Close
Déodorant ou Antisudorifique? Dans la balance: santé, environnement et économie locale

Déodorant ou Antisudorifique? Dans la balance: santé, environnement et économie locale

Quelle est la différence entre un déodorant et un antisudorifique? Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’aluminium? Lequel est cancérigène? Y en a-t-il même un de cancérigène?

Avant tout, nous allons rapidement revenir sur ce fameux système de transpiration que l’on combat depuis déjà de nombreuses décennies maintenant (le premier déodorant étant apparu en 1888 et créé par la marque américaine « Mum »). La transpiration est un mécanisme naturel que notre corps utilise afin de nous rafraîchir lorsque la température externe ou interne est trop haute. Des gouttelettes sont évacuées par les pores de la peau et c’est le système d’évaporation qui, par la suite, rafraîchira le corps (d’où la phrase «Attention, couvres-toi après le sport pour ne pas attraper froid»).

Revenons donc au sujet initial, nos chercheurs/chimistes ont trouvé deux moyens de pallier à ce mécanisme de transpiration entraînant odeurs, humidités, taches et tout son lot de problèmes en société.

Courtoisie: Ika Care

Le déodorant

Il a pour propriété d’agir de façon externe au corps. Cette lotion a pour but d’absorber l’humidité ainsi que l’odeur liée à cette dernière. Il est parfois délaissé pour son opposant, l’antisudorifique, pour plus d’efficacité notamment en ce qui concerne sa capacité à absorber l’humidité. Le déodorant a par contre l’avantage de contenir majoritairement des composants naturels et se passe de l’utilisation de sels d’aluminium (nous reviendrons sur ce point un peu plus bas).

L’antisudorifique

Celui-ci, contrairement au déodorant, agit de façon interne. Plus précisément, il a pour propriété de boucher les pores de la peau et donc d’empêcher ce système naturel de transpiration. Afin de parvenir à ce résultat, l’antisudorifique utilise un agent anti-transpirant: le sel d’aluminium. Avant de parler du sel d’aluminium, il importe de souligner que les scientifiques ne sont pas unanimes sur le sujet et de nombreux conflits d’intérêts viennent entraver les recherches.

Le sel d’aluminium

Le sel d’aluminium est un composant incontournable de l’antisudorifique, il aurait des propriétés toxiques à forte dose et, tout le problème est ici, il pourrait intégrer l’organisme en essayant de boucher les pores, ce qui pourrait causer certains problèmes de santé.

Pour ce qui est du côté cancérigène des sels d’aluminiums, il n’a pas encore été prouvé ce jour. D’après certains chercheurs, la dose de sels d’aluminium dans les antisudorifiques ne serait pas assez importante pour créer des troubles de santé. Pourtant, les industriels n’ont pas souhaité mettre à l’étude leurs produits à la suite de la demande des autorités françaises.

Le lien entre le cancer du sein et les antisudorifiques n’a donc pas encore été prouvé à ce jour. Malgré tout, des résidus de sels d’aluminium ont bel et bien été retrouvés dans le corps de certains patients, une corrélation a été observée entre l’utilisation d’antisudorifique et cette présence de sel d’aluminium dans le sang pouvant même allez jusqu’à intégrer le cerveau.

Bien que le lien entre l’antisudorifique et le cancer du sein n’a pas été prouvé ce jour, une utilisation à long terme serait déconseillée.

Courtoisie: Ika Care

Le choix des produits cosmétiques est propre à chacun, mais il serait privilégié de se tourner vers l’utilisation du déodorant qui est, aujourd’hui, de plus en plus performant tout en annihilant la prise de risque lié aux sels d’aluminium.

Travaillant dans l’univers cosmétique, je peux vous proposer une option pour du déodorant certifié naturel, écologique et de bonne qualité. C’est une start-up montréalaise nommée Ika qui serait ravie d’obtenir vos soutiens.

Eliot Gabillard, rédacteur Ika Care

Ika Care

site web | facebook | instagram

Close
0