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L’histoire de bureau de Le p’tit verrat

L’histoire de bureau de Le p’tit verrat

Qui êtes-vous? 

Vincent Corriveau, président et Sophie Presseau, vice-présidente à Le p’tit verrat.

Quel est votre parcours?

Nous sommes tous les deux graphistes de formation. Notre parcours nous a amenés à nous occuper de différentes fonctions dans le domaine des communications et de la publicité.

Vincent: Chauffeur de zamboni, designer graphique, directeur artistique et idéateur.

Sophie: Infographiste, cheffe de studio, designer graphique et idéatrice.

Dans quelle ville?

Sainte-Anne-des-Plaines Beach, le futur Saint-Sauveur! Le boulevard est en pleine transformation et sa revitalisation devrait être marquante. 

Un mot pour définir quel type de travailleurs vous êtes…

Vincent: Acharné.

Sophie: Intense.

D’où vient votre intérêt pour l’alimentation?  

Pourquoi l’alimentation? Qui n’aime pas manger! Notre réflexion débute en 2013. Au début, nous rêvions de devenir maraîchers. Nous avons assisté à une conférence et suivi quelques cours, pour nous rendre compte que la marche était trop haute entre notre vie citadine passée, et les embûches environnementales envers lesquelles nous devrions faire face au quotidien. Nous nous sommes donc tournés vers un projet qui nous ressemblait plus. Les vendredis soirs, en revenant d’une grosse semaine au travail, on aimait boire une bonne bière de microbrasserie et se faire un beau plateau de charcuteries, de fromages et d’antipastos. On mettait de la bonne musique d’ambiance, et on décompressait, sans passer des heures à cuisiner. L’inspiration vient de là. 

Forts de notre expérience de plusieurs années dans le domaine des communications, nous remettions sans cesse en question notre qualité de vie et la capacité de ce domaine à nous donner ce que nous cherchions: s’accomplir en utilisant toutes nos compétences et notre créativité dans un projet commun et être maîtres de nos actions en prenant plaisir à faire croître nos idées.

L’aboutissement de ces réflexions nous a mené à prendre les moyens nécessaires et à faire naître ce projet ambitieux: créer et construire une entreprise qui nous ressemble, unique, qui fait sourire les gens et leur apporte une dose de plaisir à chaque visite.

Selon vous, qu’est-ce qui rend votre compagnie unique? 

La créativité qui nous est propre, l’humour, des communications bien québécoises et sans prétention et le commerce de proximité. Nous voulons faire plaisir, que nos clients passent de bons moments chez nous et lorsqu’ils arrivent chez eux. Nous voulons participer à notre économie locale en faisant découvrir des produits exceptionnels d’artisans de chez nous.

Quelle est la taille de votre compagnie?

Juste assez grosse pour en avoir plein la tête et les bras! Heureusement, nous avons de l’aide de la famille pour la charge de travail qui revient chaque semaine. Nous opérons une seule boutique, pour l’instant. 

Quels outils sont essentiels à votre vie? 

Nous avons l’application Foodie pour nos photos Instagram, les logiciels Illustrator, Photoshop et InDesign pour le design et la retouche photo. Pour nos réseaux sociaux, les incontournables Facebook, Instagram et Google. Excel est efficace pour les commandes et les inventaires.  

À quoi ressemble votre espace de bureau? 

Un mélange entre un bureau de créatif publicitaire et gestionnaire de marchandise. Avec de la vieille brique rouge, on pourrait presque croire qu’on est dans un vieil entrepôt converti en bureau cool de Montréal… ou presque!

Avez­-vous une façon particulière d’organiser vos journées afin d’optimiser votre travail? 

Nous aimons agir et réagir rapidement au quotidien et toujours faire une place à la créativité spontanée. On crée une liste de tâches et d’objectifs selon les priorités de la semaine. Cette liste tient compte de nos routines, autant au travail qu’à la maison. Elle est mise à jour et est disponible sur nos téléphones en tout temps. Par la suite, nous nous attribuons les tâches à réaliser. Même avec une liste, le chaos est toujours possible. C’est un métier ponctué de surprises et d’imprévus quotidiens avec lesquels il faut continuellement jongler et courir, tout en gardant notre calme. Un mi-chemin entre: à chaque problème sa solution et à l’impossible, nul n’est tenu!

Quels «trucs» conseilleriez­-vous pour améliorer la productivité? 

Gardez le focus sur les choses à faire en priorité, dans le présent. Dans le pire des cas, faites ce qui vous tente le plus sur la liste des tâches à faire. Comme disait notre comptable, un éléphant ne se mange pas d’un seul coup! Une petite bouchée à la fois! En entreprise, les tâches ne manquent j-a-m-a-i-s!

Vous êtes meilleurs que vos collègues de travail pour…

Vincent: Servir chaque client de façon unique et se souvenir de tous les détails des bières, des produits, des modes de cuisson à l’histoire en passant par les ingrédients.

