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20 expositions d’art visuel pour accueillir 2020

20 expositions d’art visuel pour accueillir 2020

L’heure est venue de planifier les expositions d’art que vous irez voir en janvier à Montréal, histoire de débuter la décennie du bon pied! On vous donne plusieurs belles raisons de sortir de chez vous, voici nos suggestions. Bonnes découvertes!

〰️ «Empêcher les feuilles de tomber et les fleurs de faner»Camille Lescarbeau, Laurence Dauphinais et Myriam Simard-Parent à la galerie AVE – Arts Visuels Émergents. Jusqu’au 23 janvier 2020.

Crédit: Myriam Simard-Parent.

«Empêcher les fleurs de faner et les feuilles de tomber est une proposition poétique présentée par trois artistes qui exposeront leurs recherches actuelles sur la condition humaine à travers des questions reliées au temps, au corps et à la nature. Les oeuvres rassemblées ici explorent le caractère inséparable de représentations aux apparences contradictoires telles que la vie et la mort, la solitude et le vivre ensemble, la nature et la culture.

La nature y est figurative, symbolique ou altérée, alors que le corps transforme la matière ou n’arrive pas à se saisir de l’instant présent. Que ce soit dans la lenteur ou dans la spontanéité du geste de création, l’exposition propose un arrêt sur le temps et un désir de capter l’insaisissable. Les oeuvres viennent souligner l’éphémérité de la vie humaine autant qu’une possibilité d’après vie à travers la matière.» événement facebook

〰️ «What the Frog’s Eye Tells the Frog’s Brain», Mathieu Cardin à la galerie VOX, centre de l’image contemporaine. Du 11 janvier au 7 mars.

«La muséologie a traditionnellement défini l’exposition comme un appareil de visibilité duquel on déduisait des connaissances sur la culture, la nature, l’art, etc. Dans une nouvelle installation conçue spécifiquement pour VOX, Mathieu Cardin imagine une scénographie qui “expose” les dispositifs de visibilité généralement employés par les musées d’histoire naturelle.

Son usage d’un parcours en stations, de scènes recomposées, d’effets illusionnistes, de panneaux didactiques, d’artefacts et de décors artificiels offre néanmoins une étrange expérience de la nature. La clé se trouve sans doute dans le titre même de l’exposition, emprunté à un texte bien connu des neurosciences dans lequel on révélait, dès 1959, que l’œil d’une grenouille ne communique pas au cerveau que l’intensité de la lumière, mais plutôt un ensemble de stimuli visuels lui permettant de la percevoir dans un langage déjà organisé, déjà interprété.» plus d’infos

〰️ Les expositions d’hiver à Never Apart. Du 16 janvier au 4 avril.

«Never Apart vous convie à l’ouverture de ses expositions hivernales de 2020, dont les thèmes mettent en lumière plusieurs artistes afro-diasporiques à l’occasion du Mois de l’Histoire des Noirs, ainsi que des artistes explorant les thèmes de la migration, des frontières et plus encore.» événement facebook

〰️ «Spirit Matter» de Bonnie Baxter, «Condolere Sanctuaries» d’Eve Tagny et «@djxenoyoga» de Xuan Ye au Centre d’art et de diffusion CLARK. Du 10 janvier au 15 février.

Crédit: Xuan Ye.

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〰️ Gabriel Rioux à la galerie Archive Contemporary. Du 11 au 27 janvier.

Crédit: Gabriel Rioux.

«Gabriel Rioux est un artiste émergent basé à Montréal. Ses peintures en techniques mixtes sont fortement influencées par la littérature et la philosophie, ainsi que par ses observations poétiques de la vie quotidienne.» événement facebook

〰️ «Comme si c’était hier» de Simon Bilodeau et «Trop-plein / trop peu» de Vida Simon à la galerie CIRCA art actuel. Du 18 janvier au 14 mars.

