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Les expositions à visiter en novembre à Montréal

Les expositions à visiter en novembre à Montréal

Quoi de mieux pour combattre la mélancolie automnale qu’une bonne cure d’art visuel? Novembre offrira plusieurs expositions intéressantes en photographie, peinture, réalité virtuelle ainsi que quelques installations. Voici les suggestions de notre rédactrice en chef. À vos agendas! 💥

〰️ «Nunatsiavut – La Beauté de notre territoire», exposition collective à La Guilde. Du 3 octobre au 24 novembre.

Jennie Williams, “Nain Arctic Char 4”, 2019

«L’exposition collective Nunatsiavut – La Beauté de notre territoire réunira vingt-cinq artistes: Eldred Allen, Holly Andersen, Peggy Andersen, Heather Campbell, Heather Carroll, Tracy Denniston, Vanessa Flowers, Veronica Flowers, Jason Jacque, Polly Jacque, Samantha Jacque, Shirley Moorhouse, Yvonne Moorhouse, Roxanne Nochasak, Sophie Pamak, Garmel Riche, Inez Shiwak, Jane Shiwak, Jason Sikoak, John Terriak, Dorothy Voisey, Blanche Winters, Jessica Bonnie Winters, Nellie Winters et Jennie Williams.

Sélectionnées par un jury, à la suite d’un appel de dossiers s’adressant uniquement aux artistes originaires du Nunatsiavut, la région Inuit du Labrador, les œuvres de ces artistes couvriront les cinq dernières années de production artistique. Au total, plus de quarante œuvres réalisées par des artistes établis et émergents vous attendent, notamment des photographies, des sculptures, des peintures, des dessins et des œuvres liées aux métiers d’art, toutes reliées au thème d’un engagement avec ‘’la beauté de leur territoire”, à travers le sujet, les matériaux ou le médium.» plus d’infos

〰️ «HULDUFÓLK» et «PUBERTÉ» de Laurence Philomène à La galerie perchée de La Cenne. Du 14 novembre au 24 janvier 2020.

Crédit: Laurence Philomène.

«L’exposition de Laurence Philomène regroupera le travail de deux séries: HULDUFÓLK et PUBERTÉ. Ces deux séries abordent l’identité du genre et documentent la transition corporelle de l’artiste et sa prise de testostérone. Les autoportraits sont tantôt documentaires, brutes, inspirés de la culture du web, et à d’autres moments plutôt esthétiques, magnifiant le corps trans dans la nature.» événement facebook

〰️ «Tender Greed» de Gabriele Beveridge & «In My House» de Luke Murphy à la galerie PARISIAN LAUNDRY. Du 7 novembre au 7 décembre.

Gabriele Beveridge, Saturday keeps secrets that Sunday never could, 2019.

«Dans Tender Greed, la deuxième exposition solo de Gabriele Beveridge à Parisian Laundry, l’artiste emploie et élargit un arsenal de matériaux qu’elle a développé comme langage personnel. En combinant des éléments organiques avec des objets modulaires et fabriqués en série, les œuvres de Beveridge évoquent des sites de commerce pour la préparation et le traitement des corps.

Parisian Laundry est ravie de présenter dans le bunker de la galerie In My House, une exposition solo de Luke Murphy, artiste basé à New York . Les sculptures de Luke Murphy sont assemblées à partir de modules DEL produits en grand volume et utilisés généralement pour la signalétique commerciale.» événement facebook

〰️ «Découper le paysage», exposition collective à la galerie Marc Gosselin. Du 21 novembre au 1er décembre.

événement facebook

〰️ «Vibrations Chromatiques», Florence Giroux Gravel à la galerie AVE – Arts Visuels Émergents. Jusqu’au 27 novembre.

Courtoisie.

