Les deux moitiés de Pépite, Edouard et Thomas se sont rencontrés sur une plage, ce qui explique leur son à la croisée des chansons française, américaine et jamaïcaine. Sur le spectrum de la pop française, ils se situent aux côtés de Baden Baden, Polo & Pan ou encore Les Louanges. Les textes de Thomas et les arrangements d’Edouard portent à la fois sur le sublime et l’esseulé, la félicité et la lassitude, l’émerveillement et la torpeur. On leur a parlé de musique et de bouffe!
Le duo indie-pop français fait une première incursion au Canada avec l’album Virages. Le groupe sera de passage à Québec au District Saint-Joseph et à Montréal au Théâtre Fairmount respectivement les 12 et 13 septembre prochains.
Edouard: Bonjour! Nous sommes Pépite et nous sortons notre premier album. Nous avons créé le groupe en 2015 et vite sorti un premier EP qui s’appelle «Les bateaux», puis un deuxième, «Renaissance», sous le label Microqlima. Là, on commence la tournée de l’album et on est ultra content.
Thomas: Je dirais que nous faisons de la pop mélancolique.
Edouard: Pour cet album, c’est plutôt un voyage nocturne au fond d’une voiture. Ponctué de quelques couleurs de cocktail.
E: J’en mange tous les jours, héhé! Disons que j’aime bien cuisiner surtout quand il y a des invités. J’y mets un peu plus de passion. Mais il m’arrive de me faire plaisir aussi en prenant le temps de me préparer un festin de roi en rentrant de soirée.
T: Je pense que les repas sont souvent le meilleur moment de la journée, tellement de choses à goûter, à découvrir et redécouvrir.
T: Je ne suis pas le meilleur cuisinier de Paris, mais je sais faire des choses simples et je suis très bon goûteur.
E: J’aime bien les recettes classiques, mais j’aime bien improviser comme sur scène.
T: Je n’ai pas de genre de musique en particulier, mais j’aime bien écouter des albums entiers, ça laisse un peu de temps
E: Pas trop de musique. Je mets un podcast généralement, «Affaires sensibles» ou «Deux heures de perdues».
E: Un gros biscuit avec de grosses pépites, ou bien des huîtres.
T: Un plateau de fruits de mer, je dirais même!
E: Oh, ce serait un peu triste de faire la même recette à chaque fois. Mieux vaut ouvrir un restaurant!
T: Une recette un peu piquante, mais pas trop et surtout réconfortante.
T: Le couscous de ma grand-mère et un disque de Charles Trenet.
E: On revient d’Italie alors en ce moment, je suis obsédé par les mille et une façons de cuisiner les pâtes. Pasta al ragu… miam! Et on écouterait «La musica italiana» de Calcutta et Giorgio Poi.
E: On va demander d’arrêter les bonbons. Avec trop de sucre, on devient fou.
T: Oui, plus de bonbons.
E: J’ai voulu faire des naans récemment: une catastrophe farineuse.
T: J’ai renversé toute une tortilla en voulant la retourner il y a peu de temps [rires].
T: Oula, dans mes anciennes chansons, il doit se cacher quelques fails…
E: J’étais pas loin de tomber dans le public lors de notre dernier concert à la Cigale à Paris. Mais les gens de la fosse m’ont sauvé au dernier moment, ça m’a fait plutôt marrer quand même.
E: Une lotte à l’américaine? Avec du vin blanc en écoutant Johnny Cash.
T: Un barbecue à la canadienne avec un peu de country québécois.