Qui êtes-vous et quel est votre parcours?
Né à Sudbury, ce Franco-Ontarien impressionne autant par son aisance scénique que par son sens du leadership musical.
Ayant fait ses armes au sein du groupe Cormoran (93-97), Serge Monette s’est rapidement retrouvé à l’avant-scène.
Son premier album, 18 roues, voit le jour en 2003. Avaient suivi Bad Luck (2008) et Capital humain (2015).
Monette nous présente aujourd’hui son 4e album (2020), Sonnez l’éveil. Dans ce nouvel album, Monette utilise la chanson pour raconter ses histoires sur une musique folk rock. Les chansons de Monette ont souvent des thèmes personnels, mais qui ont une résonance collective («Frenchie», «L’autre bord d’la track», «Reesor Siding», «Y’a pire que ça»). Monette s’inspire d’histoires ancrées dans le passé ou encore dans la simplicité du quotidien. Il explore l’histoire vécue de sa grand-mère, sa mère et le patrimoine francophone du Nord.
Souvent comparé à Bruce Springsteen ou Neil Young, ce musicien arrive à façonner son propre chemin à travers le folk-rock, et ce, sans avoir à envier qui que ce soit.
Quel est votre emploi actuel? Dans quelle ville vous situez-vous?
Enseignant pour le conseil scolaire CECCE à Ottawa.
Programmes: FOCUS – Photo et Télé et FOCUS – Chanson et Musique.
Comment la pandémie a-t-elle affecté votre art?
Alors que l’album Sonnez l’éveil sort en mars 2020, plusieurs spectacles et entrevues sont annulés. Donc, il y a eu des performances via Internet. Cependant, ce n’est pas l’idéal. Plusieurs efforts ont dû être effectués pour faire de la promotion via les réseaux sociaux. Pour la musique folk rock, ce n’est pas l’idéal pour rejoindre le public cible.
La pandémie fut propice à faire de la création dans mon studio, à la collaboration à distance et à écrire des nouvelles chansons.
Contact Ontarois 2021: quelle est l’importance de participer à cet événement?
Il est important de faire entendre les nouvelles chansons à la communauté et aux producteurs. Ce sont des chansons qui parlent de l’Ontario français et de l’action sociale.
Vos attentes du marché franco-ontarien et canadien? What! Une question à se tirer des balles dans le pied. On s’attend à un miracle. LOL! Dans un monde parfait, j’aimerais qu’on aime davantage (valorise) le travail des artistes de l’Ontario français. Aimer, valoriser, entendre, voir, soulever, propager et aider à faire croître!
Quels sont vos projets à venir ?
Un album à saveur country. On verra dans les prochains mois.
Continuer d’écrire des chansons en français et d’enregistrer (produire). Travailler avec des jeunes créateurs de l’Ontario français en production (audio-vidéo) et écriture. Jouer live quand le temps y sera propice!