Sophie: Garder l’oeil ouvert sur tout; les nouveaux produits, les concurrents, le monde des affaires, les tendances en consommation, et avoir des idées de fous à 6h du matin.

Comment contrôlez-vous la croissance de votre compagnie?

À presque deux ans d’activité, nous avons maintenant un historique et sommes donc mieux outillés pour nous préparer pour les saisons et les périodes de pointe. Toutefois, comme nous sommes constamment en train de pondre des projets (c’est plus fort que nous) lorsque nous lançons une idée, on se prépare à l’avance avec des plans A, B et C. Ensuite, on ferme les yeux et on fait comme Harry Potter devant le quai 9 3/4, on fonce!

Quelle est votre stratégie pour faire connaitre vos produits? 

On passe beaucoup par le web et Facebook pour faire connaitre nos produits. Des gens arrivent en boutique et nous montrent sur leur cellulaire notre dernier post: «je voudrais ce produit-là!» Sinon, les dégustations restent et resteront toujours le meilleur argument de vente. C’est notre point à améliorer. Provenant d’un monde de l’image, on a l’impression que tout se vend avec les yeux. Ce qui n’est pas tout à fait vrai tout le temps!

À propos du design, qu’est-ce que votre marque représente? 

Elle est accueillante, gourmande, sympathique, espiègle, rock, festive et elle est inspirée de notre folklore québécois. Sans prétention, mais certainement distinguée, accessible et émotionnelle, la marque fait sourire et laisse entrer le plaisir dans la tête des gens. Le noir et le blanc lui permettent de rester sobre, classique et toujours derrière les produits vedettes très créatifs et colorés. On voulait se tenir loin des mots terroir ou épicerie fine, des mots qui sont chargés de significations, mais aussi endormants et pleins de poussière! 

Comment votre design a-t-il été conçu? 

Tout est créé par nous, le plus souvent possible en équipe. Il n’y a rien qui sort sans que l’autre l’ait vu et approuvé, sauf exception.

Qu’est-ce qui vous inspire et vous motive à aller au travail chaque jour? 

Offrir à nos clients ce qu’on fait de bon au Québec et raconter les histoires de ses artisans qui mangent longtemps du beurre de peanuts avant de connaître la rentabilité, de mettre un peu d’air frais au quotidien dans un secteur d’activité qui en a besoin et qui doit être repensé rapidement. C’est aussi l’idée de voir Le p’tit verrat gagner en notoriété et prendre vraiment son envol, de devenir un terrain de jeu rentable et générateur. 

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? 

De ne pas mettre d’énergie à essayer de faire mieux que les autres, mais plutôt d’essayer de le faire différemment. Merci à Monsieur S. Jobs! 

Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps? 

Évaluer, trier et organiser nos idées rapidement dans le temps avant de les mettre à exécution. Faire marcher ce qui marche sans oublier de prendre un peu de temps pour remettre en question nos techniques et nos façons de faire. C’est comme quand vous réussissez à trouver un nouveau passage secret dans Super Mario Bros., même après avoir joué mille fois! Ça donne une nouvelle dimension au quotidien.

Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneurs?

Encaisser la pression quotidienne que met sur nous l’entreprise, comme la pression mentale, physique ou financière. Ce n’est pas toujours facile.

Il faut aussi s’adapter et réagir efficacement aux situations difficiles comme les périodes creuses du marché, apprendre à connaître rapidement le monde de l’alimentation et du commerce de détail. Finalement, nous devons être créatifs dans tous les aspects de notre vie professionnelle et personnelle malgré la fatigue ou le découragement. C’est notre choix après tout!

Mis à part votre ordinateur et votre téléphone, de quel gadget ne pouvez-vous pas vous passer? 

Les minuteries! Principalement pour le temps des fêtes, une période très rock’n’roll pour nous. Les minuteries s’occupent de l’ambiance. Elles allument les sapins de Noël, les guirlandes, le village miniature et même de faire jouer ciné-cadeau tout juste avant notre arrivée! Même chose l’été, avec la piscine qui démarre et la terrasse qui s’éclaire! C’est magique!

Avez-vous des nouveautés à venir?

Oui! Une superbe bière blonde de style «tondeuse-terrasse» baptisée Le Roi Gougoune! Elle est le fruit d’une deuxième collabo avec Simple Malt Brasseurs. Il s’agit d’un hommage aux seigneurs des grands espaces québécois et de la cour arrière, à ceux qui maitrisent les éléments comme le feu du BBQ et l’eau de la piscine! La bière sera délicate et équilibrée, possédant un corps céréalier frais et des houblons nobles aux notes d’épices et de lime. Elle accompagnera parfaitement les salades du jardin et les brochettes de poulet grillées. Think big!

Le p’tit verrat

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