Close
The Letter Bet: La première année en affaires

The Letter Bet: La première année en affaires

Créer une entreprise n’est jamais évident, passer au travers de sa première année d’activité encore moins. Pour nous, plusieurs compagnies reviennent sur leurs douze premiers mois d’entrepreneuriat et se confient sur leurs échecs, mais aussi leurs aspirations, tout en offrant quelques conseils au passage. On vous amène aujourd’hui dans un nouveau lieu culturel de Montréal qui a su séduire les amateurs d’art au fil des précédents mois.

The Letter Bet (ou La Lettre Bet) est une galerie d’art contemporain et boutique qui a ouvert ses portes au début de l’année 2017 au coeur du quartier Saint-Henri. Lieu effervescent, plusieurs artistes ont déjà eu l’occasion d’y exposer leur travail, entre autres la photographe Laurence Philomene, l’artiste visuelle torontoise Ness Lee, l’illustratrice Eve Saint Jean, le photographe Le Pigeon ou encore le peintre Chad Gauthier. Mais en plus d’offrir de nombreuses expos, la jeune galerie mise également sur sa spécialisation en sérigraphie et sa ligne de prêt-à-porter unisexe novatrice qui se veut en quantité limitée et de bonne qualité. Bref, tout ce qui touche à la créativité intéresse l’équipe qui démocratise, un projet à la fois, notre rapport traditionnel aux galeries d’art.

Véritable espace vibrant où l’éphémère et la richesse de l’offre font sa recette gagnante, nous avons posé nos questions à Shah Kash, fondateur et propriétaire ainsi qu’à Ian Kennedy, administrateur, à propos des premiers mois d’existence de The Letter Bet.

Qui êtes-vous? Pouvez-vous nous résumer un peu votre parcours entrepreneurial?

Nous sommes The Letter Bet, un espace axé sur la communauté, où nous mettons en valeur l’incroyable créativité des êtres humains. Nous sommes une équipe de plusieurs personnes qui se sont réunies au cours des dix dernières années afin de promouvoir l’art, la mode et la «street-culture».

Quelle est l’histoire derrière la galerie-boutique The Letter Bet?

À la base, nous voulions créer une plateforme pour présenter le travail de notre département créatif. Aujourd’hui, nous présentons également celui de nos partenaires, afin que l’entreprise ait aussi un aspect commercial. L’aspect boutique est très important pour nous, parce que nous croyons aux produits de qualité, issus tant des petites que des grandes entreprises et sélectionnés pour notre communauté.

Une phrase pour résumer les débuts de votre compagnie?

Si vous la créez, ils viendront!

Après un an en affaires, comment votre perception de votre compagnie et de votre projet a-t-elle évolué?

Nous souhaiterions avoir une croissance plus rapide qu’un plan sur cinq ans, mais pour être honnêtes, nous sommes encore en train d’apprendre. Nous rénovons en février prochain afin d’améliorer l’espace, restez à l’affût.

Quelle est la chose la plus importante que vous ayez apprise pendant la première année?

Les gens en veulent toujours plus que ce qu’ils peuvent eux-mêmes donner, mais nous avons appris à montrer le bon exemple et c’est la clef du succès.

Est-ce que vos expériences professionnelles passées vous ont été utiles afin de bien diriger The Letter Bet?

L’école de la vie ne s’arrête jamais, alors oui!

Comment vous démarquez-vous au sein d’une métropole qui regorge de différentes galeries d’art?

Nous sommes fiers de faire partie du grand bassin de galeries au Canada. Nous nous sommes caractérisés cette année par l’important roulement de notre programmation et en permettant à de nombreux artistes indépendants d’exposer chez nous.

Quel est votre plus grand défi jusqu’à présent?

Essayer d’aider tous les humains qui franchissent notre porte, car ils ont tous de bonnes idées.

Avez-vous des employés?

Oui, nous avons une équipe d’environ dix personnes qui permettent à cet endroit de fonctionner.

Qu’est-ce qui vous inspire et motive à aller au travail chaque jour?

Des entrevues comme celle-ci!

Quel conseil auriez-vous aimé recevoir juste avant de développer The Letter Bet?

Oh! Je ne suis pas certain de la réponse, nous évoluons constamment. Peut-être: Restez positif!

 

Lors des premiers mois d’activité, quelle a été votre principale erreur et comment avez-vous réussi à rebondir?

Je dirais que nous avons dû freiner nos ardeurs. Il y a tellement de bons artistes avec qui nous voulons travailler, mais seulement douze mois dans une année!

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui veut lancer sa propre galerie?

Établissez un plan d’affaires et respectez-le. Certaines choses peuvent changer en cours de route, mais respectez toujours votre idée initiale.

The Letter Bet

site web | facebook | instagram

Continuez votre lecture: «Bref Mtl: La première année en affaires»

Close
0