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Antoine De Sutter, cofondateur de la Brasserie De Sutter

Antoine De Sutter, cofondateur de la Brasserie De Sutter

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Je suis Antoine De Sutter. Nous avons créé la Brasserie De Sutter avec mon frère Frédéric. Nous avons tous les deux un diplôme d’ingénieur agricole. Option génie brassicole pour Frédéric et option marketing pour moi.

Votre emploi et titre actuel?

Nous sommes gérants tous les deux. Frédéric s’occupe de la production et moi de la commercialisation.

Dans quelle ville?

À Gisors, en Normandie. 

Un mot pour définir quel type de travailleurs vous êtes…

Motivés!

D’où provient votre intérêt pour la microbrasserie?  

Nous aimons la bière évidemment! Et nous avons toujours été intéressés par les process de l’agro alimentaire.

Qu’est-ce qui rend votre bière unique?

La levure faite maison! Elle rend nos bières bien significatives. On reconnaît les bières De Sutter grâce à notre levure et à une belle carbonatation: les bulles sont fines et abondantes.

Quelle est la taille de votre brasserie? 

Nous avons produit près de 10 000 Hectolitres de bières en 2018, fûts et bouteilles confondus.

Quels outils sont essentiels à votre vie? 

Le logiciel ABL pour la gestion des stocks, la facturation et la comptabilité.

À quoi ressemble votre espace de bureau? 

C’est un open-space. Chacun organise son petit coin!

Avez-vous une façon d’organiser vos journées afin d’optimiser votre travail? 

J’arrive à la brasserie très tôt le matin! Le fait d’être deux avec Frédéric nous permet de jongler face aux problèmes techniques éventuels et autres aléas…Et nous avons su nous entourer d’une équipe efficace et dynamique! 

Quels «trucs» conseilleriez-vous pour améliorer la productivité? 

Ce qui nous freine actuellement est le manque de place! Nous avons deux bâtiments de stockage en dehors de la brasserie ce qui nous fait perdre un temps précieux par rapport aux flux des stocks et à l’optimisation de la place au sein de la brasserie.

Il est également primordial d’investir dans un matériel de qualité.

Vous êtes meilleur que vos collègues de travail pour…

La négociation.

Comment contrôlez-vous la croissance de votre microbrasserie? 

On s’adapte! Le «ça va le faire» est souvent de mise!

Quelles est votre stratégie pour faire connaitre votre bière? 

La placer là où il y a des consommateurs de bières! Dans les bars, chez les cavistes, les festivals, les salons… Depuis peu dans les circuits GMS avec notre gamme Trois Chariots. Et les réseaux sociaux évidemment.

À propos du design, qu’est-ce que votre image de marque représente? 

L’esprit de notre toute première gamme, «les Folies» est humoristique. Les noms des bières sont des jeux de mots et l’icône est une vache, rappel de la Normandie. Les étiquettes sont colorées, on y retrouve la vache qui est mise en scène différemment sur chacune d’elles. 

La toute dernière gamme est biologique. C’est «l’État Sauvage». Les bouteilles sont plus dessinées, plus élégantes. Et elles sont sérigraphiées!

Nous cherchons à nous développer mais toujours dans le respect de l’environnement et en accord avec nos objectifs de développement durable. 

Chaque saison nos efforts sont multipliés et de nouvelles mesures sont mises en place. Par exemple, la sélection de circuits courts pour nos achats en matières premières et marchandises (impact carbone minimum sur le transport des céréales et traçabilité maximale!). La brasserie échange donc le plus souvent avec des partenaires économiques locaux. 

Nous nous rapprochons de notre objectif: 100% de retraitement de nos déchets, et espérons que toutes ces démarches soient de plus en plus le reflet de notre marque.

Comment et par qui votre design a-t-il été conçu? 

Nous travaillons en collaboration avec l’agence de graphisme BWAT. 

Qu’est-ce qui vous inspire et vous motive à aller au travail chaque jour? 

Le fait qu’il n’y ait pas de limite dans la création! Et l’aventure humaine!

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? 

On ne voit jamais trop grand!

Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps? 

Avoir toujours trois choses en cours! Savoir s’entourer des bonnes personnes!

Quelles sont vos routines de fin et de début de journée? 

Un café le matin, une bière le soir! Et plus sérieusement stériliser/nettoyer. 

Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneur?

Que tout le monde ait à manger à la fin du mois!

Que nos produits restent constants, avec une qualité optimale malgré l’augmentation des volumes.

Quels seraient les conseils que vous donneriez à quelqu’un qui souhaite démarrer une brasserie?

Il doit être courageux, motivé et consciencieux. Il ne verra jamais trop grand!

Mis à part votre ordinateur et votre téléphone, de quel gadget ne pouvez-vous pas vous passer? 

D’un chariot élévateur!

Avez-vous des nouveautés à venir? 

Plusieurs nouveautés cette année. La seconde bière de notre gamme biologique l’État Sauvage devrait arriver cet été.

Ensuite dans notre gamme Brassin De Sutter (que des séries limitées), nous avons une bière vieillie en fût d’armagnac qui sera en exclusivité en vente à la brasserie en avril et une bière vieillie en fût de calvados que l’on réédite pour la 3e fois. Cette dernière a vraiment eu du succès les fois précédentes et est très attendue par notre clientèle fidèle!

Et enfin nous nous lançons dans la canette avec une session dans l’année en série limitée.

À la fin d’une journée, quelle sorte de bière buvez-vous pour vous détendre?

«Une bière à papa»! C’est comme ça qu’on appelle nos bouteilles «loupées», étiquettes abîmées ou mauvais niveaux.

Brasserie De Sutter

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