Par Nelson Roberge
Consulter le dossier : Quoi de neuf dans l’industrie de boisson en 2024 ?
Entrevue avec Ève Rainville – Copropriétaire du Domaine Bergeville
Avec nos nouvelles installations, lorsque la réglementation le permettra, un de nos plus grands rêves serait de donner accès aux autres entreprises qui voudraient faire de la bulle, à nos équipements parce que nous restons le seul et unique vignoble qui ne fait que de la bulle au Québec. En ce moment, notre cave pourrait contenir 500 000 bouteilles. Et, notre production à terme d’ici 10 ans, si tout fonctionne bien, sera de 200 000 bouteilles par année. Alors nous avons encore beaucoup d’espace tempéré pour accueillir d’autres projets.
Ensuite, lorsque nous avons terminé de faire vieillir le vin sur lie, nous le remuons pour pouvoir le faire dégorger. Pour cela, nous avons besoin de gyropalettes. En ce moment, nous avons 3 gyropalettes de 500 bouteilles mais nous avons l’espace pour en mettre 6 finalement, pour le dégorgement de toutes ces bouteilles. Nous faisons tout à la main, mais nous venons d’acquérir une ligne de dégorgement qu’on est allé magasiner en Europe près de Barcelone qui, une fois livrée et en fonction, sera la plus performante du Canada. Ça permettra de dégorger 1 500 bouteilles à l’heure au lieu des 1 500 bouteilles par jour que nous faisons maintenant.
Comment planifiez-vous 2024 ?
Nous réussissons toujours à écouler notre stock année après année. Je pense que c’est parce que nous avons fait le choix d’être sur tous les marchés possibles, mais à petite échelle.
