Consulter le dossier : Les affaires brassicoles / Boisson Québec ’24
La connexion entre les artisans et le consommateur se fait de plus en plus, avec la curiosité de savoir d’où vient la nourriture, de comment elle est faite et simplement avec la volonté d’encourager l’économie locale. Beaucoup d’entreprises ont commencé à développer un volet agrotouristique, comme un canal commercial et marketing de plus dans leur stratégie. Bien implantée au Québec depuis 1992, la Société du réseau Économusée voit son concept exporté dans le reste du Canada et même dans le nord de l’Europe. Elle a pour mission la mise en valeur du savoir-faire et du patrimoine immatériel, travaille avec des propriétaires de PME et des entrepreneurs-es, et développe chez eux le volet touristique qui permet de mettre en valeur leur savoir-faire et d’accueillir les visiteurs.
Nous avons parlé avec Carl-Éric Guertin, Directeur général de la Société.
Comment se préparer à devenir un Économusée ?
Les entreprises de tourisme gourmand ne sont pas des entreprises touristiques à la base. Pour un brasseur par exemple, il vend d’abord sur son marché local, puis plus tard au niveau de sa région et ensuite commence à faire de l’exportation. Les entreprises ne misent pas nécessairement en partant sur une clientèle touristique mais plutôt sur une clientèle locale.