«Détenteur d’un baccalauréat et d’une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, Simon Bilodeau interroge les atours de l’art, de ses objets et de ses histoires. À travers une pratique multidisciplinaire et critique intéressée par différents enjeux touchant autant les sphères esthétiques, philosophiques que sociales, Bilodeau aborde des préoccupations issues de notre contemporanéité, souvent confrontée à ses contradictions et à des devenirs incertains. En constante évolution, son travail a fait l’objet d’expositions solos et de groupe au Québec et à l’international.

Vida Simon combine différentes techniques pour créer des installations et des performances in situ. Son travail a été présenté sur la scène internationale dans divers contextes comme des galeries, des chambres d’hôtels, des devantures de magasins, des théâtres, des toits, une ancienne synagogue, une ancienne écurie, une maison abandonnée, petite église…» événement facebook

〰️ «Kouman ou ye? – two decades and 1 year under the sun», G L O W Z I au Resonance Café. Jusqu’au 5 mars.

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〰️ «Espaces de paysages», Sylvie Bouchard à la Galerie McClure. Du 10 janvier au 1er février.

Sylvie Bouchard, Vers l’au-dehors. 2019, huile sur toile de lin, 150cm x 251cm. Photo courtoisie de l’artiste.

«Ses tableaux explorent le contexte de différentes fictions picturales qui au-delà des choses représentées (paysages, espaces architecturés, objets, personnages…) entraînent une sensation d’étrangeté. Cette part d’étrangeté vient surtout de la disposition des objets plutôt que des sujets en tant que tels. Ceux-ci semblent s’ancrer dans l’espace et offrir ainsi des chemins de traverse qui débouchent sur la part onirique de notre rapport au réel. Il s’agit d’un travail de peinture qui se déploie simultanément à travers différents registres (figuratif, matiériste, symbolique…) et offre ainsi au regardeur une expérience inédite.» événement facebook

〰️ Exposition des artistes résidents du Livart. Du 18 janvier au 2 février 2020

«Au programme, des oeuvres éclectiques aux signatures originales et personnelles, dont celles de:

Kevin Ledo
Paperole
Henssé
Labrona
Denis Normand
Ingrid Berg
EGO (Obed José)
Kim Fox
Yves Roy
Alix Orcel.» événement facebook

〰️ «Communauté intentionnelle», exposition collective des étudiant.es de premier cycle à la Galerie FOFA. Du 13 janvier au 21 février.

Jacqueline Beaumont, one day i’ll grow up (2018). Courtoisie.

«L’exposition des étudiants et étudiantes de premier cycle vise à illustrer les diverses pratiques artistiques et recherches en cours à la Faculté des beaux-arts. Conjuguant les efforts de nombreux membres de l’effectif étudiant, du personnel et du corps professoral, cette initiative interdisciplinaire aboutit non seulement à une exposition, mais aussi à une publication et à une série de performances.

Cette année, l’exposition Communauté intentionnelle révèle un sentiment qui perdure dans toutes les œuvres sélectionnées par le jury. Ce sentiment est celui du désir de faire partie d’une communauté ayant un degré élevé de cohésion sociale et de coopération, grâce à une capacité autocritique transformative. Ces travaux dévoilent des interrogations quant à la construction de l’identité et à l’impact de l’humanité sur notre planète, ainsi que des questions relatives à la diversité culturelle, au genre et à l’esthétique. Soucieux d’enjeux actuels, les artistes obligent les spectateurs à confronter leurs propres habitudes et à aborder des sujets épineux.» plus d’infos

〰️ «À l’absence du corps répond la présence de sa projection», Maude Corriveau & «Sa robe est une voûte», Élise Lafontaine à la galerie Galerie Nicolas Robert. Jusqu’au 18 janvier 2020.

«La Galerie Nicolas Robert est heureuse de présenter l’exposition À l’absence du corps répond la présence de sa projection de Maude Corriveau. Dans ce corpus de dessins hyperréalistes au crayon de couleur et au pastel sec, Corriveau étudie la matérialité de la lumière.

