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Entrevue musico-bouffe avec Fire & Smoke

Entrevue musico-bouffe avec Fire & Smoke

Fire & Smoke a sorti son tout nouvel EP Constance.

Le titre bilingue célèbre le lien amical entre Claire Morrison et Daniel Péloquin-Hopfner, et rend hommage à la mère de Claire : Connie. Nous discutons de musique, de bouffe et plus encore.

Comment décririez-vous votre univers musical ?
Folk-roots imagé aux influences Americana et Bluegrass, avec une petite pincée de 60s Folk et de trad. Fièrement franglophone. 

 

Y a-t-il une différence entre le style de musique que vous écoutez et celui que vous créez ?
Oui et non… Naturellement, on s’inspire des musiques Folk et Bluegrass, mais on écoute plein de Métal, de Hip hop, et tout le spectrum d’Indie contemporain ! 

Quelle est votre relation à la nourriture ?
Une grande histoire d’amour 😉 

 

Quelle est la première recette que vous avez appris à faire ?
Dan : Pour moi, c’était la croûte de tarte de ma grand-mère. Quand j’ai appris qu’on pouvait mettre n’importe quoi à l’intérieur d’une tarte, il fallait que j’apprenne comment créer le véhicule idéal pour tous les fruits du monde.   
Claire : J’ai un souvenir très clair de moi à l’âge de 4-5 ans en train de faire des boulettes de viande à l’italienne à la main avec ma mère. Une de mes recettes préférées à ce jour. 

 

Quelle est la plus récente recette que vous ayez faite ?
Dan : Des aubergines aux haricots noirs, c’était mon premier essai – énorme succès !

Claire : Une omelette aux champignons et au chou de Napa sur des nouilles de blé, le tout noyé dans du chili crisp. *chef’s kiss*

 

Si vous faites un souper, qu’allons-nous retrouver sur la table ? Qu’allons nous manger ?
Dan : Au printemps ? Du brochet au thym, avec têtes-de-violon et riz sauvage, accompagné d’un muscadet.
Claire : Chez nous, c’est pas un souper entre amis sans des chandelles et des serviettes en tissu sur la table. En apéro, option Negroni ou French 75 avant de passer au vin avec le repas. J’aime bien faire de la soupe aigre-douce avec du riz à côté, ou des côtes levées au four. Pour le dessert, une tarte à la lime des Keys maison. 

 

Qui dit tournée, dit aussi liste de demandes spéciales en bouffe pour la loge. Lorsque vous faites des spectacles, qu’est-ce qui doit absolument être dans votre loge comme nourriture ?
Du café, des jujubes Haribo, du gingembre frais avec citron et miel pour faire de la petite tisane qui guérit tout, des noix, des crudités, des petits fruits, peut-être une salade de lentilles – des trucs légers qui donnent quand même de l’énergie. Et des bières de microbrasseries locales ! On adore les IPA et les bières sûres. 

 

Quelle a été votre meilleure expérience de « catering » dans une loge ?
Dan : Ouf… un club de Folk, dans le nord de l’Angleterre proche de York, nous a préparé un jarret d’agneau et purée de navet qui m’a complètement déstabilisé – vraiment dangereusement délicieux ! 
Claire : Catering dans les loges en Europe vs catering au Canada. 
Quelle a été votre pire expérience de « catering » dans une loge ?
Dan : Un seul sac de chips de 50g pour trois personnes ! C’était en Ontario. Drôle de show en plus. Le catering en disait long sur l’ambiance générale…

Claire : Ironiquement, c’est arrivé en Europe hahaha – on s’est fait donner des bols de riz blanc avec un sauté de poivrons rouges pis c’est tout. L’artiste que j’accompagnais était allergique aux poivrons. 

 

Votre plus gros « fail » culinaire ?
Dan : Je préparais une soupe aux pois pour ma mère, peut-être un peu pour montrer que j’avais apprivoisé la recette familiale, et dans les dernières minutes de cuisson, j’ai dû prendre un appel important concernant un booking. Évidemment, j’ai laissé le feu allumé ce qui a brûlé le fond du pot, et la soupe a pris un arôme de cendres. Quelle honte. 

Claire : Récemment, j’ai invité mes deux meilleurs amis à souper chez nous en leur proposant mon fameux chili con carne. Le seul problème, c’est que j’avais utilisé une nouvelle marque de poudre de chili sans tester avant – c’était tellement épicé que c’était pas mangeable, mais tout le monde se forçait par politesse. J’espère que c’est la seule fois que je verrais mes deux besties et ma blonde pleurer (littéralement) en mangeant de la bouffe que j’ai faite.

 

 

Votre plus gros « fail » musical ?

Dan : Quand je commençais à m’intégrer à la scène musicale de Winnipeg, je suis tombé dans une soirée Jam d’étudiants de jazz de l’université. Je montais sur les drums pour Use me de Bill Withers, et j’ai complètement manqué tous les arrêts que me signalait la chanteuse. Une chance que j’avais joué un solo de guitare plus tôt dans la soirée qui avait impressionné le prof de la fac !

Claire : Les risques que je n’ai pas pris sur scène parce que j’avais trop peur de me planter. 

Si vous deviez mourir demain, quel serait votre dernier repas et le dernier album que vous écouteriez ?
Dan: Pour moi, ce serait en #1 la Spicy peanut noodle soup de Spicy Noodle House à Winnipeg, et l’album Ghost Rêveries de Opeth.
Claire : Je mangerais une assiette Lot-O-Burger du restaurant Red Top à Winnipeg, en écoutant l’album Fenfo (Something to Say) de Fatoumata Diawara.

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