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Pour un art de la décroissance : Une résidence-laboratoire

Pour un art de la décroissance : Une résidence-laboratoire

Pour lancer sa programmation dédiée à la décroissance, Regart, centre d’artistes en art actuel, accueille une proposition d’Ariane Daoust qui transformera la nouvelle galerie du centre et les espaces environnant en résidence-laboratoire du 18 juin au 15 août 2021. Dans la galerie, seront déployés des documents, des références et des pistes de réflexions qui plongent dans la recherche sur la mise en acte de la décroissance. Dans la ville, une œuvre de Pierre Bourgault, une micro-intervention du Collectif -SYN et plusieurs autres activités incarneront un art de la décroissance.

À l’occasion du chantier de recherche Pour un art de la décroissance, ou l’art de ne pas faire grand-chose, nous activerons et documenterons des activités artistiques qui incarnent la décroissance. L’objectif est de proposer et d’expérimenter des alternatives à la croissance par des initiatives au sein de la communauté dans les espaces urbains. Ces interventions se feront sous la forme d’échanges, d’activités de médiation et de réactivation d’œuvres du domaine public.

Lors de sa résidence de documentation à Regart, Ariane Daoust poursuit ses réflexions quant aux questions que soulève la relation entre la décroissance et l’art. Elle sera présente dans la galerie pour continuer de faire avancer sa recherche et aller à la rencontre des usagers·ères de l’art.

Du 18 juin au 15 août 2021, Regart sera donc un chantier de recherche, un centre de documentation, un lieu de partage, d’échanges et de rencontres ouvert à tous et à toutes. Plusieurs activités sont à la programmation de Regart pour l’été 2021 :

  • Table-ronde en présence des objecteurs de croissance Yves-Marie Abraham et Louis Marion.
  • L’œuvre Caméléon de Pierre Bourgault, récipiendaire du prix Paul-Émile-Borduas 2020, sera installée au bord du fleuve à proximité de Regart.
  • Le Collectif -SYN disposera quelques tables à pique-nique dans des friches urbaines de Lévis.
  • Un Magasin libre et gratuit, inspiré par le Collectif Eating in Public, habitera l’Autre Gare pour la durée de l’exposition.
  • En collaboration avec le Filon, des activités de médiation sont mises sur pied afin d’encourager la mobilisation citoyenne. Des arbres fruitiers, ainsi que des fruits et légumes en pots seront répartis dans la ville de Lévis où la communauté pourra en prendre soin et en consommer.

Ariane Daoust prépare actuellement une thèse de doctorat en histoire de l’art sur le sujet de la décroissance et s’intéresse aux conditions de possibilité et de mise en actes d’alternatives à la croissance dans le champ de l’art et au-delà.

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