La définition vous était déjà donnée: le vegan n’est autre qu’un végétalien dont le «mode de vie s’articule autour de l’éthique animale». Donc, encore plus que de chercher à respecter un mode de vie sain pour soi, le vegan cherche à repenser la société telle qu’on la connaît aujourd’hui, où la viande est prédominante. Il y a donc deux choses qui coexistent: d’une part, cette pensée un peu militante, qui refuse de porter, d’utiliser ou de consommer tout produit issu de la production animale, mais c’est aussi un mode de vie alimentaire.
Le véganisme est apparu il y a quelques années, grâce à sa démocratisation par des grandes célébrités notamment. D’abord l’apanage de grands gourous du sport, puis de grands champions athlétiques, puis d’acteurs, le véganisme s’est frayé un chemin vers les tendances les plus suivies de la décennie. Et ce n’est pas pour rien: même des vedettes canadiennes ont adopté cette tendance il y a bien longtemps et ont contribué à la populariser, comme le joueur de poker Daniel Negranu, né à Toronto. D’autres, comme Jessica Chastain, Pamela Anderson ou encore Leonardo DiCaprio, se sont affirmés comme étant des ambassadeurs de ce véritable «style de vie».
Concrètement, le véganisme, en quoi ça consiste? Il s’agit de promouvoir une consommation responsable et éthique, au quotidien. On place au-devant de la scène toutes les pratiques bienheureuses pour son corps et son esprit, ce qui inclut de ne consommer aucun produit issu de la production animale, du lait à la viande, jusqu’au coton. Si manger végan relève bien de l’engagement, en réalité, beaucoup de recettes sont faciles à réaliser, et ne contiennent (à notre étonnement) aucune graisse animale: on se fait de beaux petits plats colorés avec un tas de fruits et légumes, des pâtes sans œufs, ou du pain sans lait. On rigole, c’est un peu moins contraignant que cela, mais tout de même: ça vous demande quelques semaines de réflexion et d’habitudes à prendre.
En Europe, on évoque même une «culture vegan», qui ferait référence à des normes de valeurs, à une communauté partageant des idées, et qui gagnerait petit à petit tous les milieux. Mais cela ne s’arrête pas qu’aux frontières européennes: en témoigne l’organisation d’évènements autour du véganisme, comme le Vegan Festival de Montréal, qui a eu lieu en novembre dernier. C’était l’occasion pour les passionnés de véganisme de se rencontrer pour échanger sur leurs bonnes pratiques. Comme quoi, notre pays est loin d’être en retard en matière de dernières tendances!
À ne pas confondre avec l’écologie, le véganisme puise pourtant son inspiration dans d’autres mouvements et mouvances déjà établies depuis longtemps. Puis, faites aussi attention à votre langage: un végan végétarien c’est induit, mais l’inverse n’est pas vrai.
On vous avait concocté quelques bonnes idées recettes à déguster pour le temps des fêtes, histoire d’être pile dans la tendance, mais elles sont toujours au goût du jour, alors, régalez-vous et adoptez la pensée végane… Toujours positive!