En collaboration avec le Pôle régional d’économie sociale de Laval
Qui êtes-vous et quel est votre parcours?
Honomahi Léa Dakouri, originaire de la Côte d’Ivoire en Afrique de l’ouest. Je réside au Québec avec ma famille depuis 2015.
Après l’obtention d’un BAC en Finances comptabilité, j’ai exercé en Afrique comme assistante de direction pendant 5 ans. Je côtoyais alors plusieurs personnes extraordinaires qui travaillaient dans le domaine communautaire. Leur altruisme a suscité en moi le désir d’en savoir plus sur le sujet. Je me suis donc spécialisée en Développement Local afin d’avoir les connaissances nécessaires qui me permettraient de réaliser mon rêve. Cependant, je n’ai jamais réussi à obtenir ne serait-ce qu’un stage de fin d’étude, ce qui m’a amené malgré moi à retourné travailler en comptabilité.
Présentement membre de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, après l’obtention d’un BAC en travail social à l’UQAM, ma passion quotidienne aujourd’hui est de soutenir et d’accompagner les personnes confrontées à des réalités sociales difficiles.
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous lancer en affaires?
Depuis mon arrivée au Québec, j’ai eu la chance de travailler en relation d’aide comme intervenante sociale en ressource intermédiaire, puis préposée aux bénéficiaires et animatrice aux loisirs en Centre d’hébergement pour aînés.
C’est dans cette pratique que j’ai entendu et observé des besoins chez les personnes. J’en ai discuté avec mon employeur qui m’a autorisée à offrir mon aide aux personnes qui souhaitaient être accompagnées pour une course ou une visite médicale. C’est de là que l’idée m’est venue de mettre en place un organisme qui aurait pour mission d’accompagner et soutenir les personnes en perte d’autonomie et en situation de handicap.
Parlez-nous de votre projet et de son utilité? Comment le voyez-vous à long terme?
À travers le Projet LAVAL RÉPARE, nous souhaitons mettre en place, par la réparation et la vente d’objets usagers, un espace de socialisation et de valorisation des compétences pour les personnes en situation de handicap et en perte d’autonomie dans le but de soutenir leur insertion socioprofessionnelle.
Nous prévoyons à long terme mettre à la disposition de tous des cliniques mobiles de réparation et de vente d’objets réparés au Québec et en Afrique.
Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneure?
En couple depuis 2014 et mère depuis 2016, la conciliation travail-famille et étude reste mon défi principal qui, à lui seule, entraine son lot de difficultés tels que l’adaptation constante, l’organisation et la gestion du temps.
Laval Répare – Fondation Léa Ouellet
