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Jambalaya épicé & authenticité : Entrevue musico-bouffe avec Étienne Fletcher

Jambalaya épicé & authenticité : Entrevue musico-bouffe avec Étienne Fletcher

L’auteur-compositeur-interprète et musicien originaire de la Saskatchewan Étienne Fletcher a tout récemment sorti son premier long jeu intitulé Entre-deux. L’artiste, qui est en tournée depuis septembre, fera un arrêt à la salle de spectacle Le Ministère à Montréal pour nous faire vibrer avec sa musique pop-folk alternative.

Celui qui est considéré comme l’un des artistes les plus influents de la scène musicale franco-canadienne de sa génération nous a accordé un peu de son temps pour nous faire découvrir son univers musical et culinaire!

Qui es-tu et comment décrirais-tu ton univers musical?

Je m’appelle Étienne Fletcher, je suis un Fransaskois des Prairies de l’Ouest canadien. J’ai grandi en français à Régina en Saskatchewan, d’une mère québécoise et d’un père francophile.

Depuis la fin du secondaire, je fais de la scène. J’ai débuté avec un groupe anglophone appelé Indigo Joseph, et c’est dans ce projet que j’ai commencé tranquillement à tenter d’écrire en français. J’ai passé par la suite par Chant’Ouest et le FICG en solo et j’ai lancé mes premiers EP FACE A / SIDE A sous Étienne Fletcher en 2017.

Pour mon univers, c’est un mélange de styles musicaux, de langues à la poursuite de l’authenticité.

Jambalaya épicé & authenticité : Entrevue musico-bouffe avec Étienne Fletcher
Crédits pochette/graphisme: Emmanuel Jarus et Marin Blanc.

Quelle est ta relation avec la nourriture?

Je suis un GRAND fan de nourriture et de cuisine.

Si Entre-deux était un repas, quel serait-il?

Un Jambalaya épicé.

Quelles ont été tes inspirations pour l’album?

La vie et la mort, la vieillesse, la famille, la quête de la vérité, de mon vécu et celle des gens qui m’entourent, l’appartenance et les remises en question.

Qu’écoutes-tu lorsque tu cuisines?

Ça dépend de ce qu’on cuisine… cuisiner un bon souper en écoutant du Marvin Gaye en buvant un bon vin… ou on écoute des hits des années 80.

Jambalaya épicé & authenticité : Entrevue musico-bouffe avec Étienne Fletcher

Quel est le premier repas que tu as appris à cuisiner?

J’ai appris à faire des crêpes avec ma mère. Et une soupe de pompiers avec ma grand-mère!

Quels sont les aliments incontournables dans ta cuisine?

Du beurre, sauce soya, de l’ail et de l’oignon.

As-tu des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles?

Pas pour le moment. Déjà qu’ils bookent un gars de la Saskatchewan, on veut pas leur faire peur!

Quel est ton plus grand fail culinaire?

J’ai fait un gros souper de famille avec mes parents et mes beaux-parents, oncles et tantes et je pensais être à l’aise pour leur faire un repas de poulet frit maison. Longue histoire, mais j’ai servi du poulet semi-cru à toute la famille.

 … Et ton plus grand fail musical?

Après une grande tempête à un festival en Alberta, tout mon linge était mouillé pour le show, quelqu’un m’a prêté une salopette imperméable… c’était cool, mais les bretelles ont lâché au meilleur d’une toune. J’ai fini la chanson comme un PRO les pantalons à terre.

Jambalaya épicé & authenticité : Entrevue musico-bouffe avec Étienne Fletcher

Si je t’invite à souper, quel est le meilleur assemblage bouffe-musique?

Je ne suis pas difficile, un bon repas maison fait avec amour et une musique relaxe avec une belle vibe. Il n’y a rien de mieux!

Quel serait ton dernier repas si tu devais mourir demain!?

Album : Stop making sense – The Talking Heads

Repas : Des sushi frais

Quels sont tes prochains projets?

Peut-être un album anglophone et une collaboration avec l’Orchestre symphonique de Régina.

Étienne Fletcher

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