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Laval propulse ses startups

Laval propulse ses startups

 

Pour la première fois cette année, la ville de Laval aura sa tente au StartUp Fest de Montréal, une occasion de montrer l’énergie et les moyens déployés par la ville pour stimuler l’entrepreneuriat, non seulement en termes de création mais aussi de développement. Pour ce faire, Laval s’est attachée à favoriser un écosystème de plus en plus riche en soutenant notamment la mise en place de nombreuses initiatives d’incubateurs et de centres d’innovation.

 

«Depuis une vingtaine d’années, nous sommes responsables régionaux du Défi OSEntreprendre, dont Laval est l’un des plus anciens partenaires, nous explique Nathalie Plante, commissaire au développement entrepreneurial à la Ville de Laval. De plus, nous avons mis en place en 2018 la communauté entrepreneuriale pour être de plus en plus dynamiques. Les 61 partenaires qui offrent des services pour l’entrepreneuriat à Laval se mobilisent pour que cela continue à aller bien et même de mieux en mieux, tant au niveau des startups (NDLR: jeunes pousses) que des scaleups (NDLR: entreprises en croissance). Car c’est beau de créer une entreprise, mais c’est encore plus important de la garder et qu’elle croisse!»

 

«Récemment, nous avons développé des produits pour alimenter et animer l’écosystème de startups», relève de son côté Jacques Grou, commissaire aux technologies de l’information et des communications à la Ville de Laval. Les Startup Week-ends lancés en 2017 en partenariat avec la Chambre de commerce, les panels, 6 à 8 et autres événements organisés par Laval TechUp et le Forum innovation commerce figurent notamment au calendrier des entrepreneurs lavallois.

 

«Le développement du centre-ville va par ailleurs créer de belles opportunités, tant pour les entreprises existantes que pour les nouvelles sur le territoire. Il y a un concept en émergence autour du quartier de Montmorency, avec une concentration de savoirs. Tout cela résulte en un écosystème de plus en plus dynamique et diversifié sur le territoire», précise le commissaire. La mise en place de projets d’envergure comme l’Espace Montmorency et la tour d’habitation Urbania 2 témoignent de l’effervescence lavalloise.

«On parle de 12 000 emplois dans les trois secteurs importants qui bénéficient de beaucoup d’initiatives de startups (les technologies de l’information et des communications, les sciences de la vie et l’aérospatial). Tous ces secteurs créent des opportunités par eux-mêmes, mais aussi dans l’intersectoriel.»
– Jacques Grou, commissaire aux technologies de l’information et des communications de la Ville de Laval.

Du soutien tangible à l’innovation

Cet écosystème dynamique a été enrichi récemment par la création stimulée et/ou soutenue par la ville d’incubateurs et centres d’innovation. Ces organismes – dont plusieurs ont vu le jour dans les deux dernières années – se mettent au service des entrepreneurs en facilitant la création d’entreprises, leur financement et développement, en favorisant les collaborations et opportunités et en stimulant l’innovation.


Parmi ces entités, le Centre québecois d’innovation en commerce (CQIC) – mis en opération début 2019 – a pour objet de mobiliser l’industrie du commerce et l’écosystème d’innovation pour développer le commerce du futur. Basé à Laval, cet organisme provincial «collabore de près avec l’équipe de développement économique de Laval pour développer des projets d’innovation pour les zones commerciales et les détaillants de Laval, nous explique son directeur général, Stéphane Drouin. Nous avons des projets de vigie et d’innovation en développement avec la ville de Laval et ses zones commerciales. Le type de projet en développement vise à identifier les enjeux clé pour les différentes zones commerciales et aligner les solutions d’innovation pour optimiser l’expérience-client et le développement».

Rendu de l’Espace Montmorency.
Les entrepreneurs lavallois peuvent également s’appuyer sur deux incubateurs spécialisés: le Centre québécois d’innovation en biotechnologie (CQIB), chef de file mondial pour le démarrage d’entreprises et l’innovation en biosciences dans les secteurs des sciences de la vie et des technologies de la santé, ainsi que le Centre d’incubation et d’accélération en mobilité intelligente à Laval (CIAMIL), laboratoire d’essai dédié à l’innovation en transport et mobilité pour faciliter le développement de l’entrepreneuriat technologique en mobilité intelligente.

 

L’écosystème bénéficie aussi de Laval Innov (Pôle régional d’innovation de Laval) qui promeut, facilite et crée des interactions avec des entreprises, institutions et individus pour accroître la culture de l’innovation, de Parc en innovation agricole de Laval (PIAL), permettant à la relève agricole d’expérimenter de nouvelles cultures et technologies dans la production agricole, et de Tiers Lieu, un espace de travail collaboratif proposant location de bureaux, salles de réunions, ateliers d’intelligence collective, conférences et réseautage actif ouverts à tous types d’organismes et d’entreprises y compris ceux souhaitant maximiser l’impact social de leur projet.

«Les 61 partenaires qui offrent des services pour l’entrepreneuriat à Laval se mobilisent pour que cela continue à aller bien et même de mieux en mieux, tant au niveau des startups (NDLR: jeunes pousses) que des scaleups (NDLR: entreprises en croissance). Car c’est beau de créer une entreprise, mais c’est encore plus important de la garder et qu’elle croisse!» – Nathalie Plante, commissaire au développement entrepreneurial de la Ville de Laval. 

Des secteurs d’avenir à défricher

Ce maillage d’initiatives pourrait renforcer les secteurs phares dans lesquels les startups lavaloises se multiplient. Ce sont d’abord des domaines de pointe comme les technologies de l’information et des communications (les TIC représentent plus de 325 entreprises à Laval), les sciences de la vie et biotechnologies (plus de 100 compagnies) ainsi que l’aérospatial. «On parle de 12 000 emplois dans ces trois secteurs importants qui bénéficient de beaucoup d’initiatives de startups», souligne Jacques Grou. Des domaines plus conventionnels comme l’agro-alimentaire (environ 1000 établissements), le secteur industriel et manufacturier (1630 entreprises) et le secteur commercial (850 entreprises) sont également stratégiques pour la ville. «Tous ces secteurs créent des opportunités par eux-mêmes, mais aussi dans l’intersectoriel», souligne le commissaire.

 

«Laval est une ville en émergence particulièrement au niveau entrepreneurial et économique. La ville fait un beau mariage entre l’économie traditionnelle et les secteurs émergents», affirme Nathalie Plante. Et la Ville de Laval entend bien accompagner le développement technologique dans tous les secteurs. «Notre objectif est de guider les secteurs traditionnels vers le numérique. Notre stratégie est de faciliter l’intersectorialité et de donner aux entrepreneurs les outils pour rendre les choses plus fluides, à la fois au démarrage et au cours de la croissance des entreprises. Beaucoup de choses se passent sous le radar et devraient émerger», promet la commissaire.

L’espace de travail collaboratif Le Tiers Lieu.
Le dynamisme entrepreneurial de la ville et des résultats sur l’indice entrepreneurial lavallois font d’ailleurs l’objet d’une étude de la Fondation de l’Entrepreneuriat, dont les résultats seront divulgués le 10 octobre 2019. Affaire à suivre.

 

🔬🧰Laval, développement économique

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