Par Kim Renaud-Venne
Le duo rock montréalais The Flamingos Pink s’apprête à sortir son album Outtacontroller le 23 octobre prochain. Ce nouveau disque, dont les influences rappellent quelques bands notoires tels que The White Stripes ou encore de The Black Keys, s’inscrit dans la pure tradition du rock’n’roll avec cette ambiance musicale indomptable qui invite le corps à bouger.
En attendant leur lancement virtuel le 31 octobre au Ausgang Plaza, Baron s’est entretenu avec le duo qui nous révèle ses fringales culinaires et musicales.
Qui êtes-vous, quel est votre parcours?
Julien : Salut! Nous sommes Julien Corrado et Sacha Gubany de The Flamingos Pink, un duo rock’n’roll montréalais. On a commencé le groupe il y a deux ans et on roule constamment depuis. Je suis drummer et Sacha chante et joue de la guitare.
Comment a démarré votre aventure dans la musique?
Julien : J’ai grandi dans une famille de drummers; mon père était un grand fan de disco. J’ai toujours aimé la percussion, mais c’est quand j’ai commencé à jouer à Guitar Hero que mon intérêt pour la musique et les spectacles a pris de l’ampleur. J’ai eu quelques groupes avant que je rencontre Sacha et qu’on commence TFP ensemble.
Sacha : Assez semblable à Julien, mon père jouait de la guitare quand j’étais jeune. On écoutait tout le temps de la musique chez nous. Mon premier amour, c’était les Beatles. J’ai toujours aimé chanter, mais j’étais vraiment gêné. En fait, le premier spectacle que j’ai fait, c’était avec Julien dans le cadre d’un carnaval scolaire. Il cherchait un chanteur pour la performance et je lui ai montré un cover de Jailhouse Rock d’Elvis que j’avais fait. C’est là où tout a commencé.
Comment décririez-vous votre univers musical?
Julien : Beaucoup de rock’n’roll de plusieurs époques. De Little Richard à The White Stripes en passant par The Stooges et The Velvet Underground. Ça ne se limite pas au rock, on aime écouter des nouvelles affaires disco et hip hop, mais ce qui ressort le plus c’est la musique qui fait danser. On aime ce qui bouge, ce qui groove, ce qui a du caractère.
Sacha : Peu importe le genre, il faut qu’il y ait un élément humain, une chaleur humaine qui nous absorbe dans le disque. Pensez à la voix d’Otis Redding ou aux rythmes de James Brown. Ça dégage des émotions fortes, et c’est ça qu’on adore.
Quelle est votre relation avec la nourriture?
Julien : J’aime beaucoup manger, mais j’ai tendance à oublier de me nourrir. Je suis nul en cuisine malgré mon background ethnique égyptien et italien.
Sacha : Je ne suis pas un grand chef non plus, je me débrouille, mais j’adore manger aussi.
Si The Flamingos Pink était un plat quel serait-il?
Sacha : Deep Dish Pizza – une pizza avec beaucoup de fromage, beaucoup de viandes, et beaucoup d’huile. Peut-être même de la mayo pour tremper. Bon appétit.
Julien : Pas de mayo pour moi…
Si Outtacontroller était une recette, quels en seraient les ingrédients?
Sacha : Un gros steak épais, sel et poivre, sur le grill quelques minutes, servi saignant. Simple, cru, bon.
Julien : Avec, bien sûr, une patate au four, crème sûre, échalotes and bacon bits.
Parmi vous, qui est le plus doué derrière les fourneaux?
Julien : Définitivement Sacha, mais je ne dirais pas qu’il est doué.
Sacha : Ouais.
Qu’est-ce que vous écoutez comme musique lorsque vous cuisinez?
Sacha : Otis Redding, Frank Sinatra, The Rolling Stones.
Quelle est la première recette que vous avez appris à faire?
Sacha : Les crêpes de ma gardienne Ellie quand j’étais enfant.
Julien : J’ai fait un méééchant bol de céréales!
Quels sont les aliments dont vous ne pourrez jamais vous passer et pourquoi?
Julien : Je mange énormément de fruits et de légumes de toutes sortes.
Sacha : La viande rouge. Ça fait mon bonheur tout simplement.
Avez-vous des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles lorsque vous êtes en tournée?
Julien : On est chanceux si on se fait payer la bière, alors on n’est pas très difficile en termes de nourriture.
Quel est votre plus gros «fail» culinaire?
Sacha : J’ai mis des dumplings congelés au micro-onde l’année passée, et le tout a pris au feu. C’était pas mon moment le plus brillant.
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…Et votre plus gros «fail» musical?
Julien : J’ai déjà embarqué sur scène pour «hype up» le public et quand est venu le temps de commencer, j’ai oublié mes baguettes dans la loge.
Sacha : Oublier les paroles de mes propres chansons en show, rien hors de l’ordinaire.
Si je vous invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner et passer comme musique pour vous impressionner?
Sacha : Honnêtement, rien de compliqué. On a un faible pour les plats maison faits avec amour. En termes de musique, le plus fun serait d’avoir un tourne-disques avec une belle collection de vinyles! Sinon, une playlist de crooners des années 50-60 durant le souper, c’est toujours très agréable.
Votre dernier repas et la dernière musique que vous écouterez… Si vous deviez mourir demain?!
Julien : Eggplant parmesan et Frank Sinatra
Sacha : Un steak et The Beatles. Je pourrais me reposer en paix après ça.
Quels sont vos projets futurs?
Julien : Notre nouvel album Outtacontroller sort le 23 octobre. On travaille très fort sur d’autres manières de connecter avec nos auditeurs dans la nouvelle réalité Covid qui nous empêche de faire des spectacles.
Sacha : Il faut s’adapter si on veut continuer à jouer de la musique et partager ce qu’on aime avec le monde!
