Le groupe pop rock canadien Oaks Above innove pour la sortie de son album éponyme en dévoilant chaque semaine une nouvelle chanson disponible en direct sur les réseaux sociaux. Leur démarche se clôture le 28 août avec un concert virtuel au Studio Plante Verte à Beloeil.
À la guitare, Frédéric Rivest partage avec Baron ses expériences culinaires.
Comment en es-tu arrivé à faire carrière en musique ?
J’ai eu l’influence de mon grand-père et de mon père qui m’ont initié à la musique. Au Cégep, j’ai rencontré plusieurs membres du groupe. C’est vraiment là que ça a débloqué. Quand j’ai joué sur scène, je me suis rendu compte que c’était fait pour moi.
Comment le reste de votre groupe s’est-il formé ?
Ça a été trois ans plus tard, à l’université. On était dans le groupe de musique accompagnateur d’un ensemble choral. La voix du chanteur [Gabriel Whiting] nous a surpris, donc on a poussé pour jouer ensemble, voir si on pouvait écrire des compositions, jammer… Et finalement, ça s’est développé en un groupe. On s’est rencontré en 2014, mais ça a pris un petit temps avant qu’on devienne officiellement Oaks Above. On voulait explorer des choses et fusionner un peu plus parce qu’on ne se connaissait pas tous musicalement. En 2016, on était prêt.
Comment décrirais-tu votre univers musical ?
On essaye de faire quelque chose d’assez accessible, bâti sur la musique pop rock. On essaye d’avoir toujours des éléments particuliers pour se distinguer. On est vraiment des amateurs d’arrangements et de travail en studio. On fait pas mal tout par nous-mêmes. On s’enferme en studio, on essaye différentes choses, on explore des sonorités. On va ajouter des petites parties de guitare pour rehausser l’harmonie ou supporter la voix, par exemple.
On vient chacun d’influences différentes, l’un du monde métal, un autre du blues, ou encore du pop rock. Ce qui nous rejoint les cinq, c’est entre autres Coldplay, Radiohead, John Mayer…
Il n’y a pas une personne dans le groupe qui compose et fait tous les arrangements avant que les autres les jouent. Chaque pièce est créée ensemble, on joue et on s’inspire les uns les autres.
Pourquoi Oaks Above ?
Ça vient des textes qu’on compose. Souvent, ils vont parler de questions sans réponse, parfois plus grande que nature auxquelles on ne va pas avoir une réponse universelle, on va toujours se questionner. C’est quelque chose qui est au-dessus de nous. Et le chêne, c’est l’arbre qui est le plus grand, le plus imposant. Ça ramène un peu l’idée du studio où l’on pratique et qui est situé loin dans le bois.
Pourquoi un album éponyme ?
L’album regroupe à la fois des compositions qui ont été faites il y a deux ou trois ans, qu’on avait en banque, et à la fois des nouvelles pièces qui ont été faites pour l’album. On a unifié tout ça, retravaillé les arrangements des anciennes pièces pour avoir une ligne directrice. On a choisi un titre éponyme parce que ça représente vraiment le travail qu’on a fait dans les dernières années. On voulait boucler la boucle avec cet album. Après ça, on va faire un virage francophone pour les prochaines pièces qu’on va sortir, même si ça ne veut pas dire qu’on va arrêter de composer en anglais.
Quelle est ta relation avec la nourriture ?
J’aime beaucoup manger et tous les cinq, on aime découvrir de nouvelles choses. À chaque fois qu’on fait des concerts, on aime essayer des restaurants, des places originales.
Quel est le dernier repas que vous avez partagé ensemble ?
C’est dans le temps de Noël. On s’était fait un bon souper traditionnel où chacun apportait des recettes de sa famille. Par exemple, une tourtière ou une sauce spaghetti. Le plat qui nous réunit, c’est les burgers. Le meilleur qu’on a eu jusqu’à maintenant, c’est à l’Auberge de jeunesse à La Malbaie. Il était très simple, il n’y avait presque rien dedans, à peine du ketchup maison, et la boulette, donc je pense que c’était au niveau de la cuisson et des épices.
Est-ce que tu écoutes de la musique quand tu cuisines ?
Oui, j’aime vraiment ça. Je trouve que ça fait partie des meilleurs moments. On dirait que l’un va avec l’autre et souvent je vais mettre des playlists pour m’inspirer. Étant guitariste, j’aime beaucoup les pièces qui mettent en valeur la guitare, ça peut être jazz, rock… Ça peut être des groupes connus comme Galaxie ou du synthwave, musique à saveur des années 80.
Quels sont les ingrédients de base dont tu as besoin ?
Je suis un amateur d’olives Kalamata. Souvent, je vais mettre ça dans des sauces spaghettis, en cuisinant de la viande, ou dans la cuisson des légumes. J’aime ajouter beaucoup d’épices, par exemple du basilic ou du thym, pour que ça goûte le plus possible.
Quelle est la première recette que tu as appris à faire ?
Je pense que c’était une sauce à spaghetti. J’avais mis des aubergines dedans. Et j’ai gardé cette recette, c’est très bon. Avec des olives, évidemment !
Quel est ton plat signature ?
Un tartare de saumon avec de la sauce sriracha et des pépins de grenade qui donnent un petit goût sucré.
Quel est le plat que tu aimes commander ?
Souvent ça va être dans du fast food parce que quand je commande, ça veut dire que je ne veux pas trop me casser la tête!
Quelles sont tes règles en cuisine ?
Je n’en ai pas particulièrement. Je suis un peu un improvisateur. Les recettes peuvent me donner une idée, mais souvent, je vais au goût du jour.
En musique ?
En musique, c’est souvent ça aussi. Quand il y a quelque chose qui se passe, qu’on entend et qu’on trouve que c’est une bonne idée, on y va, on le prend. C’est sûr qu’il y a de la théorie en musique, mais je pense que les meilleurs musiciens vont savoir qu’il faut aussi être capable d’improviser, de saisir un moment.
Quelles sont les bonnes conditions pour cuisiner ?
Je suis quelqu’un d’assez simple. Quand arrive la fin de la journée, souvent je vais m’ouvrir une petite IPA. Et j’aime beaucoup cuisiner à deux, je trouve que c’est encore plus agréable d’avoir quelqu’un qui t’accompagne dans la fabrication des plats.
Pour faire de la musique ?
Dès qu’il y a des gens avec qui j’aime jouer! Quand on monte notre équipement et qu’on joue ensemble, peu importe l’endroit et la musique, je sais que ça va toujours être un bon moment.
Quel est le meilleur assemblage repas-musique que tu aies expérimenté ?
Avec les gars d’Oaks Above, on se fait parfois des soupers bière-saucisse, thématique allemande, en écoutant du bon rock de garage.
Quelle est ta dernière découverte culinaire ?
J’ai découvert une recette de pâtes penne avec des aubergines et une petite sauce maison. C’est vraiment facile à faire et c’est rafraîchissant pour l’été.
Et musicale ?
Joe Aielli et sa chanson Runner est à saveur un peu plus jazz, ça m’a pas mal interpellé. Sinon, avec Oaks Above, on a découvert les derniers albums de Galaxie.