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«Le Montréaler»: honorer Montréal en 55 couvertures

«Le Montréaler»: honorer Montréal en 55 couvertures

Prenant la forme de 55 Unes de magazine, chaque oeuvre vient apporter un regard singulier sur la ville, mettant en valeur l’éclectisme et l’éclat de ses lieux. 

Mais si l’initiative est inédite au Québec, d’autres ont déjà décidé de s’approprier la couverture du New Yorker dans le cadre de projets artistiques. Les instigateurs de Le Montréaler sont en fait tombés sous le charme du concept lors de sa version parisienne, The Parisianer, en 2013. La magie des réseaux sociaux et l’envie de transposer eux aussi la richesse de leur ville plus tard, le projet est adapté ici, juste à temps pour les célébrations du 375e anniversaire de Montréal. 

«C’est à l’automne 2015, avec l’illustratrice Marion Arbona, que nous avons pris la décision de créer une version québécoise, explique Nicolas Trost, l’une des trois têtes pensantes derrière Le Montréaler. Nous avons donc contacté Aurélie Pollet et Michael Prigent de l’association La Lettre P, les responsables du projet à Paris, pour obtenir leur autorisation.»

Une ode à la diversité de la ville

Renaud Plante, éditeur chez Mécanique générale et Somme Toute, avec qui Nicolas Trost collabore aux Éditions Les 400 coups, se joint au duo initial dans le but de réaliser la sélection des artistes. «Les 52 illustrateurs/bédéistes et les 3 auteurs ont été choisis en fonction de leur style, leur technique et de leur relation à Montréal», précise Nicolas Trost, qui souligne qu’ils souhaitaient pouvoir offrir une exposition au grand public représentant la ville sous tous ses angles. 

L’objectif principal était, bien entendu, de ne pas perdre de vue l’imagerie qu’engendre Montréal dans la perception de tous. Hivernale, multiculturelle, accueillante, festive, ouverte, moderne, paradoxale: les possibilités étaient multiples. Toutes, ou presque, ont été captées par l’œil et le crayon des créateurs sélectionnés, pour un résultat qui promet d’être à la fois sensible et poétique. 

Les signatures graphiques très hétéroclites des artistes visuels aident également à souligner la diversité de la métropole. Parmi ces derniers, Mathilde Cinq-Mars, Paul Bordeleau, Julie Delporte, Guillaume Corbeil, Pascal Girard, Pony, Mathieu Potvin, mais aussi la coorganisatrice elle-même, Marion Arbona, pour ne citer que quelques noms. Les trois auteurs, quant à eux, ont transcrit leur vision de Montréal sous la forme de créations littéraires.

Une Montréal aux visions multiples

Les artistes ont eu carte blanche afin de créer leur couverture. «Ils devaient mettre en image ce que Montréal leur inspire. Soit un lieu, une atmosphère, un événement du passé ou du présent, exprime Nicolas Trost. Nous voulions leur vision à eux, ce qui nous a garanti 55 visions distinctes.»

Seule contrainte: respecter la maquette de la couverture de The New Yorker. «Nous avons par la suite pris le soin d’attribuer des dates aux couvertures en fonction de l’illustration créée par l’artiste, permettant ainsi un voyage dans le temps», termine-t-il. Petit détail intéressant qui permet d’aller encore plus loin dans la narration de la ville.

Le projet sera célébré lors de la soirée de lancement de l’exposition, le 23 novembre prochain à partir de 17h. Les oeuvres seront exposées à partir du 17 novembre et resteront en place à la maison de la culture du Plateau-Mont-Royal jusqu’au début de l’année prochaine.

Le Montréaler

Du 17 novembre au 14 janvier 2018 à la maison de la culture du Plateau-Mont-Royal. Pour découvrir les oeuvres: site web

Pour voir nos photos de la soirée de lancement: ici!

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