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Commandite d’événements et culture underground avec Hugo Mudie du Pouzza Fest

Commandite d’événements et culture underground avec Hugo Mudie du Pouzza Fest

Consulter le dossier : Les affaires brassicoles / Boisson Québec ’24


Discussion avec  Hugo Mudie – Fondateur et DG du Pouzza Fest

En date d’aujourd’hui, qu’est-ce que le Pouzza Fest en chiffre ?
Ça va être la 12e édition, mais ça fait 14 ans qu’on est là parce qu’on en a manqué deux pendant la pandémie. Pour les années les plus fournies, dans le fond, ce sont des shows dans 6-7 salles, plus un site extérieur, un tournoi de baseball, une séance de yoga, deux shows du monde, et des barbecues dehors aussi.

Nos festivaliers sont des dizaines de milliers, mais il y a des millions de personnes qui marchent dans le centre-ville de Montréal. Ce qui pour un commanditaire est vraiment, je trouve, intéressant.

Comment as-tu géré les partenariats d’alcool ou de boissons sans alcool, jusqu’à maintenant ? Et comment ça s’est passé?
C’est sûr que c’est le nerf de la guerre parce que dans le monde de la musique, c’est pas mal l’alcool qui fait de l’argent, c’est plate mais c’est comme ça. Au début, c’est quelque chose qu’on a cherché rapidement en se disant, il y a sûrement des commanditaires d’alcool qui vont être intéressés à être associés à notre festival, étant donné que c’est une scène très pointue et en même temps une clientèle très fidèle. Alors, pour moi, c’est avantageux pour une compagnie de faire affaire avec nous pour une clientèle de ce genre.

Au début, nous sommes allés plus dans les affaires évidentes qui fitaient, et c’était Pabst Blue Ribbon notre commanditaire de bières. Parce que dans le monde du punk rock, il y avait une espèce d’appartenance à cette marque qui est un peu plus mononcle. C’est d’ailleurs un peu ironique.
Et là tranquillement, nous y sommes allés avec Trou du Diable. Ce qu’on a fait depuis plusieurs années, c’est de mixer Trou du Diable avec une autre microbrasserie, très souvent de l’Ontario. Parce qu’ils ont une clientèle qui est intéressée aussi par notre festival. Il y a beaucoup d’Ontariens qui viennent au Pouzza Fest, beaucoup de Canadiens en général. Nous sommes en train de tout repenser, parce que c’est sûr qu’avec le rachat de Trou du Diable par Molson, les relations sont un petit peu moins personnelles, un peu plus un pion parmi tant d’autres. Nous, ce n’est pas nécessairement notre façon de faire et de voir les choses.

Là, je suis justement dans un moment de recherche de nouveaux partenaires, d’alcool en général, pour le festival.

J’essaie aussi de ramener le site extérieur que nous n’avons pas eu depuis deux ans, en raison de la pandémie. Pour ça, ça prend un partenaire d’alcool très solide qui a un bon chiffre d’affaires et qui veut être impliqué dans la musique alternative, des points essentiels pour trouver de bons partenaires.

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