«S’inspirant éperdument de la nature, Florence Giroux Gravel vous dévoile sa vision personnelle d’une transparence chromatique qu’elle perçoit à travers les paysages. Elle présente des sculptures installatives qui se rattachent toutes au terme d’oeuvre permutable. Avec de minuscules fils à coudre, l’artiste joue avec la perception de la profondeur et du mouvement et nous fait ainsi basculer dans un univers composé de multiples facettes et d’effets d’optiques.» plus d’infos

〰️ «ᓄᓇᙳᐊᓕᐅᕐᓂᖅ ᓄᓇᕐᔪᐊᙳᐊᓂᒃ Cartographier des univers», Shuvinai Ashoona à la Galerie Leonard & Bina Ellen. Jusqu’au 18 janvier 2020.

Shuvinai Ashoona, “Le monde dans ses yeux”, 2011.

«Cartographier des univers présente une sélection d’œuvres sur papier créées par Shuvinai Ashoona au cours des vingt dernières années. Bon nombre des premiers dessins de l’artiste dépeignent la vie quotidienne à Kinngait (anciennement nommé Cape Dorset), au Nunavut, poursuivant ainsi une tradition artistique initiée par sa grand-mère, Pitseolak Ashoona (1908–1983), et sa cousine germaine Annie Pootoogook (1969–2016). Cependant, Shuvinai Ashoona est avant tout connue pour son iconographie personnelle, qui comprend des scènes naturalistes fondées sur l’observation attentive de son Arctique natal aussi bien que des visions monstrueuses et fantastiques.» plus d’infos

〰️ «Wild Objects», Alicia Adamerovich et Sessa Englund à la galerie Projet Pangee. Jusqu’au 14 décembre.

Courtoisie.

«Le creux moelleux d’un fauteuil, les feuilles friables et jaunies de tournesols séchés, un résidu collant sur des bottes en peau de serpent; tous des indices qui manifestent l’étonnante propension des objets à imprégner nos mouvements et notre façon de vivre. Les objets qu’Alicia Adamerovich (Brooklyn, É.-U.) dépeint avec justesse dans ses dessins au crayon de graphite tout comme ceux que Sessa Englund (Los Angeles, É.-U.) sélectionne, puis intègre à ses sculptures précaires, transcendent leur sens premier. Ces objets choisis servent de liant entre le monde tangible et la sphère immatérielle ; ils dévoilent des pans de l’identité des deux artistes à travers une superposition de métaphores. L’exposition Wild Objects fait référence à un système où la rationalité des objets se confronte à l’irrationalité de l’être. Cette contradiction permet d’accueillir de nouveaux symboles d’enchantement.» événement facebook

〰️ «Cadavre exquis», exposition collective au Centre Phi. Jusqu’au 19 janvier.

Crédit: Sandra Larochelle Photographe pour le Centre Phi.

«Les surréalistes ont inventé le cadavre exquis, un jeu artistique qui en appelle à l’inconscient collectif pour libérer la puissance de l’imagination. Misant sur la réalité virtuelle plutôt que sur le papier, la présente exposition réunit les contributions individuelles de remarquables artistes contemporains.

En effet, Marina Abramović, Olafur Eliasson, Laurie Anderson, Antony Gormley, Paul McCarthy, entre autres, ont embrassé une nouvelle forme d’expression dans la continuité de leur œuvre. La transmission d’impulsions et d’idées universelles transporte le visiteur dans des mondes étranges et captivants, fruits de l’imagination de ces artistes d’aujourd’hui.» plus d’infos

〰️ «Le déploiement», Emmanuelle Léonard à la Galerie de l’UQAM. Jusqu’au 25 janvier 2020.

Emmanuelle Léonard, Opération Nunalivut (diptyque), 2019, installation vidéo sonore, 24 min 24 s, 1/3. Collection Caisse de dépôt et placement du Québec, Montréal.

