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La Distillerie de Montréal présente sa toute dernière création : une liqueur artisanale à base de fleurs de sureau

La Distillerie de Montréal présente sa toute dernière création : une liqueur artisanale à base de fleurs de sureau

Une liqueur très fruitée et juste assez sucrée pour balancer l’amertume naturelle du sureau. Aussi délicieux nature qu’en cocktail!

En vente à la SAQ dès Mai

Lilian Wolfelsberger, le grand druide derrière tous les produits de la Distillerie de Montréal, était à la recherche de nouvelles idées pour diversifier la gamme des alcools de l’entreprise. C’est en discutant avec Charles-Antoine Crête, le chef du réputé Montréal Plaza de la rue Saint-Hubert, qu’il apprend notamment que le cueilleur officiel du restaurant, Guy, est en ce moment sans travail. Le bouilleur de cru décide alors de profiter de cette occasion inespérée pour faire cueillir par Guy la matière première pour le prochain alcool de la Distillerie de Montréal.

« Guy a gentiment accepté de nous prêter ses services. J’ai discuté avec lui et on s’est demandé ce qui nous exciterait le plus comme projet. L’idée de la liqueur de sureau s’est naturellement imposée à nous. D’une part, à cause de la période dans laquelle on se trouvait à l’époque, propice à cette cueillette, et d’autre part parce que c’est un alcool que je veux créer depuis longtemps. Ma mère faisait un excellent vin pétillant de sureau et ça fait longtemps que je veux m’inspirer de sa recette. Et c’est sans compter que j’adore le parfum du sureau depuis toujours », confie Wolfelsberger, bouilleur de cru de cinquième génération. 

Les plants de sureau sont très répandus au Québec, mais il fallait cueillir environ une centaine de kilogrammes de fleurs de sureau pour une première production de 2400 bouteilles. Guy, un cueilleur d’exception originaire du Yukon et spécialisé en forêt boréale, a déniché un coin en Estrie où la densité de sureau était suffisante. Il a rapporté un échantillon à la distillerie, pour vérifier s’il répondait aux normes élevées du distillateur . C’est à ce moment que Lilian lui a mentionné qu’il avait deux heures entre le moment de la cueillette et celui où le bouilleur de cru devra placer la fleur de sureau dans l’alcool pour l’infusion, sinon la perte de fraîcheur est trop grande. 

Guy accepta de relever défi et, en quatre jours à peine, il rapporta à la distillerie pas moins de 110 kg de fleur de sureau fraîchement cueillie, délicatement entourée de papier essuie-tout et déposée dans des cagettes. « Il a fait ça tout seul! C’est une vraie machine de guerre, ce gars-là! » illustre Lilian Wolfelsberger.

À l’automne, Guy récupéra des baies de sureau que Lilian a fait fermenter, pour ensuite créer un savant assemblage avec l’alcool infusé à la fleur de sureau, auxquels il a ajouté un peu de sucre de canne. 

« Le sureau a mauvaise réputation ici, on dit même que c’est dangereux de manger ses baies. Hey, les oiseaux se jettent dessus, ce n’est pas poison du tout! En Autriche, on en fait de la liqueur, de l’eau-de-vie, du sirop, de la gelée, voire de la pâte de fruit. De plus, elles comptent cinq fois plus d’antioxydants que le bleuet! Il est temps qu’on s’y intéresse. Notre liqueur, je la vois comme une lettre d’amour à ce fruit mal-aimé… » conclut Lilian Wolfelsberger. 

Liqueur de sureau

Microdistillée et embouteillée dans le quartier Rosemont à Montréal

750 ml

23,5 % d’alcool

Code SAQ : 14703604

En vente dès Mai

35,75 $

 

À propos de la Distillerie de Montréal

La Distillerie de Montréal, installée au cœur d’une portion industrielle de Rosemont, est la première distillerie au Canada à travailler avec un alambic charentais à double distillation. Durant sa jeunesse, guidé par le savoir-faire familial, Lilian Wolfelsberger a acquis les principes d’une méthode ancestrale en ratissant les vergers de Franche-Comté. Ce bouilleur de cru de cinquième génération, établi à Montréal en 1993, caressait depuis longtemps le projet de mettre en valeur le terroir québécois tout en amenant la maîtrise de son art. Dans cette perspective, il devient l’un des premiers à obtenir un permis de microdistillerie au milieu des années 2000, ce qui lui donne la possibilité de parfaire sa connaissance des matières premières distinctives du Québec pour développer de nouvelles recettes et techniques innovantes.

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