Par Nelson Roberge
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Quel est votre nom, celui de votre entreprise et dans quelle ville êtes-vous située ?
Andréanne Gaulin, Tatum Café et Brûlerie, Beauport.
Quelle est votre fonction et la taille de votre entreprise ?
Directrice adjointe et Co-propriétaire, petite/moyenne entreprise.
Au sein de l’équipe, vous êtes reconnue pour…
Être la ressource à toutes les questions. Je suis dans l’entreprise depuis plus de 15 ans, j’ai occupé presque tous les postes
Quels sont vos produits et/ou services phare et comment se démarquent-ils ?
Nous sommes torréfacteur, distributeur et une boutique de café. Nous sommes spécialisés dans les mélanges à café, plus précisément dans les mélanges espresso.
Quelle est votre mission et les valeurs que vous voulez véhiculer ?
La qualité, l’authenticité, et l’écologie.
Vous êtes une entreprise dans le secteur agroalimentaire ?
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Quelle est l’histoire de démarrage de l’entreprise ? Quel a été le déclic ou le défi à relever ?
Mon père a démarré l’entreprise après avoir travaillé pour une autre compagnie de distribution. Voulant partir à son compte, il a commencé à introduire l’espresso à Québec, avec Lavazza à l’époque. Pour ensuite développer toute une expertise dans les mélanges espresso.
À quoi ressemble votre espace de travail, votre usine ou votre terre ?
Nous avons une bâtisse moyenne qui regroupe toute notre activité, la boutique à café à l’avant pour que le public puisse acheter leur café pour la maison ou consommer un café sur place. Nous avons notre four de torréfaction, visible de la boutique, pour préparer nos cafés, nos bureaux au 2e étage, ainsi que l’entrepôt au sous-sol.
Quels sont les enjeux et les défis auxquels vous êtes confrontés aujourd’hui dans votre secteur d’activité ?
Le café a beaucoup évolué dans les dernières années, alors que de gros joueurs sont devenus encore plus gros, des centaines de micro-torréfacteurs sont apparus. Également, le café est un produit coté à la bourse, donc nous n’avons pas toujours le contrôle sur le coût qui peut augmenter à toute allure, en plus des coûts de transport qui ont explosé dans les dernières années.
Quelles sont les pistes pour solutionner ces enjeux et ces défis ?
Il faut constamment faire sa place et se démarquer des autres. Nous utilisons des cafés de qualité, nous misons sur les mélanges, nous sommes spécialisés dans l’espresso. Et notre façon de cuire rend notre café exceptionnel au goût.
Comment voyez-vous votre industrie dans le futur ?
L’industrie du café en est encore à ses débuts concernant sa découverte pour la majorité des consommateurs. Encore tellement à dire et à apprendre, les torréfacteurs doivent donc donner de la formation et éduquer les amateurs de café. Le café est encore un monde rempli de fausses affirmations et de légendes urbaines.
J’aime comparer le café à ce qui s’est passé dans le monde du vin et celui des fromages au Québec. Pour le vin, ça aura pris une trentaine d’années avant que les consommateurs ne comprennent et découvrent ce qu’est un bon produit. Pour le café, il y a place à amélioration autant pour le produit que pour toute la technique d’exécution.
Et quelles innovations seraient importantes à vos yeux pour votre industrie ?
Donner des formations accessibles à tous pour faire découvrir le café. Infusion, recettes, équipement, torréfaction, provenances.
Quels outils (ou logiciels) sont essentiels à votre vie et pourquoi le sont-ils ?
Et comment se démarquent-ils ?
Notre logiciel comptable, pour nous permettre de tout suivre selon les clients, les produits, l’inventaire. Nous sommes par contre en recherche présentement d’un nouveau logiciel pour améliorer l’automatisation et un meilleur suivi de toute les étapes de notre production à la livraison. Mais on peut dire que notre four est l’outil le plus essentiel, étant donné que c’est lui qui nous permet de cuire nos cafés, il se démarque par sa grosseur et sa fiabilité à toujours nous donner de hauts standards.
Avez-vous une manière d’organiser vos journées afin d’optimiser votre travail ?
J’ai une liste de choses à faire. Par semaine et par mois, j’ai des tâches récurrentes. Ensuite, j’ai un cahier de notes sur mon bureau pour me faire une liste des autres tâches ou choses à m’occuper. Parce que je suis souvent dérangée pour régler un problème, de cette façon il est plus facile de garder le contrôle sur mes tâches à accomplir.
Si vous avez des employé.es, comment garantissez-vous une bonne rétention ?
Et comment vous assurez-vous du bien-être de votre équipe ?
Nous travaillons en équipe, avec tous nos employé.es nous formons une belle équipe pour progresser ensemble. On s’assure que tout fonctionne bien.
