Par Julie Massot

La firme de recrutement de talents spécialisés Robert Half a récemment dévoilé les résultats d’un sondage effectué au près de 800 gestionnaires et plus de 500 travailleurs au Canada, concernant le travail hybride. Les volontés des employeurs rejoignent-elles celles des employés? C’est ce que l’on découvre.

Selon le sondage, deux éléments auront un impact majeur sur le retour ou non dans les bureaux: le type d’emploi et la taille de l’entreprise. De manière générale, il a été constaté que les entreprises œuvrant dans le domaine de la technologie sont plus susceptibles de favoriser le travail hybride, de même que pour les grandes compagnies de plus de 1 000 employés.

Mais quel est l’avis des employés? Alors que 56% des gestionnaires interrogés ont fait valoir leur désir de stopper le télétravail et d’imposer le retour aux bureaux à temps plein une fois les restrictions levées, 51% des employés optent pour une formule hybride. Parmi ces employés-là, le tiers s’estime prêt à chercher un autre emploi si cette préférence n’est pas prise en compte.

Quelques raisons ont été listées afin de comprendre le réticence de certains employeurs qui souhaitent un retour aux bureaux. Parmi celles-ci, on retrouve notamment les arguments touchant à la confiance envers les employés, à la communication avec les équipes, au temps pour le développement de l’équipe, à l’évaluation des charges de travail et à la reconnaissance du travail, des tâches estimées plus complexes avec le travail à distance.

«Bien que l’adoption réussie d’une approche hybride à long terme exige une collaboration et un engagement importants de la part des équipes de toute une organisation, cela permettra de promouvoir une solide culture d’entreprise et de soutenir les efforts des entreprises visant à attirer et à conserver les meilleurs talents», estime David King, le président principal du district canadien de Robert Half