Par Sophie Poisson

Quatre projets pilotes pensés par le ministère de l’Environnement, en partenariat avec la SAQ et Recyc-Québec, seront testés dès la fin décembre et jusqu’à cet été. L’objectif est de trouver le type de système de récupération le plus performant à mettre en place dans deux ans. Un système de consigne élargi verra alors le jour pour inclure entre autres les bouteilles de vin et spiritueux ainsi que les bouteilles en plastique.

«C’est fondamental, si on veut savoir exactement ce qui peut marcher au Québec pour récupérer les contenants consignés, mais aussi savoir s’il y a un engouement de la population et quelle technologie serait la plus appropriée», considère Karel Ménard du Front québécois pour une gestion écologique des déchets pour Radio-Canada.

L’expérience aura lieu à Bromont, à Saint-Hyacinthe et à Montréal. Des kiosques extérieurs, de la dimension d’un conteneur, seront implantés sur des terrains de stationnement, près des succursales de la SAQ et des détaillants alimentaires.

«Les gens vont rentrer dans le kiosque et il y aura une interface avec des équipements où ils vont mettre leurs contenants et récupérer les montants de la consigne», rapporte une source anonyme proche du dossier à Radio-Canada. Elle ajoute que les équipements seront alors en mesure d’écraser les bouteilles.

Parallèlement, des centres de dépôt seront implantés à Mont-Laurier et à Granby. Munis de récupérateurs automatiques, ils seront installés dans un organisme à but non lucratif et chez un détaillant alimentaire.

La source anonyme parle de minimiser le nombre d’arrêts du consommateur et le nombre d’endroits où il doit se rendre pour rapporter toutes les matières. Elle précise que les tests réalisés en hiver permettront de s’assurer que l’équipement fonctionne, quelle que soit la température extérieure.