Qui êtes-vous et quel est votre parcours?
Règlement 17, c’est un groupe hard rock/alternatif qui roule sa bosse depuis 2009. En plus de l’instrumentation typiquement rock (guitares, basse, batterie), le son du band intègre du violon et des éléments électroniques dans les arrangements musicaux. Nous avons 3 titres, 2 EP et 2 albums à notre actif. Le projet a commencé avec ma rencontre avec notre chanteuse, Cathy Vallières. Les quatre autres membres ont suivi au cours des années suivantes. Kevin Daoust (guitares, claviers), Patrick Pharand (violon), Xavier Bélanger (basse), Corey MacDonald (batterie). Ce qui avait commencé comme un projet de studio a évolué en groupe axé sur le spectacle. En fait, nous avons été nommés dans la catégorie meilleur spectacle à l’édition 2019 du gala des prix Trille Or (APCM).
Quel est votre emploi actuel? Dans quelle ville vous situez-vous?
Personnellement, je suis guitariste et directeur musical/réalisateur pour le groupe. Nous sommes basés à Ottawa sauf Cathy, notre chanteuse, qui a un pied-à-terre dans les Laurentides.
Comment la pandémie a affecté votre art?
On a été plus ou moins chanceux. 2020 était une année de création et production pour nous, donc on avait pas un calendrier de spectacles chargé qui est tombé à l’eau. C’est certain, par contre, qu’on a eu à s’adapter aux mesures de confinement. On avait planifié commencer la production en avril, mais ces plans ont évidemment été repoussés. On n’a pas eu autant de temps de répétition en groupe qu’on avait planifié non plus, donc on a eu à finaliser nos arrangements plus en studio qu’en local de répétition. L’avantage, pour moi en tant que réalisateur, c’est que je pouvais me concentrer vraiment sur chaque instrument à la fois.
Contact Ontarois 2021: quelle est l’importance de participer à cet événement?
Pour nous, Contact Ontarois, c’est le point de départ pour notre nouveau spectacle. Ça sera la première fois qu’on présente nos nouvelles chansons. Ça permet à tous les diffuseurs d’entendre et de voir notre nouvelle proposition artistique. C’est certain que cette année va être particulière avec les mesures sanitaires toujours en place, mais c’est aussi une opportunité d’élargir la palette musicale de la communauté franco-ontarienne. On ne se le cachera pas, la variété de styles de musique qui tourne dans la francophonie canadienne est assez limitée. En évitant les coûts de déplacement, j’ose espérer que les diffuseurs vont tenter de diversifier leur public avec une programmation plus variée en mode virtuel. C’est un défi de longue date, non seulement dans notre cas, mais pour bien des artistes qui sortent un peu trop des normes établies.
Ceci dit, c’est déjà une immense étape d’être retenu en vitrine. Contact Ontarois, tout comme les autres marchés du spectacle de la francophonie canadienne, est un maillon absolument essentiel dans l’écosystème artistique.
Quels sont vos projets à venir?
2021, ça va être la parution de nouvelle musique. On est en train de finaliser nos plans de lancement avec notre maison de disque, mais en gros, on va sûrement avoir quelques nouveaux titres à présenter avant de lancer notre 3e album au complet.