«Poursuivant le travail photographique et vidéographique réalisé depuis quinze ans sur des groupes hiérarchisés issus des systèmes social, judiciaire, militaire et religieux, l’artiste continue de s’intéresser ici aux fonctions d’autorité et aux mécanismes de détournement qu’elles engendrent […] Dans un contexte de tournage extrêmement difficile, Emmanuelle Léonard a filmé les activités des soldats retranchés derrière leurs boucliers contre le froid – vêtements, masques et lunettes –, les révélant tantôt fantomatiques et anonymes, tantôt bien réels et personnifiés. Attentive autant aux exercices d’entraînement qui nivellent leur identité qu’aux personnes elles-mêmes et à leur perception du monde en marge du modèle militaire, l’artiste s’est faite le témoin de l’attente et de la passivité relative des soldats face à l’impuissance des moteurs qui refusent de démarrer, devant la troublante nuit nordique qui tarde à tomber ou qui s’éclipse, là où rien d’impressionnant n’est dit, n’est fait, n’est prétendu.» plus d’infos

〰️ «Une journée parfaite», Sarah Osborne à la galerie Occurrence – Espace d’art et d’essai contemporains. Jusqu’au 20 décembre.

“Inny”, Huile sur papier Arches, 9×12 pouces, 2018 — Sarah Osborne.

«Dans Une journée parfaite, la peintre Sarah Osborne met délibérément en scène une surenchère de codes féminins. Cette intentionnalité souligne le rôle actif des femmes dans leur création identitaire. Saturée jusque dans ses couleurs, l’hyperféminité des toiles est un choix. C’est une douceur fière dont on ne s’excuse pas, un point de vue sur le monde.» plus d’infos

〰️ «Fin de série», Christine Major à la galerie Occurrence – Espace d’art et d’essai contemporains. Jusqu’au 20 décembre.

“Machines 2 / la tête de la main”, acrylique sur toile, 60 x 76 pouces, 2018 — Christine Major
Photo de Guy L’Heureux

«Mes projets en peinture se construisent dans un aller-retour entre la réalité et la fiction en dialogue constant avec les enjeux artistiques et politiques soulevés par les images. Dans ce projet, les créatures étranges, les monstres, la marginalité, les objets inanimés et le registre de l’horreur m’intéressent particulièrement […] Cette série est une enquête sur les traces de son langage dans le champ élargi de l’art. Que peut-on s’autoriser autour des mots marge, marché, travail? Le dépassement des limites permettrait-il d’imaginer une existence saisie dans l’étrangeté de l’instant?» plus d’infos

〰️ «Garden Archive» de Leyla Majeri et «À revers (parler à tant qu’écrire) des leurres» de Jean-Julien Ney à la galerie CIRCA art actuel. Jusqu’au 7 décembre.

Courtoisie.

«Le travail de Leyla Majeri se situe dans l’entrelacement des écologies, réaffirmant les liens, réparant les clivages, traversant les espaces. De ces interactions naissent des morphologies inattendues.»

«Les structures qui occupent l’espace de la galerie se trouvent à mi-chemin entre des machines rudimentaires et des systèmes de présentation, dont la ou les fonction ne sont pas clairement définies. Paravents, tableaux, réflecteurs; les associations formelles affleurent, bien que les mécanismes se donnent d’emblée comme non-opérants, du moins sans sophistication ou technologie.» événement facebook

〰️ «La Planète KRAG», Guillaume Klootier à la Galerie Youn. Jusqu’au 17 novembre.

Courtoisie.

«La Planète KRAG est une série sur la déroute et la colère d’une génération d’hommes et de garçons partagés entre la nostalgie et la honte d’un patriarcat dépassé. Incertains de l’avenir et confrontés à l’ambiguïté de leurs nouveaux rôles, ils doutent parfois de leur utilité même. Pourtant, ils portent l’espoir d’un avenir meilleur.» plus d’infos

〰️ «Wrong Place, Wrong Time», Brandon Vickerd à la galerie Art Mûr. Du 9 novembre au 21 décembre.

«Brandon Vickerd a par le passé exploré l’hybridité anthropomorphique et les élans technologiques au moyen de la taxidermie et de la mécanique. Pour l’exposition Wrong Place, Wrong Time, l’artiste revisite ces thèmes en mettant cette fois le coulage du bronze à l’honneur Vickerd tire des juxtapositions anachroniques et incongrues de ce matériau, qui rappelle à la fois la statuaire antique et les monuments publics modernes. Ces associations provoquent le rire ou l’inconfort et détonnent dans l’espace de la galerie comme dans le décor urbain auquel une part importante de sa production est destinée. Voilà sans doute où résident les incohérences contextuelles et temporelles évoquées par le titre de l’exposition.» plus d’infos

〰️ «Shelter», Shan Kelley à la galerie Arprim, centre d’essai en art imprimé. Jusqu’au 7 décembre.

