Par Kim Renaud-Venne
Le 19 juillet dernier, l’artiste montréalaise Ada Lea lançait son premier album What We Say in Private. À travers des sonorités folk-pop dans lesquelles se glissent des bruits ambiants, des fragments de vie, l’artiste y partage ses réflexions documentées sur sa propre rupture amoureuse.
Ada Lea s’est rapidement taillé une place de choix sur la scène musicale à la fois au Québec, aux États-Unis et en Europe. Actuellement en tournée de l’autre côté de l’océan, l’artiste aux multiples habiletés nous a accordé du temps entre deux spectacles pour répondre à nos questions ludiques sur son quotidien et ses goûts culinaires.
Qui es-tu, quel est ton parcours?
Je suis une auteure-compositrice-interprète de Montréal. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais je pense que ma trajectoire jusqu’à présent a été assez étrange. J’ai commencé par étudier la contrebasse en jazz et, par hasard, je me suis retrouvée ici!
Comment a démarré ton aventure dans la musique?
Je me souviens d’un moment où je passais du temps avec l’un de mes amis après l’école. Nous étions dans son sous-sol et il a commencé à jouer de la guitare. Je voulais tellement le rejoindre dans sa pratique, je n’avais jamais ressenti ce sentiment auparavant. C’était un monde très mystérieux que je voulais découvrir.
Quelle est ta relation avec la nourriture?
Je mange vraiment pour la subsistance et non pour le plaisir. Je fais partie de ces personnes qui oublient souvent un repas!
Préfères-tu élaborer des recettes ou bien préfères-tu découvrir des restaurants?
Je préfère découvrir des restaurants.
Qu’est-ce que tu écoutes comme musique lorsque tu cuisines?
J’écoute habituellement quelque chose d’apaisant comme Leonard Cohen ou Bach, de la musique que je peux apprécier tout en me concentrant sur une autre tâche.
Quelle est la première recette que tu as appris à faire?
Ce n’est pas vraiment une recette, mais quand j’ai déménagé dans mon propre appartement, j’ai appris à faire du riz et des haricots avec des légumes sautés. Ça m’a soutenu pendant trois ans!
Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer?
Je ne pourrais jamais vivre sans les courgettes, c’est mon légume préféré. Ma mère les cuisine comme la sienne le cuisinait: elles enlèvent la partie du milieu et y ajoutent de l’huile d’olive et du jus de citron. C’est exquis et il serait bien triste de vivre sans ce délice!
Quel est le pire repas que l’on t’ait servi?
Je n’arrive pas à penser à un «pire repas»… J’aime même la nourriture servie dans les avions!
Et du côté du pire repas que tu aies servi?
Oh, ça je m’en souviens! L’été passé, j’ai fait une sauce aux tomates qui a fini par contenir des lentilles par accident. Je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai simplement continué à ajouter ces «épices» étranges et des conserves de tomates. Nous avons essayé de le manger, mais en fin de compte, j’ai dû tout jeter.
Si je t’invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner et passer comme musique pour t’impressionner?
J’adore la pizza végane avec des champignons pleurotes.
Ton dernier repas et la dernière musique que tu écouterais… Si tu devais mourir demain?!
Pour mon dernier repas sur Terre, je commanderais probablement le Burger Beyond Meat chez A&W avec des rondelles d’oignons et j’écouterais l’album Hounds of Love de Kate Bush.
Quelles sont tes adresses gourmandes préférées à Montréal?
Le restaurant végétalien vietnamien Pho Da Son qui se trouve sur la rue Jarry est l’une de mes places préférées et j’y vais habituellement lors d’occasions spéciales. C’est embarrassant de le dire, mais je me trouve aussi souvent à La Banquise.
Quels sont tes projets futurs?
Je ne sais pas exactement! Je voudrais commencer à enregistrer mon deuxième album, j’ai déjà une idée de comment il s’appellera.
