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Lasagnes et melons d’eau saupoudrés de codéine – L’entrevue bouffe non conventionnelle de Navet Confit

Lasagnes et melons d’eau saupoudrés de codéine – L’entrevue bouffe non conventionnelle de Navet Confit

Engagement, lutte, clan et respect ce sont 10 pistes où les guitares et les claviers désaccordés viennent étrangement former plusieurs oeuvres harmonieuses qui repoussent les limites du conventionnel. Poétique, weird, audacieux et pop, ce long-jeu qui flirte avec l’éclectisme se découvre fragmenté et joyeux.

Pour un soir seulement, l’auteur-compositeur-interprète Navet Confit souligne ses 15 ans de carrière lors d’un spectacle pluridisciplinaire où se mêleront sa musique et l’univers de son nouveau recueil au Théâtre Aux Écuries le 18 avril. Le milieu du théâtre ne lui est toutefois pas inconnu puisque depuis 2011, il a signé les conceptions sonores de plusieurs pièces de théâtre, dont celles du Théâtre du Futur, compagnie qu’il a cofondée.

Fidèle à lui-même et à sa singularité à la fois polie et décalée, il a répondu à nos quelques questions culinaires. Et il ne nous reste plus qu’à cuisiner du navet confit, rendu là.

Qui êtes-vous, quel est votre parcours?

Navet Confit, artiste émergent depuis 15 ans.

Quelle est votre relation avec la nourriture?

J’adore la nourriture.

Êtes-vous aussi doué derrière les fourneaux que sur une scène? 

Je suis un peu tout croche dans les deux cas, alors j’imagine que oui.

Quelle musique écoutez-vous lorsque vous cuisinez?

Suuns, Beach House, Malkmus, Sonic Youth, les derniers vinyles achetés. J’aime aussi le son des légumes qui cuisent.

Si Navet Confit était un plat, quel serait-il?

Du Navet Confit.

Si «Engagement, lutte, clan et respect» était une recette, quels en seraient les ingrédients?

Des moyens cubes de melon d’eau saupoudrés de codéine sur un lit de purée de céleri-rave sucrée dans une assiette de cuirette bleu poudre.

Votre dernier repas et la dernière musique que vous écouteriez… Si vous deviez mourir demain?!

La lasagne de ma mère, ou celle de Jacques Bertrand Jr ou de Mat Vezio (pas leur mère, leur lasagne). Probablement avec une toune très douce de l’album It’s a Wonderful Life de Sparklehorse.

Que mangez-vous avant d’entrer sur scène?

Quelque chose de léger. Une salade, un poké-bol. Quelque chose de santé. Ou rien.

Quel est votre plus gros «fail» culinaire?

C’est pas tant culinaire que technique, mais j’ai déjà eu la brillante idée de faire sauter des légumes sur le rond, mais au lieu de prendre une poêle, j’ai pris un plat en pyrex. Je retrouve encore de minuscules morceaux de pyrex un peu partout dans mon appartement depuis.

…Et votre plus gros «fail» musical?

Je ne comprends pas pourquoi s’acharner sur le négatif plutôt que de se concentrer sur le positif, mais bon (si on m’avait demandé mon plus grand accomplissement, j’aurais vraiment aimé ça plugger la fois où j’ai joué sur scène avec Michel Rivard); disons que mon plus gros «fail» musical a été de passer proche de vomir sur scène à Woodstock en Beauce en 2006. 

Mon show était à 11h le matin, j’étais lendemain de brosse et ils vidaient les toilettes chimiques juste à côté pendant qu’on jouait. En parlant de bouffe… Bon appétit!

〰 Navet Confit

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