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Plusieurs expositions à visiter à Québec en avril et mai

Plusieurs expositions à visiter à Québec en avril et mai

«Dopamine opéra» Le collectif Doyon-Rivest à la Galerie 3. Jusqu’au 6 mai.

«Dopamine opéra met en lumière le côté grotesque et dramatique de la société virtuelle à laquelle nous contribuons tous. À l’ère de l’indignation et du commentaire, le réel est dramatisé par les médias et l’opinion publique. Le flot continuel d’information auquel nous carburons quotidiennement engendre des réactions sociales aussi diversifiées qu’excessives. De même, notre perception du monde se trouve transformée et souvent biaisée par les algorithmes qui trient et sélectionnent l’information «sur mesure» pour nous. Cette exposition témoigne donc des préoccupations actuelles du collectif à l’égard de l’impact de nos interactions virtuelles et de leurs répercussions dans le monde réel.» lagalerie3.com

«Painter project» Simon M. Benedict au Centre VU. Jusqu’au 13 mai.

«Dans la culture populaire, la figure de l’artiste semble condamnée à être associée à celle du peintre, avec tous les stéréotypes qui l’accompagnent: son regard et sa gestuelle, ses épreuves et ses peines, son génie et sa fatalité. Prenant comme matériau des extraits de films biographiques de peintres légendaires (van Gogh, Pollock, Kahlo…), Simon M. Benedict compose une nouvelle histoire qui décortique le portrait fragmenté que l’on fait de l’artiste.» vuphoto.org

«Étant donnés» Lucie Rocher au Centre VU. Jusqu’au 13 mai.

«L’œuvre arrive souvent par accident. C’est en menant un travail de spatialisation de l’image que Lucie Rocher transpose dans l’exposition une idée du chantier ou de l’atelier, où l’œuvre est ainsi en devenir ou en transformation, sans devoir de définition. La photographie y est une œuvre, mais elle est aussi le résidu ou le matériau d’une autre. Car au-delà du cadre de la photographie, au-delà des limites de l’exposition, l’œuvre a la possibilité de continuer à exister, de se transformer, jusqu’à apparaître ailleurs autrement, dans un autre temps, en périphérie de maintenant.» vuphoto.org

«Ma nature a horreur du vide» Anne-Marie Bélanger à Regart, centre d’artistes en art actuel. Du 20 avril au 6 mai. 

«C’est en alliant des représentations issues de la culture populaire avec des citations formelles empruntées à l’histoire de l’art qu’Anne-Marie Bélanger réalise des œuvres habitées par les traces hétérogènes de ses déambulations. L’exposition Ma nature a horreur du vide regroupe des peintures, des sculptures et des impressions numériques dans lesquelles la surabondance d’éléments visuels tente de traduire l’intensité de l’expérience vécue par l’artiste.» centreregart.org

«Les mondes imaginaires» Isabelle Arsenault au Musée de la civilisation. Jusqu’au 6 mai.

«Le travail d’Isabelle Arsenault, aussi bien en bande dessinée qu’en illustration, se distingue par l’utilisation particulière de la couleur, qui devient le véhicule des émotions de ses personnages. La présence ou l’absence de couleur marquent les passages du réel à l’imaginaire, de la monotonie à l’exceptionnel, de l’incertitude à l’évidence.» mcq.org

«Marmelade» Paolo Almario au Lieu, centre en art actuel. Jusqu’au 6 mai.

«Avec Marmelade, Paolo Almario démontre la continuité de son engagement sociopolitique actuel. À travers son art, Almario s’établit comme un acteur social, profondément influencé par le contexte culturel, social et politique dans lequel il s’insère. Par sa pratique, il prévoit de dévoiler de manière poétique et métaphorique la complexité destructive d’une structure politique d’ailleurs (Colombie) pour inviter à la réflexion sur celle du territoire où l’exposition est présentée. L’artiste utilise comme point de départ ses observations sur les diverses formes de violence, ainsi que de multiples scandales de corruption, qui se déploient lors de l’époque électorale de son pays natal.» inter-lelieu.org

«Aux fils du temps» Jérôme Trudelle à la Société d’art et d’histoire de Beauport. Du 22 avril au 27 mai.

«Jérôme Trudelle explore le phénomène du temps dans son flux infini et dans sa fatalité. L’artiste utilise des fils de textiles et des bandelettes de plâtre pour créer des sculptures installatives représentant le corps humain en désintégration. Ses oeuvres suspendues sont de singulières représentations de fragmentations, de flou et d’immatérialité, évoquant l’idée de la fragilité et de la précarité de la vie.» sahb.ca

«FORMS» Constantinos Taliotis à L’Oeil de Poisson. Jusqu’au 6 mai. 

«Dans FORMS, le travail de Constantinos Taliotis évolue dans le cadre d’un dialogue qui utilise le vocabulaire visuel du postmodernisme. Taliotis emploie des techniques et des matériaux variés pour produire une série de sculptures et de pièces en deux dimensions. Il transforme ainsi la galerie en un environnement immersif construit de diverses traces tirées de l’histoire récente de l’architecture et du design. Plus précisément, l’exposition fait allusion à l’atmosphère esthétique des années 1980 qui a revigoré et imprégné de fluidité et de couleur le design intérieur de son époque. Du même souffle, le travail de Taliotis déconstruit leurs particularités stylistiques et propose une série d’études de formes, de couleurs et de structures.» oeildepoisson.com

«Trajectoire» Ève Laforge à l’Espace contemporain de Québec. Jusqu’au 22 avril.

«Un parcours qui couvre plus de 20 années de pratique visuelle. On retrouve ici réunies des oeuvres dont la principale préoccupation témoigne essentiellement d’un élan, de la fascination pour la couleur et les formes. Quel que soit le sujet, partout le rythme revient et se décline, comme une pulsion, comme une ligne de vie. Et puisqu’il semble que le sens est souverain, les oeuvres se déploient dans un va et vient entre le figuratif, plus souvent lié à l’identité, et l’abstrait qui demeure toujours à explorer.» lespacecontemporain.com

«Les Intermittences» Paul Béliveau à la Galerie Michel Guimont. Jusqu’au 22 avril.

«Les œuvres de l’exposition issues de différentes séries (Capture, Les Autodafés, Vanitas, Autopsie et In Memoriam) sont toutes reliées par ce regard de l’artiste sur le monde et sur le quotidien. Ce regard, exprimé par une approche réaliste d’une grande précision, cherche à rappeler la fragilité de la vie à travers la représentation d’objets, de personnages ou d’événements, comme autant de témoignages du temps qui passe. Par l’emploi de citations historiques, artistiques et littéraires, la production de Paul Béliveau exprime toute la résistance de la mémoire, le désir de ne pas oublier, et invite à la réflexion.» galeriemichelguimont.com

«Nostalgie» Jocelyne Ménard à la Galerie Zen. Du 1er au 30 mai.

«L’artiste-peintre présente une collection d’oeuvres en 3D unies sous le thème de la nostalgie à la Galerie ZEN, située au 1139, rue Saint-Jean. Pendant toute l’exposition, une installation grandeur nature réalisée par Jocelyne Ménard sera aménagée dans la vitrine. Jocelyne Ménard donne un éclairage nouveau aux objets, qu’elle intègre dans des scènes d’antan, avec un regard porté vers l’avenir.» événement facebook

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