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Chaleur, rythme et cocktail au rhum – Entrevue musico-bouffe non-conventionnelle avec Marion Brunelle

Chaleur, rythme et cocktail au rhum – Entrevue musico-bouffe non-conventionnelle avec Marion Brunelle

L’artiste montréalaise Marion Brunelle sortira le 13 novembre son plus récent album, Ailleurs. Joignant ses racines francophones aux rythmes des Caraïbes, elle y traite d’amour, de sensualité, mais aussi de solitude et de tristesse à travers une musicalité porteuse d’espoir et qui invite à la danse. Combinant la soul, le R’N’B, le reggaeton, la pop, le calypso et la musique du monde, l’album ajoute couleur et chaleur à la saison froide qui s’installe avec célérité.

Rencontre avec l’autrice-compositrice-interprète qui fera un lancement-spectacle virtuel le 25 novembre prochain sur sa page Facebook professionnelle.

Qui es-tu, quel est ton parcours? 

Je suis Marion Brunelle, je suis née à Montréal dans une famille d’artistes, et j’ai cinq frères et sœurs. J’ai grandi entourée de hip-hop, de chanson française et de musique du monde.

Comment a démarré ton aventure dans la musique? 

À cinq ans, j’ai commencé à jouer du piano, mais j’ai arrêté un an après. À huit ans, je suis tombée en amour d’un compagnon de classe qui est venu jouer du violon pour la fête de fin d’année à l’école, et j’ai décidé de jouer du violon. J’en ai joué pendant huit ans, puis j’ai pris une pause. Ensuite, j’ai commencé avec les cours de chant au début de la vingtaine et j’ai accompagné des groupes de musique comme choriste, jusqu’à ce que je décide de partir mon propre projet.

L’autrice-compositrice-interprète Marion Brunelle.

Comment décrirais-tu l’univers musical de Marion Brunelle?

Je décrirais ça comme un mélange de chaleur, d’amour, de tristesse et de bonheur. Un mélange entre les rythmes des Antilles avec la romance de la langue française et espagnole.

Quelle est ta relation avec la nourriture?

Ma relation avec la nourriture est très stable. C’est un mariage qui ne finira jamais, car je l’aimerai toujours un peu, passionnément et à la folie.

Si Ailleurs était un plat quel serait-il?

Hum. Bonne question. Ça serait un bon plat de riz avec des fèves à la cubaine, accompagné d’une salade fraîche de mangues, avocats et coriandre.

Si «Monde suspendu» était une recette, quels en seraient les ingrédients? 

Ça serait un beau bloc de neige avec du sirop d’érable versé dessus et un cocktail au rhum.

Es-tu aussi douée derrière les fourneaux que sur scène?

Il faudrait demander à mes enfants! On peut dire que oui, car je fais ça avec amour. Mais si je brûle mes gâteaux, ce n’est pas ma faute, c’est l’amour qui les a brûlés, c’est clair?

Qu’est-ce que tu écoutes comme musique lorsque tu cuisines?

De la salsa.

Quelle est la première recette que tu as appris à faire?

Les patates au beurre et à la ciboulette de ma maman.

Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer et pourquoi?

Les fruits et le café. Les fruits, c’est la vie. Le café, c’est ce qui donne un sens à la vie.

Quel est le pire repas que l’on t’ait servi?

Un faux guacamole. Je ne me rappelle plus c’était où, mais je me souviendrai toujours du goût. C’était comme manger du carton qui aurait été préalablement trempé dans du goudron. Délicieux.

As-tu des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles lorsque tu es en tournée?

Qu’il y ait des collations santé dans ma loge. J’aime les collations santé, toutes catégories confondues.

Quel est ton plus gros «fail» culinaire?

Les biscuits aux pépites de chocolat de Ricardo. La fois que j’ai tenté de les faire, je n’ai pas lu la petite note en bas de la recette qui disait qu’il fallait en mettre MAXIMUM 6-8 au four par batch, et donc j’en ai mis environ 20 d’un seul coup. Il y a eu une grosse fumée épaisse qui a rempli mon appartement. J’ai ouvert la porte qui mène au couloir de l’édifice pour ne pas mourir asphyxiée, et ça a rempli le couloir de fumée. Les détecteurs de fumée de l’édifice au complet ont sonné, et les locataires des 18 autres appartements sont sortis en panique, en pyjama, pensant qu’il y avait un feu. Il était 23h. Ils m’ont tous dit de ne jamais leur offrir de biscuits.

…Et ton plus gros «fail» musical?

Dur à dire. Mon cerveau l’a probablement effacé de ma mémoire…!

Si je t’invites à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner et passer comme musique pour t’impressionner?

Un ceviche à la péruvienne avec une playlist hip-hop, soul avec des artistes féminines exclusivement.

Ton dernier repas et la dernière musique que tu écouterais… Si tu devais mourir demain?!

Le poulet de ma maman avec sa salade de brocolis et vinaigre umeboshi. Et j’écouterais la chanson «Ojalá» de Silvio Rodríguez.

Quels sont tes projets futurs?

Mon EP sort le 13 novembre et par la suite, je vais lancer les vidéos live des quatre chansons. Puis, je compte tourner un autre vidéoclip officiel de ma chanson «Seul» et lancer des chansons au courant de l’année, pour nous remonter le moral et continuer à vous faire rêver et danser.

🍹Marion Brunelle

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