Sa robe est une voûte d’Élise Lafontaine: À l’abri des alcôves, dans une cellule ou aux frontières liminales de la vie, l’artiste multiplie les résidences de création, à la recherche d’expériences picturales inédites liées au confinement.» événement facebook

〰️ «ᓄᓇᙳᐊᓕᐅᕐᓂᖅ ᓄᓇᕐᔪᐊᙳᐊᓂᒃ Cartographier des univers», Shuvinai Ashoona à la Galerie Leonard & Bina Ellen. Jusqu’au 18 janvier 2020.

Shuvinai Ashoona, «Le monde dans ses yeux», 2011.

«Cartographier des univers présente une sélection d’œuvres sur papier créées par Shuvinai Ashoona au cours des vingt dernières années. Bon nombre des premiers dessins de l’artiste dépeignent la vie quotidienne à Kinngait (anciennement nommé Cape Dorset), au Nunavut, poursuivant ainsi une tradition artistique initiée par sa grand-mère, Pitseolak Ashoona (1908–1983), et sa cousine germaine Annie Pootoogook (1969–2016). Cependant, Shuvinai Ashoona est avant tout connue pour son iconographie personnelle, qui comprend des scènes naturalistes fondées sur l’observation attentive de son Arctique natal aussi bien que des visions monstrueuses et fantastiques.» plus d’infos

〰️ «HULDUFÓLK» et «PUBERTÉ» de Laurence Philomène à La galerie perchée de La Cenne. Jusqu’au 24 janvier 2020.

Crédit: Laurence Philomène.

«L’exposition de Laurence Philomène regroupera le travail de deux séries: HULDUFÓLK et PUBERTÉ. Ces deux séries abordent l’identité du genre et documentent la transition corporelle de l’artiste et sa prise de testostérone. Les autoportraits sont tantôt documentaires, brutes, inspirés de la culture du web, et à d’autres moments plutôt esthétiques, magnifiant le corps trans dans la nature.» événement facebook

〰️ «Le design graphique, ça bouge!» au Centre de design de l’UQAM. Jusqu’au 2 février 2020.

Crédit: Michel Brunelle.

«Un panorama exceptionnel du design graphique québécois à travers les réalisations d’une cinquantaine de ses meilleures agences. Domaine de création en pleine ébullition, le design graphique a vu ses possibilités exploser avec l’évolution des moyens technologiques. C’est un secteur qui évolue et se transforme à grande vitesse, tout en intégrant de plus en plus d’images en mouvement dont les manifestations multiformes se déploient au cœur de notre quotidien. Au 21e siècle, le design graphique, ça bouge!» plus d’infos

〰️ «Carillon decolonial: une Histoire de famille», Eddy Firmin à la galerie Art Mûr. Du 11 janvier au 29 février.

«L’ancrage ne signifie pas l’immobilité, l’impossibilité de bouger mais plutôt de se déplacer, de voyager, d’aller vers l’inattendu, l’étrangeté tout revenant à ce qui reste fondamental. Dans ces va et vient, entre d’où nous venons – une histoire, une langue, des mémoires, des paysages, des mots, des pensées, des sons—, que nous emportons avec nous comme traces, fragments, et ce que nous découvrons—une histoire, une langue, des mémoires, des paysages, des mots, des pensées, des sons—se construit un itinéraire dans lequel nous puisons des images, des idées, des questionnements. Pour Eddy Firmin, dit Ano, cet ancrage est l’esclavage colonial, ce qu’il a fabriqué et soit l’être humain noir objet de commerce, et toutes les formes de résistance à sa brutalité. Originaire de la Guadeloupe, colonie française esclavagiste des Antilles, devenue « département d’outre-mer » français, Eddy Firmin se dit « d’une bossale autrement dit d’une femme esclavagisée qui n’est pas née dans la colonie mais d’une femme née africaine et déportée « sur une colonie », d’une bossale, d’une femme née en Afrique et déportée sur une colonie. [Texte de Françoise Vergès].» événement facebook

〰️ «Ozone Gleaners», Tiziana La Melia et geetha thurairajah à Projet Pangee. Du 9 janvier au 15 février.

