Par Nelson Roberge
Si vous suivez des cours en entrepreneuriat, tout le monde vous suggéra de faire votre plan d’affaires. Mais pour la majorité des entrepreneur.es que je connais (moi inclus), c’est une étape qui est souvent négligée. C’est souvent après coup, dans les prochaines entreprises ou les prochains projets entrepris, qu’on se rend compte de son importance. L’importance de bien mettre sur papier chaque petit détail de l’ensemble de sa vision.
Dans l’épisode 6 du Balado Baron Mag, je m’entretenais avec Sylvain Carle et Mike Lee, qui sont tous deux des vedettes de l’investissement en startup technologiques. Le premier oeuvre avec Real Venture et le deuxième avec Fundica. On parlait de planification des ressources et de financement. Dans cette conversation, Sylvain nous expliquait que le but est de prévoir sur un maximum de 2-3 ans les obstacles à venir et comment vous y ferez face. En bref: oubliez les plans d’affaires sur 10 ans, l’industrie évolue tellement vite et il y a tellement de choses qui peuvent arriver…
Concevoir son plan d’affaires, c’est s’assurer qu’on a pensé à tout et surtout c’est constater, si oui ou non, notre projet d’entreprise est viable. Comme je le mentionnais, beaucoup de jeunes entrepreneur.es n’ont jamais eu de plan à créer. Je me dis que la plupart du temps, c’est un mélange de passion et d’apprentissages sur le tas. Mais par la suite, quand on a un nouveau projet qui roule dans notre tête et qu’on doit l’expliquer à quelqu’un ou même à plusieurs partenaires, on sait très bien qu’ils vont avoir une tonne de questions pour jouer les avocats du diable. Et à ce moment-là, vous devez être prêt.e à répondre à tout.
Pour Yannick Cimon Mattar de lepointdevente.com, il y a également un autre objectif derrière le montage du plan d’affaires. Celui-ci sert aussi à ce que nos partenaires soient sur la même longueur d’onde que nous face aux opérations et aux processus.
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