En collaboration avec le Pôle régional d’économie sociale de Laval
Quel est votre emploi et votre titre actuel?
Infirmière clinicienne au CIUSSS Ouest-de-l’Île de Montréal
Qui êtes-vous et quel est votre parcours?
Je suis une personne passionnée par la relation d’aide et je suis motivée par les nouveaux projets. J’ai étudié en soins infirmiers de 2000-2006. J’aime faire du bénévolat auprès des femmes et des familles. Ma spécialité est l’obstétrique, et je suis passionnée par la cause de la clientèle multiethnique. De ce fait, et à la lumière de mon parcours, j’ai fondé un organisme nommé La maison de Débora qui vient en aide aux jeunes mamans issues de minorités ethniques.
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous lancer en affaires?
Je suis née d’une mère ayant eu sa première expérience de maternité à un jeune âge et de plus, j’ai travaillé auprès de jeunes mères. Ayant constaté les difficultés vécues par cette clientèle, j’ai voulu être ou apporter une solution concrète.
Parlez-nous de votre projet et de son utilité? Comment le voyez-vous à long terme?
La Maison de Débora est un organisme à but non lucratif qui vise à aider des mères qui ont vécu leur première expérience de maternité à un jeune âge. L’organisme vise la réinsertion sociale des mères. Au travers divers ateliers et de rencontres individuelles avec des professionnels, ces femmes seront amenées à guérir intérieurement, découvrir leur identité et se développer dans leurs différentes sphères de vie.
La maison de Débora est une plateforme de transformation pour la jeune mère monoparentale. L’accompagnement par la Maison de Débora permettra à ces jeunes femmes de recevoir les outils nécessaires pour s’épanouir. Le message que l’équipe désire véhiculer est qu’il est possible pour elles de reprendre espoir et d’ainsi reprendre possession de leur vie.
Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneure?
Mon plus grand défi, c’est que je travaille en même temps que je bâtis l’organisme. C’est difficile au niveau de la gestion du temps.
