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Les expositions à visiter en juin à Montréal

Les expositions à visiter en juin à Montréal

Il n’y aura pas que le Festival MURAL qui mettra l’art à l’honneur ce mois-ci, le début de l’été promet plusieurs (re)découvertes autant du côté des arts numériques avec Elektra qui revient pour sa 20e édition et la nouvelle exposition de réalité virtuelle du Centre Phi qu’en matière de peinture, de photographie et d’installations surprenantes. On vous souhaite de belles sorties culturelles!

〰 «Over My Black Body», exposition collective à la Galerie de l’UQAM. Jusqu’au 22 juin.

«Le corps noir est, en effet, le terrain d’une longue bataille. À travers l’histoire, il a lutté pour sa libération des structures de pouvoir colonialistes qui l’ont sacrifié comme marchandise. Il est la sueur et le sang qui a construit l’Amérique et ses premières industries transnationales : canne à sucre, coton, tabac, etc. Encore aujourd’hui, il est contrôlé par les médias qui gouvernent son image et son message, éclaircissant sa peau lorsqu’il est louangé et la noircissant pour souligner ses fautes.» plus d’infos 

〰 «BEADING NOW!», exposition collective à La Guilde. Jusqu’au 21 juillet.

«À travers les oeuvres de Judy Anderson, Catherine Blackburn, Teresa Burrows, Hannah Claus, Ruth Cuthand, Dayna Danger, Sarah Maloney, Audie Murray, Mike Patten, Sylvain Rivard et Nico Williams, Beading now ! se veut un état des lieux du perlage.

Cette exposition entend créer un lieu d’échange et de dialogue pour les artistes autochtones et non-autochtones. De plus, dans le but d’encourager un discours intergénérationnel, des objets provenant de la collection de La Guilde font partie intégrante de l’exposition, et ce, afin de créer de nouvelles trames narratives grâce aux oeuvres présentées.» plus d’infos

〰 «Depuis 30 ans, maintenant», exposition collective à la Galerie Simon Blais. Jusqu’au 29 juin.

À l’occasion de son 30e anniversaire, la galerie montréalaise a décidé de présenter 30 oeuvres de 30 artistes qui ont marqué l’histoire et la vision de l’espace de diffusion.

Lisez notre entrevue avec Simon Blais: La fibre artistique et entrepreneuriale depuis 30 ans 

〰 «2900 jours plus tard», Yan Bleney à Aire Commune. À partir du 30 mai.

«2900 jours, ce sont les jours écoulés depuis son retour de Paris pour revenir vivre à Montréal. 2900 jours est une sélection éclectique qui fait rêver, qui perturbe, qui excite l’oeil.» événement facebook 

〰 «co(AI)xistence»Justine Emard à la Cinémathèque québécoise dans le cadre du Festival ELEKTRA. Du 13 juin au 25 août.

«Justine Emard a mis en scène l’interaction entre Mirai Moriyama et le robot Alter, animé par une intelligence artificielle (IA). Son apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Dotés d’intelligences différentes, l’homme et le robot dialoguent à travers les signaux de leurs langages respectifs, tant corporel que verbal. En utilisant un système d’apprentissage profond non anthropomorphique (Deep Learning), le robot peut apprendre de sa rencontre avec le danseur.» événement facebook

〰 «Project H.E.A.R.T.»Erin Gee et Alex M Lee à Perte de Signal dans le cadre du Festival ELEKTRA. Du 7 au 15 juin.

«Par un détour dans le traditionnel jeu vidéo de “militainment”, Project H.E.A.R.T. invite le participant à convoquer son propre enthousiasme afin d’engager la popstar holographique Yowane Haku dans une “thérapie de combat”. L’interactivité émotionnelle est analysée par une machine qui recueille diverses données du joueur: les variations de son rythme cardiaque, et les fluctuations de son pouls.» événement facebook

〰 PichiAvo à la Station 16 Gallery dans la cadre de MURAL. Du 7 au 30 juin.

«Pour leur exposition en juin, PichiAvo ont créé plusieurs œuvres sur toile de grandes dimensions qui représentent le plus souvent le romantisme, le chagrin, l’amour et le pouvoir retrouvés dans la sculpture grecque antique. Choisissant d’élever leur style et leur conceptualisation grâce à la collaboration, PichiAvo est un duo travaillant ensemble depuis 2007. Ensemble, ils créent des œuvres qui défient nos notions préconçues d’art classique et d’art moderne avec une nouvelle fusion fidèle à l’héritage classique, mais fortement influencée par une perspective moderne et urbaine, un style “urbanthythology”.» événement facebook

〰 «Séquences paysagères», Sarah Thibault à la galerie TAP Art Space. Jusqu’au 22 juin.

