À de nombreux égards, on peut affirmer sans risque que 2020 est une année sans précédent tant au niveau environnemental, social qu’économique, et notamment pour le monde de l’entrepreneuriat. Toutefois, dans ce contexte économique chamboulé et régi par des mesures sanitaires strictes, l’usage du numérique a effectué un véritable bond en avant, amenant de nombreux entrepreneurs et commerçants à développer rapidement leur présence sur la toile. C’est dans cette situation inédite que les membres de Culture Cible, une coopérative de médias culturels, ont finalisé un projet de longue date pour donner naissance à une nouvelle division spécialisée dans la création et le marketing de contenu sur le web : La Coop de contenu. Rencontre avec Marc-André Mongrain, président de Culture Cible, pour en savoir plus sur ce projet.
Un nom qui en dit long!
« Bien avant la pandémie, nous avions déjà des demandes de la part de divers organismes, pas forcément culturels, et nous étions arrivés à un moment où nous souhaitions également diversifier nos activités. La situation actuelle n’a fait qu’accélérer les choses en quelque sorte, indique Marc-André Mongrain. Lancer La Coop de contenu était donc un choix logique et naturel ». En effet, le mandat de cette nouvelle division est simple : proposer à divers organismes tels que des PME, des entreprises d’économie sociale, des organismes touristiques et/ou des collectivités, d’augmenter leur visibilité numérique et d’affirmer leur identité de marque grâce à l’expertise de La Coop de contenu. « Nous nous concentrons sur trois services essentiels dans le marketing de contenu qui sont la création de contenus, l’animation des réseaux sociaux et la mise en place de stratégies de contenus, explique ce dernier. C’est ce que nous faisons au quotidien pour nos médias et nous voulons simplement l’appliquer pour nos partenaires ».
Des vieux routards du numérique
Comme mentionné précédemment, derrière cette nouvelle création, on retrouve les membres de la coopérative de médias culturels Culture Cible. À titre de rappel, l’entreprise regroupe cinq médias numériques (atuvu.ca, Baron Mag, Bible urbaine, Le Canal Auditif et Sors-tu.ca) qui centralisent plus de 300 000 connexions par mois, rejoignent 100 000 abonnés sur les réseaux sociaux, et produisent ensemble plus de 3 000 articles et contenus rédactionnels par an. « Même si la pandémie a mis un sérieux coup de frein à l’économie générale, on a vu une émergence, voire une explosion du numérique, constate Marc-André Mongrain. Notre but, c’est vraiment de mettre notre expertise dans ce domaine au service de compagnies en développement, de start-ups ou d’organismes qui ne sont pas forcément à l’aise avec cet aspect du numérique. Si on peut les soulager de cette tâche et leur permettre de gagner du temps, de l’énergie et de l’argent pour se consacrer au développement de leurs activités, c’est gagnant pour tout le monde ».
Garder l’esprit coopératif
Ça n’aura échappé à personne, mais dans l’intitulé La Coop de contenu, il y a bien évidemment le mot « contenu », mais aussi le mot « Coop », l’abréviation de coopérative. « Nous voulions vraiment garder ce mode de fonctionnement; c’est inscrit dans notre ADN, affirme Marc-André Mongrain. Par ailleurs, ça nous permet d’exploiter les forces de chacun d’entre nous, par exemple en rédaction, en révision, en réseaux sociaux, etc., pour offrir un service sur mesure et de qualité à nos partenaires. » Et de conclure : « Nous avons mis beaucoup de temps et d’énergie dans ce projet et nous en sommes très fiers. Nous espérons que ça va aider beaucoup de gens à développer leur visibilité numérique ».
Si vous désirez en savoir plus, vous pouvez visiter le site internet de La Coop de contenu.