Le 22 octobre prochain sortira le nouvel album de MIRO intitulé SABLIER, qui sera célébré le lendemain sur la scène du MTELUS. Après le premier album En retard sur ma vie et le Gala de l’ADISQ en 2020, l’artiste est une véritable révélation.
Pour l’occasion, Baron s’entretient avec lui, histoire d’en savoir un peu plus sur son univers musical et connaître quelques détails croustillants sur son quotidien… en cuisine!
Peux-tu nous parler de ton parcours musical et de ton univers?
J’ai joué du violoncelle de l’âge de 3 à 16 ans. Selon moi, c’est ce qui a formé mon oreille et qui m’a ouvert à l’univers musical. Sinon j’ai toujours adoré ce qui jouait à la radio… j’ai écouté de tout, mais la pop à saveur urbaine m’a particulièrement accroché. Ça transparait grandement dans ce que je fais aujourd’hui.
Pourquoi choisir SABLIER comme titre de ton nouvel album?
J’ai toujours été fasciné par le concept du temps. Celui avec qui on doit faire la paix surtout. Je crois que ça fait une suite logique à mon premier album En retard sur ma vie tant au niveau du style que des thèmes abordés.
Parle-nous de ta nouvelle pièce «Assez» avec Mike Clay dans laquelle on peut entendre «C’est pas pour être méchant, mais ces temps-ci j’t’avec la famille, mes chats, pis c’est assez». Est-ce que la bouffe aussi aurait une place spéciale dans ton cœur?
Dans la vie, je suis assez simple et minimaliste. Je suis extra reconnaissant de mes privilèges et d’être si bien entouré… de pouvoir créer chaque jour. C’est «assez» pour moi. Le reste est beaucoup moins important… c’est ce dont la chanson parle. mais pour répondre à l’autre question, je dois avouer que je porte un intérêt grandissant pour la bouffe.. 😉
As-tu une spécialité ou un plat favoris?
J’aime absolument de tout surtout le mcdo.
En pleine session de cuisine, tu mets quel genre de musique?
Un petit Patrick Watson on the side c’est toujours gagnant.
As-tu des must que tu dois avoir sur ton comptoir de cuisine?
S’il y a quelques bananes juste assez mûres, ça vient me chercher au cœur.
Y a-t-il des aliments dont tu ne te passes pas?
Je ne pourrais pas me passer du taboulé de ma mère.
As-tu des règles que tu dois à tout prix respecter en cuisine? Et en musique?
En cuisine comme en musique, la pratique est le meilleur maître.
Quelles sont les conditions à respecter pour confectionner un beau petit plat? Et pour composer une superbe chanson?
Des fois la perfection se cache dans la simplicité.
Quelle est ta dernière découverte culinaire? Et musicale?
Côté bouffe, j’ai découvert le poulet griot, un incontournable de la cuisine haïtienne. Maintenant, j’en mangerais chaque jour. Niveau musique, Daniel Caesar avec son album Case study 01.
Quel est le meilleur assemblage repas-musique que tu aies expérimenté lors d’un festival?.
J’étais à San Francisco il y a quelques années avec mes parents dans un resto incroyable… on y mangeait le meilleur steak devant un band jazz en live… un moment marquant.
As-tu hâte de parcourir le Québec pour tes prochains spectacles? Des spécialités culinaires que tu ne comptes surtout pas manquer sur la route?
Impatient de retourner sur la route. J’ai un gros faible pour la Gaspésie … je compte y manger une énorme poutine au homard!