«Les travaux de Sarah Thibault confrontent les notions de patriarcat et de bourgeoisie ancrées dans l’inconscient collectif par le biais de la surexposition et de la moquerie d’éléments visuels liés aux privilèges et au pouvoir. Dans SÉQUENCES PAYSAGÈRES, Sarah offre au visiteur un environnement immersif qui associe des éléments de design intérieur bourgeois avec des textures et des couleurs typiques d’un environnement extérieur, un boisé par exemple.» plus d’infos

〰 «Champs Élysées», Simon Belleau à la galerie PARISIAN LAUNDRY. Du 5 juin au 6 juillet.

«Champs Élysées, l’exposition de Simon Belleau à Parisian Laundry, se déroule comme une procession. Un théâtre d’objets attire le spectateur sur un chemin où il est accueilli, pour être ensuite sommé et projeté vers le bunker de la galerie. La promesse du paradis ou de l’au-delà évoquée par le titre de l’exposition n’est que partiellement tenue ; la toile de fond scénographique et les objets liés à la lumière et à la naissance masquant les singularités de cet espace souterrain.» plus d’infos 

〰 «MAGHRIB», Shaan Syed à la galerie PARISIAN LAUNDRY. Du 5 juin au 6 juillet.

«Durant l’enfance de Shaan Syed, la même rencontre rituelle se produisait chaque soir : une prière et un silence absolu à travers la maison. Son père, souhaitant que son fils unique grandisse avec un aspect de la culture islamique, lui faisait effectuer l’une des cinq prières quotidiennes. “Maghrib”, prière qui se déroule après le coucher du soleil quand le ciel est à son plus rose, signifie « à l’ouest » pour indiquer la direction vers la Mecque, là où le soleil se couche. Cet orange ardent se retrouve dans les nouveaux tableaux que Syed a commencé lors d’une résidence de trois mois au Bemis Center for Contemporary Arts de Omaha dans le Nebraska en 2018.» plus d’infos

«Yoko Ono: Liberté conquérante/Growing Freedom» à la Fondation Phi pour l’art contemporain. Jusqu’au 15 septembre.

Participatives, minimalistes et méditatives, les oeuvres de Yoko Ono inspirent autant qu’elles font appel à notre réflexion. La deuxième partie de l’exposition explore quant à elle les collaborations entre Yoko Ono et John Lennon à travers leurs actions pour la paix et leur amour médiatisé. À découvrir cet été. plus d’infos

〰 «Hors les lignes», Cara Carmina au Centre Culturel Peter B. Yeomans de Dorval. Jusqu’au 23 août.

«Cette exposition présente aux enfants le monde fascinant de l’illustration dans un environnement inspirant #caracarminastyle. Ils découvriront mon amour pour le dessin à travers mes 5 derniers livres jeunesse! Je partagerai avec eux mon histoire et mon processus, ils verront mes dioramas en papier miniatures, mes esquisses et les dessins finaux de mes livres, et même des illustrations inédites.» événement facebook

〰 «Nos jours heureux – Architecture et bien-être à l’ère du capitalisme émotionnel» au Centre Canadien d’Architecture (CCA). Jusqu’au 13 octobre.

«Comment mesurons-nous notre qualité de vie? En quoi consistent les données sur le bonheur? Au cours des dix dernières années, les listes d’indicateurs, d’indices et de classements commandées et produites par des organismes publics et privés, ont transformé notre façon de percevoir et de concevoir les espaces que nous habitons.» plus d’infos 

〰 «>HUM(AI)N» au Centre Phi. Jusqu’au 26 juillet.

«Avec l’essor de la réalité virtuelle, de l’intelligence artificielle, des biotechnologies et leurs effets sur l’évolution de l’être humain, nous sommes plus près que jamais de devenir des demi-dieux, maîtres de notre destinée. Il faut maintenant se poser la question suivante: que signifie être humain, plus qu’humain?

>HUM(AI)N se veut une méditation sur une réalité imminente où les machines ne seront pas distinctes, mais partie intégrante de nous. Réunissant les œuvres technologiques parmi les plus innovantes au monde, l’exposition active les mouvements du corps en interpellant le cœur et les facultés humaines de l’esprit. Des facultés de plus en plus améliorées, modifiées et façonnées par la technologie. Bienvenue dans le futur.» plus d’infos

〰 «Regarder et être vu», Ariane Fairlie à l’Espace Mile End. À partir du 29 mai.

