Art Souterrain revient du 29 février au 22 mars 2020 sur le thème «RESET, nouveau départ» pour sa 12e édition. Cette manifestation culturelle d’envergure se déploie dans les souterrains de Montréal. Le public sera surpris par le parcours impressionnant dans les tunnels de la métropole, mais pas seulement.
«Et si vous pouviez appuyer sur un bouton et tout effacer, que feriez-vous de cette nouvelle page blanche? Si l’on vous proposait de repartir à zéro, comment imagineriez-vous le monde? L’humanité se trouve à un tournant. Faut-il persister dans ses habitudes ou prendre conscience des schémas répétitifs pour repartir sur de nouvelles bases?» Cette année, le Festival d’art contemporain nous propose de briser la routine et de repenser le monde pour demain. Alors que les bouleversements climatiques, économiques et politiques font la manchette, l’événement et les artistes s’emparent de cette crise pour la confronter grâce à l’art.
Le Festival présentera les oeuvres de 50 artistes locaux et internationaux. L’objectif premier est de sortir les oeuvres d’art des lieux d’exposition traditionnels, un mandat que se donne l’équipe du festival depuis plusieurs années.
5 artistes à ne pas manquer lors du festival
- Daniel Corbeil: il étonnera le public avec son installation architecturale d’envergure qui simule un habitat «écotechnologique», faisant valoir ses préoccupations concernant l’industrialisation et l’urbanisation sur l’environnement. Celle-ci pourra être observée au Complexe Guy Favreau.
- Skawennati: cette artiste mohawk incite le public à se pencher sur les représentations des communautés autochtones par l’intermédiaire d’une série d’oeuvres qui seront exposées dans la galerie marchande du Centre de commerce mondial.
- Sabrina Ratté: elle impressionnera les spectateurs grâce à sa projection immersive recouverte par une structure monumentale, combinant technologies analogiques, photographiques et techniques d’animation 3D. Sous le nom de «Undream», l’oeuvre propulsera le public dans un futur imaginaire.
- Anaïs Tondeur: cette artiste visuelle présente l’oeuvre «Tchernobyl Herbarium», une série de rayogrammes où elle y dévoile les ravages d’un désastre nucléaire majeur, notamment sur les plantes. Ces images rendent visibles les effets d’une telle explosion grâce à un processus de photogramme.
- Sébastien Michaud: avec sa série de photographies intitulée «Supermarket Landscape», le photographe dévoile des images de stationnements recouverts par la neige d’hiver. Face à celles-ci, les spectateurs seront inévitablement obligés de remettre en question leur définition de paysage.
Le parcours de 5 km du Festival relie le Complexe Guy Favreau, le Palais des congrès de Montréal, l’Édifice Jacques-Parizeau, le Centre de commerce mondial de Montréal, la Place de la cité internationale et la Place Victoria.
C’est aussi 7 lieux «hors-pistes» qui mettront en valeur l’art contemporain: le Château Dufresne, le Cinéma du parc, l’Institut culturel du Mexique à Montréal, la Galerie Ellephant, le Centre des arts actuels Skol et l’UQAM.