Les brèves design de Baron sont là pour vous inspirer, ouvrir vos horizons ou encore vous présenter les projets originaux en architecture, arts visuels, design d’objets et plus encore. Aujourd’hui, on jette un coup d’oeil sur la troisième édition de Vitrine sur l’Art, une exposition qui embellira les espaces vacants du centre-ville de Montréal avec les oeuvres de la jeune création québécoise. Toujours sous l’égide d’Art Souterrain, l’événement s’inscrit dans la mission de l’organisme d’élargir les publics de l’art contemporain et sortir les oeuvres de lieux d’accrochage typiques.
La commissaire Pascale Beaudet a sélectionné une dizaine d’artistes montréalais qui exposeront leur travail du 25 juin au 30 septembre. Leurs pièces évoqueront la thématique des manipulations.
Alors que les technologies comme l’intelligence artificielle, les plateformes numériques, l’art virtuel et l’impression 3D font maintenant partie de notre quotidien, elles remettent en question le principe que l’art puisse uniquement être créé par la main de l’artiste.
En effet, ce dernier joue dorénavant le rôle du concepteur plutôt que celui du fabricant. Le matériau sous toutes ses formes, que ce soit le verre, le métal ou le plastique sera magnifié dans une panoplie d’installations, sculptures et suspensions.
Sophie-Ève Adam, jeune céramiste montréalaise, interrogera l’équilibre entre les formes en dévoilant plusieurs textures étonnantes. Son travail, pourtant non-figuratif, est évocateur d’échelles, de pyramides, de plantes ou de fruits.
Montserrat Duran Muntadas, artiste verrier d’origine espagnole, récipiendaire du Award for Glass de la Canadian Clay and Glass Gallery de Waterloo en 2017, combinera quant à elle les matériaux et les techniques dans des œuvres quasi animées, empruntant à des formes de vie animales et végétales.
L’artiste Julie Bénédicte Lambert, boursière de la SODEC, du Conseil des arts du Canada ainsi que de la Caisse de la culture Desjardins, proposera une réflexion pluridimensionnelle sur le détournement de l’outil traditionnel en manipulant des fils de papier avec dextérité, pour en faire des œuvres d’art délicates et remarquables.
Les expositions investiront les vitrines du 2053-2055 rue Stanley, pendant que de nouvelles galeries éphémères seront progressivement dévoilées pendant la saison estivale.