«Sa pratique en peinture explore l’expérience féminine contemporaine à travers la figuration et le portrait. Des images érotiques aux photographies de célébrités, en passant par les photographies personnelles de sa famille et de ses amis sont une vaste collection d’images de référence. Cette approche lui permet de questionner la notion de séduction comme outil de transformation où elle s’intéresse à l’implication de l’artiste et de son sujet ainsi que celui du spectateur dans l’acte de regarder ou d’être vu.» plus d’infos

〰 «Suite cinétique», Yan Giguère à la galerie La Castiglione. Jusqu’au 15 juin.

«Les séries qui composent Suite cinétique ont toutes été réalisées lors de promenades, chaque série renvoyant respectivement à l’une d’entre elles, et donc à un lieu circonscrit : un champ de graminées pour Les herbes, la bordure d’une forêt pour La forêt du chevreuil à lunettes, une chambre à coucher pour Nous trois, un rassemblement de vinaigriers sur le bord d’un lac pour Entrelacs et une maison abandonnée près d’une pinède pour L’éclaircieplus d’infos

〰 «Barriers», Sean Mundy à la Galerie Youn. Jusqu’au 30 juin.

«Avec ses images méticuleusement construites, photographiées puis manipulées numériquement, l’artiste montréalais Sean Mundy associe le vocabulaire visuel de l’iconographie, du symbolisme et du surréalisme à des moments de dissonance entre l’individu, les états séparés du soi et les systèmes collectifs. Sean se sert de la forme humaine comme support de l’émotion, de la psychologie et de la réalité physique; ses sujets se retrouvent ainsi inféodés aux conflits surgissant dans ses œuvres.» plus d’infos

〰 Marc Gosselin à la Galerie Marc Gosselin. Du 20 juin au 7 juillet.

«Marc Gosselin s’intéresse à l’environnement bâti, au patrimoine industriel et au paysage urbain. L’iconographie suggérée est dominée par des représentations de l’environnement urbain. Son travail de plasticien est ponctué de collages issus de photographies représentatives de sa quotidienneté. La résonance de l’architecture industrielle montréalaise est présente au sein du corpus artistique de Gosselin, on peut y deviner les zones patrimoniales et des édicules laissés à l’abandon.» événement facebook 

〰 «Ephemeral», Paul Bureau à la galerie Patrick Mikhail. Jusqu’au 13 juillet.

«Dans Ephemeral, Paul Bureau s’est libéré pour explorer de nouveaux carrefours abordant à la fois des problèmes de peinture et de sculpture. Les supports pour chaque travail varient de l’argile non cuite au carton, en passant par le tissu étiré et les panneaux de cuivre, tous enduits des matières diverses. Les qualités picturales sont provoquées par les résidus de tubes de peinture à l’huile qui ont été raclés et récupérée sous forme d’abstractions abandonnées. Ces restes fragmentés font écho à de vastes palettes de couleurs à la base de nombreuses surfaces peintes. Cette matière mise au rebut fait maintenant partie des grands tissus monochromes qui constituent la toile étendue.» plus d’infos

〰 «Diving for Dreams», Barbara Steinman à la Fonderie Darling. Du 13 juin au 25 août.

«Observatrice attentive de ce qu’elle a jadis nommé les “strates d’impermanence”, c’est-à-dire des trajectoires entrelacées du temps et de l’Histoire, des mémoires individuelle et collective, Barbara Steinman invite les visiteurs à une réflexion sur l’espace — sur ce lieu de la Fonderie Darling situé en plein cœur des transformations architecturales radicales et autres aménagements urbains du quartier, et dont le volume incarne à la fois le comble du luxe et comme une espèce en voie de disparition.» plus d’infos

〰 Ariamna Contino et Alex Hernández à la Galerie B-312 dans le cadre de Montréal | Habana: Rencontres en art actuel. Jusqu’au 22 juin.

«Originaires de La Habana, Ariamna Contino et Alex Hernández proposent une série d’œuvres où l’abstraction – tracés, motifs, découpes – s’avère être une transcription statistique d’événements factuels. Les artistes, qui travaillent parfois ensemble, parfois en solo, affichent une pratique résolument engagée. Scrutant les problématiques soulevées par différentes situations géopolitiques, sociales ou économiques observées sur la scène mondiale, les artistes, témoins et critiques de ces états de fait, proposent des interventions visuelles où le traitement plastique et esthétique de la matière révèle des faits troublants.» plus d’infos

〰 «To Me», Sheida Shaghaghi à la galerie AVE – Arts Visuels Émergents. Jusqu’au 26 juin.

«Les anciens souvenirs de Sheida Shaghaghi, ses expériences et ses émotions sont représentés par deux médiums dans cette exposition : peintures et sculptures. Pour Sheida, lls semblaient être les langages les plus efficaces qui existent. To Me explore son propre passé et ses souvenirs, en espérant pouvoir toucher d’autres personnes à travers ce parcours.»

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