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Entrevue musico-bouffe avec Fovelle | Vitrines jeunesse secondaire | 42e édition de Contact ontarois

Entrevue musico-bouffe avec Fovelle | Vitrines jeunesse secondaire | 42e édition de Contact ontarois

42e édition de Contact Ontarois | En collaboration avec Baron Mag

Les performances de Fovelle et de ses musiciens ont comme seule mission de vous faire danser dans la langue de Molière avec un électro français alliant la soul du disco d’antan aux techniques de productions modernes. Nous découvrons son univers musical et gastronomique.

Vitrines jeunesse secondaire 19 janvier | 9 h 30 à 12 h 45 
École secondaire publique De La Salle – Auditorium

 

Comment décrirais-tu ton univers musical?

Un univers de fête! Je suis un réalisateur de Nouveau-disco. Mon but est de faire danser les gens. Le groove se doit d’être bon et les mélodies donner le goût de chanter. Je m’inspire autant du disco, de la pop que de l’électro. Après 7 ans à jouer de la guitare dans des bands de disco-funk, mon instrument de prédilection est maintenant le synthétiseur. C’est tellement un instrument inspirant! Je crois bien que mon son se trouve quelque part entre Prince et Daft Punk. Je suis un piètre chanteur et bonne nouvelle pour tous, je fais chanter les autres à ma place, haha. C’est une réelle joie d’avoir la chance de travailler avec des chanteurs.ses différent.es à chaque chanson. Chaque interprète a quelque chose d’unique et en tant que réalisateur, c’est un vrai plaisir de jouer avec leur voix en studio. James Brown, le père du funk, disait que la seule chose qui pouvait régler la plupart des problèmes, c’était la danse! Eh bien… j’ai tendance à être d’accord avec lui. J’espère que les gens réussiront à oublier leurs tracas en écoutant ma musique ou en assistant à un de mes spectacles.

Y a-t-il une différence entre le style de musique que tu écoutes et celui que tu crées?

Disons que ma bibliothèque Spotify est essentiellement composée de chansons qui donnent le goût de bouger. Certes, il y a tout un monde entre Valaire et Rage Against The Machine, mais ma musique est la somme de toutes ces influences. Je me considère comme un « geek de groove » et j’intègre des éléments de chaque style dans mes compositions, de l’afrobeat à la pop-électro, en passant par le disco.

 

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Quelle est votre relation à la nourriture?

Conflictuelle, haha. Je l’adore, mais je n’ai jamais pris le temps d’apprendre à bien cuisiner. Donc, la réalité, c’est que je vais souvent au restaurant. Je serais soudainement millionnaire si on me redonnait tout l’argent que j’ai dépensé au restaurant ou dans une boulangerie. J’admire vraiment mes ami.es qui prennent le temps d’aller au marché et se faire des bonnes bouffes. Quand je vais être grand, qui sait? 

Quelle est la première recette que vous avez appris à faire?

Est-ce que des céréales ça compte? Je pense que c’est le rêve de tous les jeunes parents que leurs enfants soient capables de se réveiller le matin et de se faire des céréales sans réveiller papa-maman. Donc, ils m’ont montré très jeune comment me faire à déjeuner.

Quelle est la plus récente recette que vous avez faite?

une soupe à l’oignon. Il fait froid, c’est le temps des plats réconfortants.

Si vous faites un souper, qu’allons-nous retrouver sur la table? Qu’allons nous manger?

Si je vous invite chez moi, je vais essayer de prendre le moins de risque possible en cuisinant le moins possible, haha. MAIS, je compte bien concocter une parfaite illusion. Donc, il risque d’y avoir du fromage, du pain, de la charcuterie, des petites gelées, des fruits confits, etc. Pour le plat principal, sûrement que l’on mangera de la raclette. Côté dessert, je vais aller à la boulangerie près de chez moi qui fait un Paris-Brest géant. Vous aurez compris ma stratégie : acheter des choses qui ne demandent pas de manipulation mais quand même avoir l’air hospitalier. Un bel écran de fumée! 

Qui dit tournée, dit aussi liste de demandes spéciales en bouffe pour la loge. Lorsque vous faites des spectacles, qu’est-ce qui doit absolument être dans votre loge comme nourriture?

Je suis un grand fan de plateaux de fruits et légumes. Avant un spectacle, je n’ai pas vraiment faim, mais je sais que je dois manger quand même. Je donne des shows très énergiques et je vais ressentir un coup de barre à la quatrième chanson si je n’ai rien dans le ventre. MAIS LE PLUS IMPORTANT DE TOUT : le café. Bon ou mauvais, je m’en fous, mais ça me prend de la caféine pour fonctionner. 

Quelle a été votre meilleure expérience de « catering » dans une loge?

Il y en a eu beaucoup. La majorité des organisations sont vraiment à l’écoute des artistes en ce sens, et même des plus petits artistes; ce qui m’avait surpris en commençant ma carrière. En même temps, si je demandais une baignoire de champagne et une distributrice de caviar… peut-être que les choses seraient différentes, haha.

Quelle a été votre pire expérience de « catering » dans une loge?

J’ai déjà fait un spectacle gratuitement dans un événement où il y allait avoir une bonne visibilité et où on serait « nourris ». C’est la réalité des artistes émergent.es; parfois ça en vaut la peine. Or, au temps venu, l’organisation TOUTE EXCITÉE annonce en grande pompe que la nourriture est arrivée. Mon groupe, moi et tous les autres artistes de la journée, on arrive à table et il y a 48 sushis. Deux plateaux de 24 sur une graaaande table, haha. Nous étions entre 25 et 30 personnes. Inutile de vous dire que la poutine était bonne au casse-croûte du coin.

Votre plus gros « fail » culinaire?

Avis d’intérêt public : NE JAMAIS TENTER DE FAIRE DU RISOTTO POUR LA PREMIÈRE FOIS LORS D’UN RENDEZ-VOUS GALANT. Bon, je m’emporte. Mais oui les risottos c’est dangereux. Ça colle et ça peut même devenir pratiquement solide, haha. Et c’est particulièrement dangereux quand on essaie d’impressionner sa nouvelle fréquentation.

Votre plus gros « fail » musical?

Hmmm.. on a tous déjà été jeune et con. Jadis, j’ai décidé d’enregistrer et de réaliser le premier album de mon premier groupe. Disons que ça sonnait comme une première réalisation d’un premier album… d’un premier groupe. On apprend parfois à la dure qu’on ne peut pas faire un album qui sonne comme un gros album de Red Hot Chili Peppers avec une petite carte de son et de la bonne volonté. Mais tout ça fait partie de l’apprentissage.

Si vous deviez mourir demain, quel serait votre dernier repas et le dernier album que vous écouteriez?

Un steak/frites, du camembert avec un genre de rouge qui se boit bien avec tout ça. Très difficile de choisir l’album… Je dirais Graduation Compilation de French Horn Rebellion, question de faire bouger chaque atome de mon corps une dernière fois.

Programmez votre agenda pour Contact ontarois 2023 !

 

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