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L’art immersif et exaltant au SAT Fest cet hiver

L’art immersif et exaltant au SAT Fest cet hiver

Pour une 7e édition, la Société des arts technologiques (SAT) présente le SAT Fest jusqu’au 28 février dans son dôme. 7 courts-métrages locaux et internationaux ont été sélectionnés afin d’offrir au public 40 minutes hypnotisantes au coeur d’oeuvres provenant d’Allemagne, du Canada, de France, de République tchèque, de Taïwan, d’Espagne et du Danemark.

Cette année, les films nous plongent au sein d’une ambiance sonore et visuelle énigmatique, parfois même onirique. Si certains courts-métrages nous proposent de l’abstraction pure; comme «Immersive» des Français Jérémy Oury et Antoine Briot, d’autres jouent avec la tension, avec une certaine ambiguïté qui règne entre des échantillons de réel et d’imaginaire comme pour «Brèche» de Lu Yi [Taïwan] et Sébastien Labrunie [France] et «Paradoxa» des créateurs espagnols Onionlab.

Crédit photo: Sébastien Roy.

Sans rien compromettre de l’unité de la soirée, le court-métrage «Rendez-vous» des Canadiens Sean Caruso et Mourad BNCR nous embarque quelques minutes sur une moto dans un centre-ville de Montréal presque vraisemblable. On y parcourt quelques axes routiers de la métropole sur un chemin qui parfois se transforme et parvient à transporter nos sens.

Crédit photo: Sébastien Roy.

Difficile de sortir de la Satosphère sans avoir la tête pleine d’images euphorisantes et de formes géométriques étrangement satisfaisantes! L’événement nous fait s’émerveiller dans un espace où le spectateur et l’oeuvre se confondent.

«Enigma» de Yan Breuleux et Alain Thibaut [Canada] et «La matière des souvenirs» de Neon Minuit [France], MethLab Recordings [Canada] et Ben Boysen [Allemagne] détiennent d’ailleurs une forte saveur philosophique qui ne laissent pas indifférent. La première mise en scène dévoile des formes de transcodages de l’information visuelle et sonore, au coeur de la pensée du mathématicien Alan Turing, en explorant l’intelligence artificielle et l’identité numérique. Tandis que le second film nous entraine «frôler» la capacité de saisir des souvenirs et des bribes de rêves, le tout décuplé par des sons méditatifs.

«Enigma»
«La matière des souvenirs»

Chaque année, le festival surprend le public avec sa programmation. L’art immersif se déploie à travers plusieurs sujets, plusieurs techniques et c’est ce champ des possibles que souhaite cultiver l’équipe de la SAT. «Depuis 2012, le SAT Fest met en lumière la diversité des oeuvres proposées mondialement dans le domaine de l’immersion numérique dite fulldome, grâce à un nombre grandissant d’artistes se familiarisant avec ce procédé. Du motion graphics (visuels générés numériquement) à la cinématique 360° (images captées dans le réel), en passant par le collage et le codage en direct, ces créations explorent la perception, le mouvement et la narration», indique l’organisation.

Rappelons que la Satosphère, édifiée en 2011, est le premier dôme au monde spécifiquement dédié aux créations artistiques. «La SAT a donc souhaité mettre en place un programme de création d’oeuvres en résidence, mais aussi lancer un appel à l’international afin de montrer à son public l’étendue des possibilités qu’offre l’art immersif, qui promet chaque année de nouvelles surprises».

De plus en plus captivant, le SAT Fest révèle que l’art numérique et immersif mérite le voyage.

Pour réserver votre billet, c’est par ici.

 

 

 

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