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9 concerts à voir le 15 juillet au Festival d’Été de Québec

9 concerts à voir le 15 juillet au Festival d’Été de Québec

DANNY BROWN

Depuis la parution de XXX en 2011, ce rappeur de Détroit ne cesse de surprendre avec son sourire édenté, ainsi que son attitude de mauvais garçon plutôt punk. Sur le plus récent Atrocity Exhibition, il se veut plus extravagant que jamais à travers un hip-hop champ gauche où les basses organiques rejoignent des sonorités plutôt avant-gardistes. En spectacle, Brown a réussi à se tailler une réputation enviable, un authentique personnage qui suit dans la lignée des Earl Sweatshirt, Joey Bada$$ et Vince Staples.

GORILLAZ

Véritable phénomène issu de la scène musicale britannique, ce groupe virtuel, mené par Damon Albarn et l’illustrateur Jamie Hewlett, effectue un grand retour sur scène avec la création de son propre festival baptisé Demon Dayz. Après la sortie de son album solo Everyday Robot en 2014, le chanteur de Blur joint à nouveau les rangs de Gorillaz avec l’aide du légendaire Jean-Michel Jarre, De La Soul, ainsi que de nombreux invités tels le musicien anglais Benjamin Clementine et le rappeur Vince Staples. Toujours aussi insaisissable, le collectif s’amuse à brouiller les pistes de la brit-pop en intégrant des genres comme le hip-hop, le rock, l’électronica, ainsi que le reggae, dans son métissage musical. Joyeusement subversive, cette troupe composée de membres fictifs animés propose également un regard critique sur la situation mondiale actuelle. Une première visite très attendue au Festival d’été de Québec.

YANN PERREAU

Artiste touche-à-tout, Yann Perreau s’est d’abord fait connaître en tant que membre du quintet rock Doc et les Chirurgiens avant d’entamer une carrière solo qu’il a débutée avec Western Romance (2002), un premier album qui laissait déjà transparaître la force créatrice qui l’anime. Avec le lancement de son cinquième opus en 2016, Le Fantastique des Astres, Yann Perreau confirme l’immensité de son talent. Un brin irrévérencieux, mais toujours accrocheur, l’auteur-compositeur-interprète manie la plume avec brio et sait créer avec justesse une panoplie d’atmosphères sonores, peignant une toile disparate, entre ombres et lumières, qui surprend et charme dès la première écoute.

KID KOALA | Vinyl Vaudeville

Au fil des ans, ce DJ scratcheur montréalais peaufine sans cesse un style unique en son genre grâce à un habile mélange d’humour espiègle ainsi qu’une dextérité à toute épreuve. Sur son sixième album qui a pour titre Music to Draw to : Satellite, il s’abandonne à un univers toujours aussi cinématographique et envoûtant avec l’aide de la chanteuse islandaise Emiliana Torrini. C’est pourtant à un dj set endiablé et forcément dansant que les festivaliers seront conviés juste après le passage tant attendu de Gorillaz sur la scène Bell. Après tout Kid Koala fut un des artisans majeurs de leur premier album en 2001. Compagnon de tournée de groupes tels que Radiohead, Beastie Boys ou encore A Tribe Called Quest, le retour du Kid de Montréal marquera la finale de la série de fin de soirée à l’impérial Bell…à ne rater sous aucun prétexte.

MAUVES

Mauves, c’est le voyage musical de quatre gars de Québec qui ont présenté au fil des années trois albums ainsi qu’un EP, forgeant leur son bien à eux, évoluant au gré des parutions. La formation propose une pop rock aux accents tantôt folk, tantôt progressifs, qui flirte aussi parfois avec l’électro, le tout, accompagné d’une prose franco plutôt colorée. C’est diversifié et ça ne s’essouffle jamais. À écouter sans modération.

ÉMERAUDE

Jeune quatuor originaire de Québec, Émeraude est un petit bijou de synth pop rêveuse dont on n’a certainement pas fini d’entendre parler. Leur aventure musicale débute en 2013, lorsque l’auteure-compositrice et interprète Marie-Renée Grondin se donne l’ambitieux défi d’écrire une chanson par mois, ce qui a servi à donner naissance à la formation. Complété par Philippe-Emmanuel Grattarola à la guitare, Jean-François Breton à la basse et Simon Tam aux rythmes électros, le groupe a lancé un premier mini-album éponyme en 2016 qui lui a valu une nomination au GAMIQ de la même année dans la catégorie « meilleur EP pop ».

MHEDVED

Groupe particulièrement actif sur la scène hardcore locale, il attire l’attention avec Endless Voids qui risque de plaire aux amateurs de musique fâchée. Difficile d’ailleurs de rester indifférent à ses riffs efficaces sur des chansons comme Melt ou Sun Help Me Please. Les Russes appellent l’ours medved, ce qui signifie celui qui aime le miel. Un son qui engendre une peur profonde dans l’âme.

WHITENAILS

Formation stoner rock de Québec influencée par le son d’incontournables du genre tels Pentagram, Black Sabbath ou Kyuss, Whitenails ajoute une touche psychédélique sur le EP First Trip qui bénéficie même d’une collaboration fort intéressante avec Gabrielle Shonk. Les riffs lourds ne manquent pas sur cette carte de visite qui a reçu un accueil critique fort positif. Ajoutez un visuel très seventies et vous avez un groupe qui se taille rapidement une place de choix sur la scène locale.

FOY VANCE

C’est en voyageant à travers les États-Unis pendant sa jeunesse, pour ensuite s’installer en Irlande, que Foy Vance finit par développer un style musical qui se rapproche de la grande tradition des auteurs-compositeurs-interprètes comme Tom Waits ou Billy Joel. La sortie de l’album Joy of Nothing (en 2013) l’amène sur la route avec des artistes tels Bonnie Raitt et Ed Sheeran où il se fait découvrir par un plus large public. Deux ans plus tard, c’est nul autre qu’Elton John qui l’épaule dans sa carrière alors qu’il l’invite dans la cadre de sa grande tournée britannique.

Info + horaires: infofestival.com

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