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Rencontre avec Sabiha Merabet, photographe culinaire passionnée et étudiante du CASE

Rencontre avec Sabiha Merabet, photographe culinaire passionnée et étudiante du CASE

Sabiha Merabet a choisi d’unir deux de ses passions, la cuisine et la photo, en décidant de devenir «artiste visuelle du culinaire» comme elle l’indique elle-même. La photographe a entrepris une formation au Carrefour des Arts de la Scène et de l’Entrepreneuriat (CASE) afin de parfaire ses connaissances, l’aider à devenir travailleuse autonome et ainsi vivre de son art.

Programme B

À la fin février, Sabiha Merabet terminera sa formation gratuite au CASE dédiée aux artistes et aux travailleurs culturels. Bilan d’une expérience unique.

Bonjour Sabiha! Pouvez-vous nous décrire un peu votre parcours professionnel?

Quand j’avais mon propre restaurant, je devais présenter mon menu au public. Je photographiais avec mon cellulaire des plats que je préparais pour ensuite les publier sur ma page Facebook. Lorsque j’ai fermé mon restaurant, j’ai continué à alimenter ma page de photographies culinaires. C’est alors que j’ai eu envie de pousser plus loin l’expérience.

En 2016, en raison de mon intérêt grandissant pour la photo, je me suis inscrite au Collège de photographie Marsan. Je souhaitais chercher les outils pour mieux maitriser mon appareil. J’ai obtenu une formation très complète où l’on apprenait les différentes techniques et types de photographie comme le portrait, le reportage photo et la photo sportive. C’est à l’exposition finale du Collège, en 2018, que j’ai découvert que je n’étais pas qu’une photographe, mais aussi une artiste visuelle, une artiste visuelle du culinaire! J’ai alors senti que j’étais à la bonne place, dans le bon domaine.

Alors que vous aviez déjà une formation spécialisée en photographie, pourquoi avoir choisi le CASE?

Quand j’ai terminé ma formation au Collège Marsan, j’ai voulu exploiter mes connaissances, les faire découvrir, les partager avec les autres. J’ai alors commencé à chercher des petits contrats de photographie culinaire, mais j’avais l’impression qu’il me manquait des ressources. Un jour, j’ai vu passer une annonce sur Facebook dans laquelle un photographe mentionnait avoir fait la formation au CASE. J’ai eu envie d’en savoir plus, car je désirais mettre de l’avant mes capacités, me structurer davantage, pour enfin vivre de la photo. J’étais prête à recevoir les informations nécessaires pour mieux m’enligner.

Selon vous, quelles sont les forces du programme?

La formation au CASE nous enseigne ce qui nous a manqué dans notre parcours. Ce qui est extraordinaire, c’est qu’on a tous eu les mêmes cours, mais chacun est amené à puiser dans les nombreuses informations reçues pour aller plus loin. J’ai donc appris à travailler sur ma carrière, à déceler ce qui me manquait personnellement. J’ai appris à mieux lire un contrat, à connaître mes droits en tant qu’artiste ainsi qu’à forger une identité en cohésion avec mes œuvres.

J’avais aussi besoin de structure et on m’a donné le support afin que je puisse organiser mon horaire, atteindre mes objectifs et gérer mes priorités. Cela m’a permis de préparer mon exposition à La loge à Saint-Jean-sur-Richelieu qui a commencé le 8 janvier 2019 et qui se terminera le 17 février prochain. C’est également un excellent endroit pour s’entraider entre artistes et faire du réseautage.

Quels points seraient à améliorer?

La session est malheureusement trop courte! Il faudrait qu’elle dure plus longtemps, car Hubert Mansion, qui nous aide durant toute la formation, est une mine d’or d’informations!

Crédit photo: Sabiha Merabet

Comment décririez-vous le format du programme?

En semaine, les cours sont donnés deux journées complètes à Verdun, au Carrefour des arts de la scène et de l’entrepreneuriat de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. Il y a une vidéoconférence un soir de semaine également. À chaque jeudi, notre devoir est de rédiger un rapport, une sorte de journal de bord, pour y décrire nos réflexions de la semaine, ce qu’on a appris, ce qu’on a appliqué.

Avez-vous continué à travailler pendant vos études?

Oui, mais il faut être prêt à s’impliquer, y mettre du temps, et du sien, car toutes ces heures investies pour l’apprentissage, la réflexion et la rédaction nous aident vraiment à nous débrouiller dans le milieu artistique et culturel.

À qui s’adresse le CASE selon vous?

À celles et ceux qui ont envie de se lancer dans un projet. Dans ma cohorte, il y a des poètes, des musiciens, des interprètes, des slammeurs, des photographes, des marionnettistes. Je le conseille même aux personnes qui ne se considèrent pas artistes, car elles pourraient se découvrir des facettes encore cachées.

Crédit photo: Sabiha Merabet

À quoi ressemblent vos projets d’avenir?

Dès que les cours se termineront le 21 février, je vais être très active et faire du réseautage. Avec les compétences et les outils que j’ai acquis, je suis motivée et prête à les mettre en pratique! Je vise le marché haut de gamme, c’est-à-dire les hôtels, les restaurants, certains magasins, que ce soit pour y vendre mes œuvres ou les exposer.

 Pour suivre son travail, rendez-vous sur son site web.

La prochaine formation au CASE débutera le 26 février 2019. Pour plus d’informations ou pour vous inscrire, visitez le site web du Carrefour des Arts et de la Scène et de l’Entrepreneuriat!

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