Par Nelson Roberge
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Quel est votre nom, celui de votre entreprise et dans quelle ville êtes-vous située ?
Caroline Eonnet, Bibec, Saint-Hippolyte.
Et quelle est votre fonction et la taille de votre entreprise ?
Je suis fondatrice, dirigeante, pâtissière, et pour le moment il n’y a que moi dans notre toute jeune entreprise.
Quels sont vos produits et/ou services phare et comment se démarquent-ils ?
Nous proposons des biscuits secs et craquelins
Au sein de l’équipe, vous êtes reconnue pour…
Être une touche à tout.
Quelle est votre mission et les valeurs que vous voulez véhiculer ?
Nous voulons proposer des produits artisanaux de qualité (peu d’ingrédients, pas de colorant, ni de conservateur) mettant en avant un goût venant du Québec, pour l’insérer dans ce que nous savons faire de mieux, les biscuits.
Quelle est l’histoire de démarrage de l’entreprise ? Quel a été le déclic ou le défi à relever ?
Arrivée de France il y a 5 ans, j’ai découvert, à ma grande surprise, un terroir et des artisans faisant en matière de gastronomie des choses formidables et un véritable essor en la matière. Concrètement, l’idée de Bibec est venue juste avant un retour en France quand je cherchais quelque chose de facile à ramener, de bon et que ma famille pourrait ne pas connaître. C’est là que j’ai eu l’idée d’utiliser des produits artisanaux québécois pour les décliner dans des biscuits et craquelins.
À quoi ressemble votre espace de travail, votre usine ou votre terre ?
Nous avons un tout petit local dans la cuisine d’un café des Laurentides, juste assez pour débuter et voir si nos produits sont appréciés des gens du coin.
Quels sont les enjeux et les défis auxquels vous êtes confrontés aujourd’hui dans votre secteur d’activité ?
Ne possédant pas de boutique physique, je suis à la recherche d’épiceries fines et de commerces de produits locaux pouvant distribuer mes articles. Or les biscuits artisanaux ne sont pas encore des produits très connus au Québec. Il faut inciter les gens à goûter et à découvrir.
Vous êtes une entreprise dans le secteur agroalimentaire ?
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Quelles sont les pistes pour solutionner ces enjeux et ces défis ?
Faire beaucoup de prospections et offrir des explications sur ce que nous faisons. Nous avons aussi en tête de prendre part aux marchés locaux. qui seront pour nous une bonne occasion de faire goûter nos produits.
Comment voyez-vous votre industrie dans le futur ?
Nous espérons faire découvrir les biscuits et leur côté pratique (longue durée de conservation, faciles à transporter) à un public plus large. Nous aimerions aussi mettre en place des partenariats avec des producteurs locaux et créer des recettes autour de leur production.
Et quelles innovations seraient importantes à vos yeux pour votre industrie ?
En matière d’innovation, j’aimerais surtout une amélioration de mes contenants (actuellement des sachets kraft plastifiés) pour les rendre complètement biodégradables ou recyclables, sans perdre le côté conservation des aliments. J’ai vu que des solutions à base de plantes étaient en phase d’être créées, mais elles sont encore trop onéreuses pour une petite entreprise comme Bibec.
Quels outils (ou logiciels) sont essentiels à votre vie et pourquoi le sont-ils ? Et comment se démarquent-ils ?
Étant une petite entreprise, notre outillage est très basique. Pour la partie technique, nous utilisons un mélangeur et un four. Pour la partie informatique, Microsoft Office, et pour le travail graphique, il est réalisé par une graphiste indépendante.
Avez-vous une manière d’organiser vos journées afin d’optimiser votre travail ?
Dans une minuscule entreprise comme Bibec, qui a lancé sa première production il y a à peine deux mois, je pare surtout au plus pressé en me laissant un maximum de souplesse dans mon organisation selon les besoins du moment.
