Formé de Benjamin Bleuez (guitare, clavier, voix), Terrence Lacroix (batterie, percussions), Hannah Rahimi (voix, flûte), Malaïka Racine (voix, percussions) et Arnaud Gros-Burdet (guitare, clavier), Frank Feutré déclame sa poésie sensible et ouvre son monde imaginaire au public depuis presque dix ans.
Ce nouvel album nous transporte dans un monde abyssal doucement psychédélique et résolument intime où résonnent des influences venues de partout sur le globe, pour un résultat riche en textures. La formation lancera Aquaïens le 6 juin au Quai des Brumes. En attendant leur spectacle, on a jasé de fails et de bouffe avec Terrence et Benjamin. À lire jusqu’à la fin pour un plaisir comblé!
Qui êtes-vous, quel est votre parcours?
Nous sommes le quintette Frank Feutré et nous jouons une sorte de pop francophone fortement inspirée des 60’s et 70’s. Frank Feutré est à l’origine un personnage fictif créé en 1998, mais c’est aujourd’hui un groupe montréalais dont tous les membres se sont rencontrés entre 2010 et aujourd’hui.
Quelle est votre relation avec la nourriture?
Terrence: Je mange au moins quatre fois par jour, j’ai aussi trente ans d’expérience dans la restauration.
Benjamin: Je grignote souvent entre les repas, j’ai tendance à manger rapidement et à ne pas mâcher suffisamment les aliments. J’ai donc régulièrement des ballonnements.
Parmi vous, qui est le plus doué avec les fourneaux?
Terrence: Je n’en ai aucune idée
Benjamin: Si Terrence dit vrai, j’imagine qu’il serait capable de nous surprendre.
Quelle musique écoutez-vous lorsque vous cuisinez?
Terrence: Rien
Benjamin: Souvent les mêmes cassettes de Salif Keïta, Hank Williams ou Willie Nelson.
Si vos tounes étaient un plat, quel serait-il?
Terrence: Quelque chose avec de l’estragon et de la crème.
Benjamin: Une recette à base d’ail, peut-être un caviar d’aubergines. Un plat sucré-salé ferait l’affaire aussi comme purée, saucisses, compote de pommes.
Quels sont les aliments dont vous ne pouvez jamais vous passer?
Terrence: Noix, miel et poulet, pas ensemble, mais comme agrafes parce qu’ils sont mes préférés.
Benjamin: J’aimerais toujours avoir dans mon placard un pot d’amandes salées et des framboises dans le frigo.
Votre dernier repas et la dernière musique que vous écouteriez… Si vous deviez mourir demain?!
Terrence: Bacon et oeufs. Le requiem de John Rutter ou «The yes album» by Yes.
Benjamin: Un plat indien, curry de veau pas trop épicé, des lentilles, du riz et des pains naans au fromage, en écoutant Old Rottenhat de Robert Wyatt.
Avez-vous des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles lorsque vous êtes en tournée?
Benjamin: Tourner!
Quel est votre plus gros «fail» culinaire?
Terrence: Château Briand, Noël de 95.
Benjamin: Tomates farcies au coulis de potiron et raisins secs.
…Et votre plus gros «fail» musical?
Terrence: Partie de vibraphone à deux vieux corbeaux par Philip Koplow
Benjamin: Un concert en Belgique avec le groupe Pillow. J’ai trébuché sur la scène pendant ma partie de guitare et ma sandalette a débranché le câble de mon ampli.
Si je vous invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner et faire passer comme musique pour vous impressionner?
Terrence: Un bon dessert crémeux et toute sorte de musique pas trop agressive.
Benjamin: Pour me faire peur, tu pourrais cuisiner un curry de veau pas trop épicé, des lentilles, du riz et des pains naans au fromage et passer Old Rottenhat de Robert Wyatt!