variété de trois saveurs: chocolat-cappuccino, chocolat-menthe et chocolat-noisette. Et si le confinement ne permet pas le rapprochement, il est également possible d’envoyer une boîte par la poste et d’offrir ces «toi» en cadeau.

Leurs barres de chocolat, produits pour fondue, barres glacées et édulcorants sans sucre sont présentement disponibles dans plus de 250 boutiques et épiceries du Québec. Pour en savoir plus, visitez ketolat.com.

🍫Kétolat

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