Courtoisie.

«La pratique de Shan Kelley comprend une variété de médiums et de stratégies liés à l’art imprimé, au centre desquels le texte occupe une place centrale. Avec une sobriété qui témoigne de la clarté de sa parole, l’artiste explore la difficile rencontre entre les sphères intimes et publiques, exacerbée par son diagnostic de VIH en 2009. Ses interventions, en galerie ou dans le cadre de manoeuvres furtives ou infiltrantes, possèdent une force qui tire sa source de l’activisme qui caractérise sa démarche. En effet, le discours de Kelley sous-tend la mise en vue et la transgression des limites imposées à l’individu marginalisé dans l’espace public.» plus d’infos

〰️ «Two Ways to Disappear Without Losing the Physical Form», Javier González Pesce à la Fonderie Darling. Du 19 septembre au 8 décembre.

Courtoisie.

«L’artiste chilien Javier González Pesce articule deux corpus de travail récents autour des notions de disparition et d’invisibilité. D’une part, une nouvelle version de l’installation The Island of the Un-adapted (2018/2019) recrée près du plancher des toitures en panneaux ondulés où l’artiste compose des microcosmes à partir d’objets perdus, souvent volés, abandonnés, « trouvés » enfin sur les toits de Santiago et assemblés en archipels improbables. D’autre part, le projet Untitled (Human Face) (2017/2019) se déploie en sculptures, vidéo et photomontage, afin d’invoquer trois manières de faire exister les éléments d’un visage sur une surface sans cesse changeante: la mer.» plus d’infos

〰️ «Structures of Power», exposition collective à la galerie Patrick Mikhail Montréal. Du 9 novembre au 4 janvier 2020.

Courtoisie.

«Dans Structures of Power, huit artistes se réunissent pour explorer les systèmes d’influence et de pouvoir cachés et moins cachés qui contrôlent et guident notre vie quotidienne. Par le biais de nouvelles vidéos, photographies et peintures, ils examinent comment ces forces et structures formelles et informelles – économiques, politiques, sociales, familiales, corporatives, institutionnelles – ont la capacité d’organiser nos relations, de structurer notre pensée, d’influencer notre jugement humain et de maximiser notre productivité économique et notre consommation. Pour le meilleur ou pour le pire.» plus d’infos

〰️ «Compositions | Pale Shadows», Monique Moumblow à la galerie VOX, centre de l’image contemporaine.

«Auteure vidéaste ou vidéaste auteure, Monique Moumblow élabore des récits simples, en apparence, où l’ellipse joue un rôle de premier plan. Laconiques, ils cernent des espaces de fiction déroutants, offrant des expériences spatio-temporelles qui retiennent le regard et l’écoute. Ralentir le temps pour le retenir, sonder les silences pour les dénouer sont des stratégies privilégiées par l’artiste pour se rapprocher du lieu de l’écriture et de la mémoire. Résultat d’un échange sur plusieurs années entre Monique Moumblow et la commissaire invitée Nicole Gingras, l’exposition propose une sélection d’œuvres récentes, réalisées depuis 2012.» plus d’infos

〰️ «The Empty S(h)elf», Angela Grauerholz à la galerie ARTEXTE. Jusqu’au 25 janvier 2020.

Courtoisie.

«The Empty S(h)elf est une exposition de l’artiste Angela Grauerholz qui s’appuie sur des textes, typographies et photographies pour explorer l’espace du livre. Il s’agit d’une recherche-exploration sur l’objet du livre – en tant que contenant et outil de diffusion de la connaissance, sur sa fonction culturelle dans le monde d’aujourd’hui, son avenir possible et son riche passé – et sur la « construction du soi » (artistique) à travers le processus de lecture. Rassemblant ces selon différentes thématiques, l’exposition poursuit les réflexions de Grauerholz au sujet de l’archive en tant qu’espace potentiel pour l’expression créative et la naissance du sujet.» plus d’infos

 

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