«Projet Pangée est fière de présenter Ozone Gleaners, une exposition qui réunit les œuvres de Tiziana La Melia (Vancouver) et geetha thurairajah (Brooklyn et Toronto). Au moyen de toiles et d’installations, les deux artistes s’interrogent sur les conventions en peinture et les remettent en question en explorant la façon dont les récits sont recodés et inversés. Une palette incongrue et effervescente imprègne l’image : ocre poreux, bleu-gris et ultra violet s’assemblent dans un espace pictural stratifié et ambigu pour décrire les formes irréconciliables contenues dans des intérieurs qui sont la surface et le lieu de l’indésirable.» événement facebook

〰️ «Il faut y croire puisque c’est absurde», Aïda Vosoughi au Centre Skol. Du 9 janvier au 22 février.

«Aïda Vosoughi conçoit sa pratique artistique en relation étroite avec la littérature et l’art narratif de l’ancienne culture du Moyen-Orient. Depuis quelques années, les contes de Kalila et Dimna l’ont beaucoup inspiré et elle y voit des liens avec la situation socio-politique actuelle. À Skol elle présente une exposition de toiles narratives, qui explorent les rapports de pouvoir, transposés dans un monde métaphorique. Frôlant l’abstraction, ses œuvres revisitent des histoires ancestrales dans une approche résolument contemporaine, teintée d’un humour tranchant.» plus d’infos

〰️ «Transfiguration», Greg Payce à la galerie Art Mûr. Du 11 janvier au 29 février.

«Le sol est une machine à voyager dans le temps. Couches sur couches de sédiments enregistrent le passage du temps comme les cercles concentriques d’un arbre. Greg Payce part de cette prémisse d’une conscience multiple dans la production de son travail qui découle d’un intérêt pour l’humanité, d’abord et avant tout. Son engagement avec la céramique au cours des quatre dernières décennies témoigne d’une profonde compréhension des possibilités physiques de la céramique et de son potentiel conceptuel inhérent. L’histoire de la céramique est parallèle à celle de l’humanité. Depuis des siècles, l’homme façonne la terre pour en faire des objets fonctionnels ou esthétique.» événement facebook 

〰️ «Cadavre exquis», exposition collective au Centre Phi. Jusqu’au 19 janvier.

Crédit: Sandra Larochelle Photographe pour le Centre Phi.

«Les surréalistes ont inventé le cadavre exquis, un jeu artistique qui en appelle à l’inconscient collectif pour libérer la puissance de l’imagination. Misant sur la réalité virtuelle plutôt que sur le papier, la présente exposition réunit les contributions individuelles de remarquables artistes contemporains.

En effet, Marina Abramović, Olafur Eliasson, Laurie Anderson, Antony Gormley, Paul McCarthy, entre autres, ont embrassé une nouvelle forme d’expression dans la continuité de leur œuvre. La transmission d’impulsions et d’idées universelles transporte le visiteur dans des mondes étranges et captivants, fruits de l’imagination de ces artistes d’aujourd’hui.» plus d’infos

〰️ «Tout est fugace», Joey Bates à la Galerie Youn. Jusqu’au 18 janvier 2020.

«Mon processus est méthodique, planifié et laborieux. Pourtant, mes œuvres dépeignent des instants dans le temps, des occasions lors desquelles le changement se produit et affecte violemment des choses que nous considérons comme belles. Je juxtapose des articles qui se dégradent — des fleurs, des montagnes, du tissu et de la chair — à des moments de disruption violente et de déplacement terrestre : des explosions. Ces explosions révèlent une tension accumulée et dispersent l’énergie dans une durée limitée. Cela donne un chaos organisé, qui ressemble à nos vies quotidiennes et à nos influences externes.» plus d’infos

 

 

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